L'Écho Du Grand Palais - Episode 5 by Grand Palais

L'Écho du Grand Palais - Episode 4 by Grand Palais

L'Écho du Grand Palais - Episode 3 by Grand Palais

L'Écho du Grand Palais - Episode 2 by Grand Palais

L'Écho du Grand Palais - Episode 1 by Grand Palais

A l’occasion de l’exposition Loading et de la Paris Fashion Week, les mondes de l’art et de la mode se rencontrent. L’occasion d’échanger autour du vêtement et de sa sémantique dans le milieu du Street art, entre fonctionnalité et hype. De l’uniforme fait pour se fondre dans le décor aux collaborations entre artistes et marques, comment le vêtement a-t-il trouvé sa place et participé au mythe? Une discussion avec Gauthier Borsarello, Directeur de la Création de Fursac et expert Vintage, Magda Danysz, galeriste et Saype, artiste, animée par le journaliste Olivier Granoux.

Du 16 mai au 8 juin 2024, le Grand Palais Immersif consacre une exposition à la création artistique assistée par algorithmes et intelligences artificielles. Œuvres génératives, projections spectaculaires, performances, Charles Carcopino, commissaire de l’exposition décrit le parcours et l’expérience étonnante qui attend les visiteurs d’Artificial dreams. La présentation de l’exposition est suivie d’une discussion sur l’intelligence artificielle, sa propagation dans le domaine artistique et le champ des possibles qu’elle offre aux créateurs, toutes disciplines confondues. Bruno Bonnell, secrétaire général pour l'investissement au cabinet du premier ministre, en charge de France 2030, introduira la discussion. Intervenants : Charles Carcopino, commissaire de l’exposition, Justine Emard, artiste, Etienne Mineur, designer, éditeur et enseignant, et Xavier Perret, directeur de l’entité Azure chez Microsoft France.

Table ronde avec Roque Rivas, compositeur, auteur de la musique de l’exposition, Judah Roger, DJ, journaliste, chroniqueur pour Radio Nova et Christian Omodeo, docteur en histoire de l’art et commissaire de l’exposition. L’histoire de l’art urbain s’est nourrie de jazz, de reggae, de funk autant que de soul et d’électro. Le graffiti ne se résume pas au hip hop ! Et le rap n’est pas la seule musique à rythmer le travail des artistes urbains. Rock, pop, musique du monde inspirent et accompagnent les graffeurs.

En collaboration avec le secteur Design Objet de l’École des Arts Décoratifs, Paris Avec Konstantin Grcic, designer, commissaire de l’exposition, Didier Faustino, artiste et architecte, Stéphane Hadjeras, historien de la boxe, Alexandre Fougea, ingénieur, designer, enseignant à l’École des Arts Décoratifs, Paris ainsi qu’un groupe d’étudiants de l’École des Arts Décoratifs, Paris. Modération : Anna Bernagozzi, commissaire d’exposition et enseignante en théorie du design à l’École des Arts Décoratifs, Paris.

Épisode 8 : Rodrigue by Grand Palais

Épisode 7 : Trois couleurs by Grand Palais

Une discussion avec Susana Gàllego Cuesta, directrice du musée des Beaux-arts de Nancy et Laure Pressac, directrice de l'ingénierie culturelle chez Beaux Arts & Cie et commissaire de la saison Sur les murs dédiée au graffiti historique par le Centre des monuments nationaux, modérée par Cécile Cloutour, coordinatrice générale de la Fédération de l'Art Urbain. À travers le graffiti, le street art ou le néo-muralisme, l’art urbain regroupe des formes artistiques qui s’exposent dans l’espace public depuis une soixantaine d’année. Aux origines illégales, ces œuvres protéiformes sont généralement éphémères mais s’invitent parfois dans des lieux d’exposition, signe de leur possible institutionnalisation. Elles côtoient aussi d’autres écritures et traces de rue, témoins du temps passé qui nourrissent l’imaginaire et façonnent la mémoire collective. Dès lors, quelles sont les valeurs patrimoniales de l’art urbain ? Comment aborder ces cultures et ces œuvres parfois virales, anonymes ou mal comprises ? Quels pourraient être les rôles des institutions culturelles et des artistes dans cette transmission ?

Kashink a une moustache dessinée sur les lèvres et elle peint à la bombe sur les murs du monde entier. Artiste engagée, elle a choisi l’univers de la rue, une forme d’art public, pour toucher le plus grand nombre. Son œuvre colorée, généreuse et explosive bouscule les codes esthétiques et la définition de l’identité. Kashink a participé à l’exposition en peignant une fresque très représentative du travail qu’elle réalise dans le monde entier. Artiste activiste, elle évoque lors de cette rencontre sa vision de l’art et son engagement.

L'exposition revisite l’histoire de l'art urbain et montre l'impact des nouvelles technologies sur le travail des artistes de ce milieu. Des premiers graffeurs new-yorkais aux peintures réalisées ou filmées à l’aide de drones, en passant par les grandes fresques murales des années 2000, le numérique permet de découvrir l’art urbain sous toutes ses facettes. Cette conférence à deux voix présentera le parcours de l’exposition, son propos et les expériences numériques innovantes qui sont proposées aux visiteurs.

Depuis les premiers collages, il n’est plus étonnant de trouver des objets communs en lieu et place de peintures et de sculptures. Il en est de même en littérature, comme on le voit dans Tender Buttons de Gertrude Stein. Cette conférence reviendra sur les représentations du quotidien dans les productions artistiques bien au-delà du simple effet de rupture ou de la manifestation temporaire d’un art qui vouerait un culte au banal par provocation.

Compositeur, poète, peintre, philosophe, John Cage est un artiste multiple. Par ses expérimentations formelles, il cherche à trouver un langage artistique fondé sur le commun de l’expérience du quotidien, du banal. Mais le commun, chez Cage, est aussi la traduction d’un intérêt pour la communauté, celle de penseurs et d’artistes qui participent avec lui à repenser l’expérience démocratique.

Proposée par la Rmn-Grand Palais, la conférence de Brigitte Koyama-Richard, spécialiste de la culture japonaise, dépeint l’extraordinaire popularité de Mucha au Japon. Alphonse Mucha demeure l’un des artistes les plus appréciés au Japon. La beauté, la grâce et la sensualité qui se dégagent de ses portraits féminins fascinent les Japonais qui ne cessent de s’en inspirer depuis plus d’un siècle. Les mangas ne sont pas en reste et offrent de nombreuses couvertures dans le style de ce grand artiste. Lors de cette conférence seront évoquées les œuvres des artistes japonais influencés par Mucha, de la fin du XIXe siècle aux mangas.

Gertrude Stein est l'autrice d'une œuvre extrêmement fournie, explorant tous les genres (romans, poèmes, pièces de théâtre, livrets d'opéras...) pour mieux les remettre en question. Devant ces textes qui peuvent paraître troublants, la critique a parfois parlé de langue ou de poésie "cubiste". Dans cette conférence, on s'interrogera sur le sens et la pertinence de cette analogie en s'appuyant sur la lecture commentée de poèmes choisis. Avec Chloé Thomas, enseignante-chercheuse

Gertrude Stein est l'autrice d'une œuvre extrêmement fournie, explorant tous les genres (romans, poèmes, pièces de théâtre, livrets d'opéras...) pour mieux les remettre en question. Devant ces textes qui peuvent paraître troublants, la critique a parfois parlé de langue ou de poésie "cubiste". Dans cette conférence, on s'interrogera sur le sens et la pertinence de cette analogie en s'appuyant sur la lecture commentée de poèmes choisis. Avec Chloé Thomas, enseignante-chercheuse

Dès 1905, Gertrude Stein et Pablo Picasso, fraîchement arrivés à Paris, nouent une amitié étroite. De ce dialogue artistique entre le peintre et l’écrivain naît le cubisme, ainsi qu’une postérité immense sur la scène américaine du vingtième siècle. Dans cette conférence, les commissaires présentent leur exposition conçue comme une traversée dans les avant-gardes picturales et littéraires. Avec Cécile Debray, conservatrice générale du patrimoine, présidente du Musée national Picasso-Paris et Assia Quesnel, historienne de l’art Jusqu'au 28/01/2024

En guise de présentation de son travail, Daniel Walravens vous propose un parcours pictural, un cheminement à travers la couleur. Il met en perspective cette relation singulière dans laquelle l’influence du peintre-coloriste interagit avec ses créations couleurs pour l’industrie.

En guise de présentation de son travail, Daniel Walravens vous propose un parcours pictural, un cheminement à travers la couleur. Il met en perspective cette relation singulière dans laquelle l’influence du peintre-coloriste interagit avec ses créations couleurs pour l’industrie. Avec Daniel Walravens, peintre et coloriste

Consacrée à la réception de Monet au XXe siècle, la conférence se focalise sur l’une de ses manifestations les plus singulières : la « chasse » aux motifs impressionnistes. La recherche du site représenté par un tableau se mue, dès l’entre-deux-guerres, en une entreprise collective de mémoire, pour aboutir à la valorisation, tant savante que touristique, du territoire normand. Avec Hadrien Viraben, docteur en histoire de l’art

L’actrice Sarah Bernhardt (1844-1923) eut le génie d’attirer à elle nombre d’artistes qui furent fascinés par sa forte personnalité. Alphonse Mucha fut l’un des plus prolifiques. Pour elle, il imagina de somptueuses affiches de théâtre, des costumes de scène, des bijoux, des portraits et participa à la décoration de son théâtre dans un style nouveau qui marqua l'époque. La conférence évoquera comment les images de « La Divine » créées par Mucha façonnèrent aussi celles d’une Femme qui en fit rêver bien d'autres.

Programmée par la Rmn-Grand Palais, cette conférence de Véronique Vienne explore l’étonnante filiation entre l’Art nouveau et les artistes hippies des sixties. Le premier voyage d’Alphonse Mucha aux Etats Unis date de 1904, mais ce n’est qu’en 1966, soixante ans plus tard, que les américains vont découvrir le « style Mucha ». Ses affiches Art Nouveau vont inspirer toute une génération de musiciens hippies en quête de motifs « psychédéliques » capables d’évoquer les étranges sonorités de leurs guitares électriques. Comment les séduisantes sirènes de Mucha, assises dans l’écrin de leur abondante chevelure, sont-elles devenues le symbole des délires acoustiques des groupes rock californiens? Heureux hasard que la rencontre fortuite qui a présidé au renouveau américain de l’Art Nouveau parisien. De nos jours, on assiste à un véritable engouement pour les itérations de l’œuvre de Mucha par l’intelligence artificielle — étrange phénomène qui est dans le prolongement de l’engouement des hippies pour les affiches psychédéliques. Véronique Vienne a travaillé pendant 40 ans aux Etats-Unis dans le monde de la presse comme directrice artistique, rédactrice/conceptrice, et publiciste pour des médias dans le domaine de la mode et de la culture. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le design, le graphisme, la direction artistique, et les pratiques de la création. Bilingue, elle écrit des articles en français ou anglais pour des magazines d’art et des catalogues d’exposition, dont Mucha Affichiste, pour le Musée du Luxembourg, à Paris, en 2018. Elle a été finaliste, en 2017, du « Rome Prize » de l’American Academy in Rome, section Design.

Il faut distinguer fratrie et fraternité. Sans être nécessairement frères et sœurs de sang, certains ressentent un sentiment fraternel, d’autres pas. Mais ce sentiment, s’il naît, ne fera le plus souvent que succéder au premier ressenti qui fait vivre l’arrivée d’un frère ou d’une sœur comme l’irruption d’un ou d’une rival(e). L’amour fraternel porte la marque de cette ambivalence, comme en témoigne la relation entre Claude Monet et son frère

Qui était Léon Monet, industriel pionnier de la chimie des couleurs et soutien actif de l’impressionnisme dès la naissance du mouvement ? La commissaire de l’exposition revient sur l’histoire de cet homme, sur ses liens avec son frère et les impressionnistes, ainsi que sur sa collection, qui constitue le cœur de l’exposition. Avec Géraldine Lefebvre, docteure en histoire de l’art et commissaire de l’exposition.

Quel avenir pour Venise? Programmée par la Rmn-Grand Palais, une discussion sur l’avenir de Venise, son histoire, sa situation et les actions mises en place pour sa préservation. Avec Isabelle Autissier, présidente du WWF France, auteur de « Le Naufrage de Venise », aux éditions Stock, Elisabeth Crouzet-Pavan, historienne, professeur à Sorbonne Université, Philippe Rahm, architecte, et Ernesto Ottone Ramirez, sous-directeur général pour la Culture à l’Unesco. Modération : Olivier Tosseri, écrivain et journaliste, correspondant pour la presse française à Rome Isabelle Autissier est la première femme à avoir accompli un tour du monde à la voile en solitaire. Elle est l’auteur de romans, de contes et d’essais. Elle préside la fondation WWF France. Après Soudain, seuls (2015) et Oublier Klara (2019) chez Stock, Le Naufrage de Venise est son cinquième roman. Élisabeth Crouzet-Pavan est professeur d’histoire à Sorbonne Université. Elle est l’auteur de nombreux livres consacrés à l’histoire de l’Italie des derniers siècles du Moyen Âge et de la première Renaissance. Son dernier ouvrage Venise XVe - XXIe a reçu le Prix du Livre d’Histoire de l’Europe 2022. Philippe Rahm est architecte, diplômé de l'École polytechnique fédérale de Lausanne et docteur en architecture de l'université Paris-Saclay. Il dirige le bureau Philippe Rahm architectes à Paris, actif dans les champs de l'architecture, de l'urbanisme et du paysage. Il est l’auteur du Jardin météorologique (B2, 2019), de l’Histoire naturelle de l'architecture : comment le climat, les épidémies et l'énergie ont façonné la ville et les bâtiments (Pavillon de l’Arsenal, 2020) et des Écrits climatiques (B2, 2020). Ernesto Ottone Ramirez est sous-directeur général pour la culture de l'UNESCO. Ernesto Ottone Ramirez a été ministre de la culture, des arts et du patrimoine du Chili de 2015 à 2018. Il a notamment créé un département des premiers peuples, une unité des migrants et a renforcé les lois sur les droits d'auteur et les protections du patrimoine.

Si la Saxe est restée une puissance de second rang au sein du Saint-Empire romain germanique, sa capitale, Dresde, se caractérise dès la Renaissance par sa splendeur architecturale et son rayonnement artistique. C’est plus particulièrement au XVIIIe siècle que deux souverains mécènes métamorphosèrent la cité en « Florence de l’Elbe ». Avec Philippe Poindront, historien de l’art.

De la Venise du XVIe siècle aux compositions de Nono et de Xenakis, les musiciens n’ont cessé d’explorer ce sujet de la spatialisation sonore. Les images de l’exposition « Venise révélée » qui invitent le visiteur à une immersion visuelle spectaculaire, sont accompagnées d’une envoutante composition musicale spatialisée, imaginée par David Chalmin. Immersion sonore, mise en scène spatiale, technologies 3D, la magie opère, ouvre de nouveaux espaces, et intensifie les sensations du visiteur. Autour de David Chalmin, compositeur et auteur de la musique de l’exposition, Franck Madlener, directeur de l’Ircam, et Zad Moultaka, compositeur et plasticien, commenteront cette mise en espace du son et évoqueront leurs plus récentes recherches et mises en œuvre dans ce domaine. Modération Marion Mirande, dramaturge, responsable éditorial à l’Opéra de Paris.

À partir du XVIe siècle, des objets naturels et des artéfacts venus de ce qui était alors appelé "les Indes" ont été collectés et exposés dans les Cabinets de curiosités. En s'intéressant plus particulièrement aux choses issues d'Amérique, cette conférence évoquera la dimension coloniale de ce collectionnisme, représentée notamment par l'iconographie des quatre parties du monde.

L’exposition numérique « Venise révélée » est présentée par le Grand Palais Immersif, dans un nouveau lieu spectaculaire : la salle modulable de l’Opéra Bastille. Au moyen d'images 3D inédites et surprenantes, de projections géantes, de dispositifs interactifs et innovants, l'exposition offre aux visiteurs une nouvelle perception de Venise. Elle permet de découvrir et de comprendre comme jamais, la splendeur et la complexité de cette ville hors norme.

Cabinets de curiosité, ménageries, récits des voyages lointains, représentations cartographiques… : les Occidentaux se sont passionnés pour ce qui n’était pas à l’image leur propre société. Ils ont largement tissé le monde à leur image, mais tout en européanisant l’humanité, ils ont tout autant mondialisé l’Occident. Partant des représentations du lointain, la conférence esquissera des perspectives pour un exotisme universel.

Écoutez la conférence inaugurale de l'exposition Miroir du monde au Musée du Luxembourg, du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023 ! L'exposition réunit une centaine d’œuvres et objets exceptionnels collectés entre le XVIe et le XVIIIe siècle par les puissants Princes électeurs de Saxe. Composée d’objets d'art, d’instruments et de livres scientifiques, de matériaux naturels et d’objets ethnographiques, la Kunstkammer ou « cabinet d’art » fut la première collection d’Europe à ouvrir ses portes au grand public qui la considérait comme un lieu de savoir et d’éducation.

L’exposition numérique « Venise révélée » est présentée par le Grand Palais Immersif, dans un nouveau lieu spectaculaire : la salle modulable de l’Opéra Bastille. Au moyen d'images 3D inédites et surprenantes, de projections géantes, de dispositifs interactifs et innovants, l'exposition offre aux visiteurs une nouvelle perception de Venise. Elle permet de découvrir et de comprendre comme jamais, la splendeur et la complexité de cette ville hors norme.

Conférence de Rebecca Benhamou, journaliste et écrivaine Chana Orloff fut une sculptrice de génie, l'amie des plus grands (Soutine, Modigliani, Apollinaire…) et la portraitiste du Tout Montparnasse des Années folles. Rebecca Benhamou est partie sur les traces de cette femme libre qui, après avoir fui les pogroms de Russie et les champs de Palestine, s'est fait une place au soleil en France avant de se retrouver, peu après sa disparition, au panthéon des étoiles oubliées.

Avec Lea Lootgieter, journaliste, et Pauline Paris, chanteuse, co-autrices Des dessous lesbiens de la chanson L'effervescence créatrice des artistes femmes au début du XXè siècle s'est exprimée dans les arts visuels comme dans la chanson. Cette conférence proposera une plongée dans la nuit parisienne des Années Folles, composée de femmes aux allures garçonnes, occupant la scène d'une façon nouvelle et interprétant des chansons aux multiples sous-entendus lesbiens.

Au cours de cette table-ronde, les chercheuses interrogeront les parcours et les pratiques des artistes femmes du XVIIIe siècle à nos jours au regard de l'histoire des femmes et au regard de l'histoire de l'art. Elles se demanderont notamment si toutes ces histoires singulières ne forment pas, finalement, une histoire collective. Modération : Geneviève Fraisse, philosophe de la pensée féministe,  CNRS / CRAL - EHESS.  Avec Martine Lacas, historienne de l'art   et commissaire d'exposition, Camille Morineau, conservatrice du  patrimoine et directrice d'AWARE, Lucia Pesapane, historienne de l'art et Mathilde Provansal, docteure en sociologie. Table-ronde organisée en partenariat avec AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions

Avec Camille Morineau, Conservatrice du Patrimoine et directrice d'AWARE, et Lucia Pesapane, historienne de l'art Dans les arts décoratifs, la photographie, la littérature et bien sûr la sculpture et la peinture, les pionnières ont été de toutes les modernités, qu'elles soient abstraites ou figuratives. Les commissaires de l'exposition expliqueront comment elles ont rassemblé, depuis des collections du monde entier, les chefs d'œuvre de ce moment exceptionnellement fécond.

L’artiste Anselm Kiefer dialogue avec Camille Morineau, conservatrice du patrimoine et directrice d’Aware (Archives of Women Artists Research & Exhibitions). Camille Morineau partage avec le public de l’exposition sa compréhension de l’œuvre d’Anselm Kiefer et questionne l’artiste sur son travail. Plasticien, mais aussi historien, philosophe et penseur, Anselm Kiefer évoque avec elle son rapport à l’art et au monde contemporain. La discussion est modérée par Chris Dercon, Président de la Rmn-Grand Palais et commissaire de l’exposition Anselm Kiefer. Pour Paul Celan.

Avec Arnaud Claass, photographe et théoricien de la photographie Cette conférence proposera une méditation sur la singularité stylistique de l'œuvre de Vivian Maier. Elle abordera sa façon unique d'élaborer, au hasard des rues, un « théâtre du monde » à la beauté parfois cruelle.

Avec Claude Massu, historien de l'architecture, professeur émérite à l'Université Paris1 Panthéon-Sorbonne Des banlieues résidentielles aux gratte-ciel du centre-ville en passant par les bords du lac Michigan, Vivian Maier s'est attachée à photographier sans relâche la ville de Chicago dans laquelle elle s'est installée dès 1956. Cette conférence retracera l'histoire architecturale exceptionnelle de cette ville.

Avec Gaëlle Josse, écrivain, et Manon Frappa, éditrice Dans Une femme en contre-jour, Gaëlle Josse part sur les traces de Vivian Maier, femme insaisissable, multiple, de ce destin qui s'écrit entre la France et l'Amérique, une vie de solitude, de pauvreté, de lourds secrets familiaux et d'épreuves. Au cours d'une discussion ponctuée de lectures, l'auteur partage avec le public l'histoire d'une femme libre, à la personnalité complexe et parfois déroutante, d'une perdante magnifique, qui a choisi de vivre les yeux grands ouverts, son rendez-vous manqué avec la gloire et, peut-être aussi, avec sa propre vie.

Avec Anne Morin, commissaire de l'exposition au Musée du Luxembourg (15 septembre 2021 - 16 janvier 2022) et directrice de diChroma photography Découverte pour la première fois en 2007, l'œuvre photographique de Vivian Maier surprend par son ampleur autant que par la constance et l'authenticité de la recherche dont elle témoigne. Au cours de cette conférence, la commissaire de l'exposition présentera le projet élaboré pour le Musée du Luxembourg, qui comprend de nombreuses images et archives inédites.

Alors que les historiens ont depuis longtemps déjà déplacé leur attention vers les multitudes, les anonymes, les classes sociales et les processus aux long cours, peut-on encore proposer de partager ces connaissances en entrant par les grands hommes et les grandes dates ? À quelles conditions ? Table ronde organisée en partenariat avec le quotidien d’idées A.O.C., avec : Romain Bertrand est historien, directeur de recherche au CERI-Sciences Po, spécialiste de l’Indonésie moderne. Il vient de publier : Qui a fait le tour de quoi ? L’affaire Magellan (Verdier) Anne Grolleron pilote notamment les documentaires d’histoire à Arte où elle est directrice adjointe de l’unité de programmes Culture et Société Philippe Forest est écrivain, et professeur de littérature à l’université de Nantes. Il vient de publier Napoléon ; la fin et le commencement (Gallimard) Arthur Chevallier est écrivain et éditeur. Il est co-commissaire de l’exposition Napoléon, et auteur dans le catalogue. On lui doit également Le Goût de Napoléon, publié au Mercure de France en 2019 et Napoléon et le bonapartisme, paru au Puf en janvier.

avec Martine Lacas, historienne de l'art et commissaire de l'exposition Comment redonner de la visibilité à des artistes qui en ont longtemps été privées ? Comment aborder leur oeuvre ? La commissaire de l'exposition revient sur la démarche scientifique et militante qui a prévalu à l'élaboration de cet événement.

Mettant en scène de nombreux chefs-d’œuvre et de spectaculaires reconstitutions, l’exposition Napoléon retrace les grandes étapes de la vie de l’Empereur. Elle dresse le portrait de ce personnage complexe et donne à comprendre cette période charnière de l’Histoire qui a façonné le monde d’aujourd’hui. Parcours, œuvres, propos : les commissaires présentent au public cette impressionnante exposition, conçue à l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon.

C’est la Nuit des musées ce samedi 14 novembre 2020, mais le Grand Palais est fermé au public... alors à vos casques pour écouter depuis chez vous ce qui se trame dans ses galeries ! Il suffit de glisser un casque sur ses oreilles et de se laisser porter dans une balade sonore et immersive de 5 minutes. Voici les cuivres sculptés de Sammy Baloji, l’exposition Noir & Blanc en cours de montage, et sous le clair de lune, la grande Nef où répète Boris Charmatz… Cette visite sonore est proposée par le Grand Palais, en partenariat avec Sonorium. Conception et réalisation : Sonorium et Rmn-Grand Palais Scenario : Sonorium et Malo Delarue Composition : Romain Debrie Sound design : Romain Debrie Ingénieur du son : Romain Debrie Voix off : Élodie Kimmel

avec Alain Sayag, conservateur honoraire du cabinet de la Photographie, Centre Pompidou, MNAM/ CCI et Catherine Örmen, conservatrice et historienne de la mode De la chronique mondaine à la photographie de mode pour les plus grands magazines, Man Ray a contribué à inventer un nouveau genre, largement influencé par le surréalisme. Cette conférence, donnée par les commissaires, vous présente les grands enjeux de l'exposition.

avec Ugo Bimar, youtubeur, auteur de la chaîne Confessions d'Histoire, Jean-Christophe Courtil, maître de conférences, Langue et Littérature latines, Université de Toulouse ; modération Virginie Girod, historienne, spécialiste de l’Antiquité Romaine Le marché aux esclaves se tenait-il dans la grand rue de Pompéi comme le montre le film de Schoedsach ? Les gladiateurs de battaient-ils dans l’arène contre des lions, comme on le voit dans le film de Marcel L’Herbier ? Sergio Leone était-il bien inspiré en dotant les patriciennes de si profonds décolletés et les centurions de jupettes aussi courtes ? La nuée ardente que fuit Kit Harington est-elle une reconstitution convaincante de ce qu’on vécut les pompéiens en 79 après JC ? En passant au crible quatre films, de 1935 à 2014, cette table ronde « Histoire et fiction » vous propose d’y voir plus clair, en allant au-delà des fantasmes hollywoodiens sur l’Antiquité et de la narration grand spectacle du drame qui a anéanti Pompéi.

par Eric Teyssier, historien, maître de conférences, Université de Nîmes Notre connaissance de la gladiature ne serait pas la même sans Pompéi. Comme tous les Romains, les habitants de cette cité romaine se passionnaient pour les combats de gladiateurs. Engloutie en 79, les fouilles permettent de découvrir une collection complète d'équipements intacts. Pompéi nous livre aussi un amphithéâtre qui fut parmi les premiers édifiés. Les murs de la ville sont également recouverts de centaines de graffiti, de peintures murales et d'inscriptions sur ce sujet. Spécialiste de la question, Eric Teyssier s'appuie sur ses sources multiples pour battre en brèche les nombreux mythes associés à ces combattants de l'arène.

par Julien Boislève, archéologue, toichographologue (spécialiste des enduits peints), Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) À partir des fresques antiques récemment découvertes en France, la conférence propose de se pencher sur la diffusion des modèles italiens, de Rome et de Pompéi, et leur réception par les populations locales, puis leur adaptation au fil des siècles, jusqu'à l'observation de quelques particularismes très localisés.

par Virginie Girod, historienne, spécialiste de l’Antiquité Romaine Mères castratrices, épouses débauchées, prostituées délurées ou sexe faible opprimé… Nous avons bien des clichés sur les femmes de l’Antiquité romaine. Et si une petite ville campanienne figée dans le temps par l’éruption du Vésuve en 79 apr. J.-C. nous permettait de déchirer nos images d’Épinal ? À travers les figures d’Eumachia, d’Aselina, de Julia Felix, de Sabine et de bien d’autres personnalités de toutes les conditions sociales, plongeons dans le quotidien des femmes romaines. Travailleuses, militantes politiques mais surtout amoureuses passionnées, les Pompéiennes étaient bien plus modernes qu’on ne le pense.

par Dominique Garcia, historien et archéologue, Président de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) En Gaule -avant et pendant la présence romaine- des évènements naturels ou d'origine anthropologique ont figé des lieux fréquentés par les populations. Pour les archéologues ces sites permettent de documenter de façon détaillée les modes de vie mais aussi les réactions humaines face au danger. Dans notre sol, ces fouilles récentes, préventives ou programmées, font échos à la spectaculaire documentation livrée à Pompéi.

Rencontre avec Olivier Bleys, écrivain, et Yomgui Dumont, illustrateur, auteurs de la bande dessinée Toulouse-Lautrec, Panneaux pour la baraque de la Goulue (Glénat, 2015). Modération par Frédéric Potet, journaliste au Monde. L’histoire est une intrigue policière : au début de l’année 1895, une sale affaire secoue le milieu de la nuit montmartroise et les soupçons se portent sur l’entourage de Toulouse-Lautrec... Le romancier, écrivain et scénariste Olivier Bleys a choisi les fameux panneaux peints de la baraque de la Goulue comme base de son récit et le dessin de Yomgui Dumont illustre à merveille l’enquête qui sera menée dans les coulisses du Moulin Rouge. Les deux auteurs invités à l’auditorium raconteront comment ils se sont emparés de l’œuvre de Lautrec destinée à décorer la baraque de la Goulue à la foire du Trône, et comment ils l’ont transposée avec humour et ferveur en bande dessinée.

Une conférence de Cécile Vincent-Cassy, hispaniste et historienne de l’art, Université Paris 13. C’est à Tolède que Greco a choisi de s’établir à partir de 1577. Cela peut surprendre. Alors que le roi Philippe II avait installé la capitale de la Monarchie à Madrid en 1561, Tolède, qui comptait environ 60 000 habitants, amorça son déclin à la fin du XVIe siècle. Malgré tout, elle défendit son passé de capitale du royaume wisigoth, son rang de première Église d’Espagne, son statut de civitas regia. Elle put pour cela compter sur Domenikos Theotokopoulos, El Greco, interprète de sa gloire dans ses différentes Vues, dans son Laocoon. À ses côtés, un important cercle d’hommes de lettres, dont il a été le portraitiste. Certains d’entre eux étaient très proches de l’archevêque et du chapitre de la cathédrale.

Une conférence de Jérémie Koering, chargé de recherche au CNRS, Centre André Chastel. Domenikos Theotokópoulos, dit El Greco, est, en raison de l’étrangeté de son parcours l’artiste le plus insaisissable de la Renaissance tardive. Peintre gréco-byzantin à ses débuts, converti au colorito de Titien et de Tintoret durant son séjour vénitien, il incarnera finalement l’art maniériste le plus radical lors de son installation définitive en Espagne. Or ce passage d’une pratique de la peinture à une autre ne laisse pas, aujourd’hui encore, de surprendre. Comment comprendre cet entremêlement des manières grecques et latines au moment même où celles-ci semblent s’exclure ? Quelle conception du faire artistique peut donc autoriser pareille porosité ? C’est en explorant la part italienne de l’œuvre de Greco que ces questions seront affrontées.

Conférence par Pascal Ory, historien. Toulouse-Lautrec n’est pas un contempteur. La société dont il témoigne, il en participe pleinement. Il se trouve, simplement, que ce n’est pas la bonne société mais celle de la « vie parisienne ». Rien de plus significatif, à cet égard, que sa position d’artiste attitré de La Revue blanche. Ses mécènes, les Natanson, tout comme l’extraordinaire phalange des collaborateurs de la revue et de ses éditions (de Debussy à Signac, en passant par Blum, Gide, Jarry ou Jules Renard) sont des non-conformistes et, quand il le faudra, des dreyfusards, mais aucunement des rebelles. La juste place d’un artiste « moderne », sans doute, mais résolument au centre de la périphérie.

Danièle Devynck, co-commissaire de l’exposition, s’entretient avec le chorégraphe Kader Belarbi, dont la création « Toulouse-Lautrec » sera dansée en mai 2020 au Théâtre du Capitole. Kader Belarbi a souvent lié danse et peinture. Pour son projet sur Toulouse-Lautrec - mai 2020 - coproduction du Capitole avec la Scène nationale d'Albi et le musée Toulouse-Lautrec, il travaille avec Bruno Coulais, compositeur, et Danièle Devynck, directrice du musée Toulouse-Lautrec d'Albi. Comment le chorégraphe imagine-t-il ce spectacle ? Entre deux répétitions de son « Casse-Noisette », Kader Belarbi a accepté de venir au Grand Palais évoquer son travail et dévoiler le cheminement artistique de cette l’aventure qui le lie depuis de longs mois à Toulouse-Lautrec.

Une conférence de Guillaume Logé, chercheur et conseiller artistique, docteur en esthétique, histoire et théorie des arts et docteur en sciences de l'environnement. A travers l'histoire, les deux grands maîtres de la Renaissance présentés cet automne au musée du Louvre et aux Galeries Nationales du Grand Palais ont régulièrement marqué de leur empreinte les artistes, jusqu'aux avant-gardes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, où les baigneuses de Cézanne, notamment, témoignent de l'actualité puissante de Greco, tout comme Léonard est une référence majeure pour Marcel Duchamp. Pourquoi, aujourd'hui, parler encore de Renaissance ? Comment ce concept vient-il à la rencontre des enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque ? Peut-on prétendre qu'une "Renaissance sauvage" émerge dans l'art contemporain et le design, signe d'un basculement possible de civilisation ?

Charlotte Chastel-Rousseau, co-commissaire de l’exposition Greco, s’entretient avec Gérard Garouste, figure majeure de la peinture française et grand admirateur de Greco. Gérard Garouste vit et travaille entre Paris et la Normandie. Peintre et sculpteur, il questionne les origines de notre culture, l’héritage des maîtres anciens et les mythes. Ses toiles, faites d’associations d’idées, sont tour à tour inquiétantes et joyeuses, peuplées d’animaux fantastiques et de différents personnages parfois proches de ceux de Greco. Ses sources mêlent la Bible, la culture populaire et les grands textes de Cervantès à Rabelais. La peinture espagnole, dont il aime la force, les couleurs, la profusion des noirs et le côté mystique a eu un rôle fondamental dans sa décision de devenir peintre.

Conférence par Thierry Dufrêne, professeur d’histoire de l’art, Université Paris Ouest-Nanterre. Dès 1907, le critique Mécislas Golberg affirmait : un cabaret éclairé à la chandelle évoque un Rembrandt mais quand il est éclairé au gaz, c’est un « Toulouse-Lautrec » ! Les contrastes de couleurs au Moulin Rouge, sur la scène de théâtre, dans la rue ouvrent sur une poétique du mouvement. Le monde des appareils (l’appareil photo, le vélo, l’automobile, la boîte à outils de l’ « artisan moderne » etc.) fait une entrée fracassante. La saisie du « moment fécond » par le regard du peintre, la culture de l’instantané, le décadrage de l’image et sa reproductibilité technique, à l’ère de l’industrie et de la publicité, tout montre qu’après l’Impressionnisme, un art « résolument moderne» se fait jour chez Toulouse-Lautrec.

Conversation entre Guillaume Kientz et Stéphane Guégan, commissaires des expositions « Greco » et « Toulouse-Lautrec. Résolument moderne ». Comme tout phénomène de redécouverte, celle de Greco a connu différents moments, différents acteurs et différentes motivations. Entre Manet et Picasso, Toulouse-Lautrec a joué un rôle peu visible aujourd'hui dans la renaissance du maître de Tolède. En renouant les liens, cette conférence propose de repenser le dialogue qui a toujours uni Greco aux modernes.

Présentation de l’exposition par Guillaume Kientz, Curator of European Art, Kimbell Art Museum, Fort Worth, Etats Unis, et Charlotte Chastel-Rousseau, conservatrice de la peinture espagnole et portugaise, Musée du Louvre, département des Peintures, tous deux commissaires de l’exposition. Cette rétrospective, organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, le musée du Louvre et l’Art Institute de Chicago est la première grande exposition monographique française consacrée au génie que fut Greco. Elle est l’occasion de redécouvrir, de Venise à Tolède, le parcours de cet artiste hors norme et le caractère novateur de son art. Montrant des œuvres fortes et décisives, l’exposition restitue au public une image juste, puissante mais aussi inattendue de Greco, un artiste plus humaniste que mystique, au tempérament fougueux, spirituel et littéraire. Un artiste intemporel frappé du sceau de la modernité.

Par Danièle Devynck, directrice du musée Toulouse-Lautrec, et Stéphane Guégan, conseiller scientifique auprès de la présidence des musées d’Orsay et de l’Orangerie, tous deux commissaires de l’exposition. Depuis 1992, date de la dernière rétrospective française de l’artiste, plusieurs expositions ont exploré l’œuvre de Toulouse-Lautrec dans le contexte de la « culture de Montmartre ». Entre peinture, littérature et nouveaux médiums, l’exposition du Grand Palais, qui réunit environ 200 œuvres, montre l’ampleur du travail de Toulouse-Lautrec et sa singularité. Elle met en lumière, au-delà du folklore du Moulin Rouge, les ambitions esthétiques, poétiques, voire politiques de l’artiste ; elle explique comment Toulouse-Lautrec, résolument moderne, s’inscrit comme un précurseur des mouvements d’avant-garde du XXe siècle.

Conférence par Cécile Pichon-Bonin, chargée de recherche au CNRS (Centre Georges Chevrier) et chercheuse associée au Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC). On a coutume de présenter le réalisme socialiste comme le style obligatoire de l’art officiel soviétique et de le résumer, en peinture, aux portraits de leaders politiques et à des tableaux d’histoire monumentaux, représentés dans une forme pompière, figée dès 1932. Mais d’où vient vraiment cette expression ? Désigne-t-elle certains sujets ? Des formes spécifiques ? Des références artistiques russes et/ou étrangères ? Cette conférence ouvrira vers une réalité complexe et nuancée. Elle privilégiera le point de vue de ces artistes, leurs réflexions picturales et les façons dont ils ont composé avec les contraintes d’ordre économique et idéologique.

Conférence de Gérard Conio, professeur émérite de l'Université de Nancy. Le constructivisme a été le dernier grand courant de l'avant-garde russe et il en a marqué à la fois l’aboutissement et le renouvellement. Il a été un grand moment de rupture avec la fin de la représentation et le passage à la construction puis à la production. Mais il s’est surtout affirmé comme un art du « projet » tourné vers un avenir à construire avec le mot d’ordre de « l’art comme construction de la vie » proclamé par Maïakovski dans le LEF, le Front gauche des arts, qui rassemblait tous les modes d’expression dans « la synthèse des arts ». On peut ainsi lui attribuer « la mort de l’art » et « le triomphe de l’art » et il a contenu en germe le foisonnement de l’art contemporain d’aujourd’hui.

Conférence par Béatrice Picon-Vallin, directeur de recherche émérite du CNRS Passionné des grandes formes théâtrales traditionnelles, érudit, musicien, désireux de transformer le théâtre et d’y accueillir un nouveau public, Vsevolod Meyerhold est un des premiers artistes à rejoindre le Parti communiste en 1918. Il lance l’Octobre théâtral, promulgue des principes radicaux et les applique dans ses spectacles. Sans grands moyens, il invente cependant toutes les formes scéniques du XXème siècle. Il est peu soutenu par le régime et le théâtre dont il a conçu les plans en fonction de ses expériences d’acteur et de metteur en scène ne verra jamais le jour. Il sera accusé d’abord d’être un « formaliste », puis un « ennemi du peuple ». Arrêté en 1939, fusillé le 2 février 1940, il disparaît de l’histoire après un jugement sommaire qui le condamne comme trotskiste et comme espion à la solde des Anglais et des Japonais… Il sera réhabilité en 1955.

Duo danse-récit écrit par Alice Zeniter (prix Goncourt des lycéens, 2017) et Orin Camus, chorégraphe de la compagnie Yma, Neil Armstrong, Buzz Aldrin, Michael Collins, Edgar Mitchell, James Irwin…ils sont douze a avoir posé le pied sur la Lune. A travers les corps et les mots, en convoquant la danse, le récit, et les scènettes, Orin Camus et Alice Zeniter explorent ce que peut être le rapport des astronautes à la Lune, à cette immensité de l'espace qui ne vient qu'après des années de répétitions et de confinement. Ils interrogent aussi la possibilité de vivre ce voyage dans les étoiles comme une expérience mystique ou romantique dans l'Amérique hystérique des années 60 et de la guerre froide. Ils se demandent ce qu'on peut faire après avoir marché sur la Lune. Echange avec les artistes et Jean-Philippe Uzan, astrophysicien, entre les deux représentations

Par Fabienne Stahl, chargée de la mission valorisation et rayonnement des collections au musée Maurice Denis. Les Nabis ont été profondément imprégnés par la musique. Passionnés par Beethoven, éblouis par l'art de Wagner, ils ont été étroitement liés au monde musical de leur temps, nouant de fécondes amitiés avec des musiciens et compositeurs, tels Ernest Chausson, Claude Debussy ou Claude Terrasse. L'inspiration musicale, sensible de leurs débuts à leur maturité, trouve sa pleine expression dans les décors, dont le plafond de la salle du Théâtre des Champs-Élysées est un des exemples majeurs.

Projection des trois premiers épisodes de la série créée par Sylvia Anderson et Gerry Anderson, 1975, avec Martin Landau et Barbara Bain (tous droits réservés) Le 9 septembre 1999, John Koenig prend le commandement de la base lunaire Alpha. Héléna Russel et Victor Bergman, les deux experts scientifiques de la base, cherchent les causes d’une série de morts violentes parmi les astronautes et le personnel d’Alpha…. Qu’importe la vraisemblance scientifique de ce feuilleton télévisé ! Les décors, la musique, les effets spéciaux et bien sûr l’interprétation magistrale des acteurs de Cosmos 1999 entraînèrent toute une génération de fans dans cette palpitante aventure lunaire.

Conférence par Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA de Saclay, président du festival « Les Utopiales » Objet céleste le plus proche de la Terre, visible de tous et pourtant inaccessible, la Lune a nourri les premières envies de voyage spatial, les premières spéculations aussi. L’idée d’un voyage vers la Lune est ancienne et a traversé la littérature de l’Antiquité à nos jours. À l’heure où nous fêtons les 50 ans du premier pas humain sur la Lune et où la société américaine SpaceX a annoncé avoir conclu un contrat pour envoyer des passagers payants autour de notre satellite, reprenons depuis le début et faisons un petit tour littéraire et cinématographique des voyages vers la Lune et des moyens pour y parvenir.

Conférence d'Élise Dubreuil, conservateur en charge des arts décoratifs au musée d'Orsay Les Nabis cherchaient à créer pour leurs contemporains un décor moderne. Mais à quoi ressemblaient les intérieurs parisiens dans lesquels ces artistes évoluaient à la fin du XIXè siècle ? Comment se situent leurs recherches dans le grand mouvement de rénovation des arts décoratifs qui marque leur époque ? Ce sont quelques-unes des questions qui seront abordées lors de cette conférence.

Une conférence de Sébastien Fontaine, responsable de l’Unité Astronomie du Palais de la découverte Bien avant d’y poser le pied, notre satellite a fait l’objet de nombreuses observations. Tôt dans l’Histoire, son mouvement a été utilisé pour mesurer le temps et l’évolution de son aspect a enthousiasmé les savants et les poètes du monde entier. Aujourd’hui encore, notre satellite est méticuleusement étudié depuis la Terre. Il est même plaisant de se perdre au fond de ses cratères et dans ses massifs montagneux, depuis son jardin, l’œil fixé au télescope ! Parfois discrète, parfois éblouissante, la Lune n’est jamais la même et elle devient même une véritable « star » lorsqu’elle occulte le Soleil et transforme le jour en nuit…Ces différents champs de recherches seront évoqués durant cette conférence où la Lune apparaîtra comme un astre fascinant qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets.

Conférence par Hubert Le Gall, designer, scénographe de l'exposition "Les Nabis et le décor", du 13 mars au 30 juin 2019 A la fin du XIXè siècle, les recherches des Nabis s'inscrivent dans le contexte d'un très grand dynamisme en matière d'art décoratif. Comment Hubert Le Gall, designer contemporain qui a donné le titre d'Éternel printemps à une récente exposition de son travail d'après un célèbre ensemble de Maurice Denis, perçoit-il ces œuvres ?

Découvrez la première exposition consacrée aux décors nabis avec celle qui l'a conçue et apprenez-en plus sur ces œuvres qui abolissent la frontière entre arts décoratifs et Beaux-arts, ainsi que sur la façon dont des ensembles souvent dispersés ont pu être rassemblés le temps de l'exposition.

Une conférence de Jaques Rancière, philosophe. La notion d’art communiste est problématique. Car l’idée du communisme est celle d’une société abolissant la division et la hiérarchie entre les différentes formes de l’activité humaine. L’artiste communiste veut supprimer l’art comme réalité séparée, pour l’identifier directement à la construction des formes sensibles du monde nouveau. Mais l’art peut-il se supprimer sans faire œuvre de cette disparition ? Et ce communisme esthétique est-il compatible avec celui des stratèges de l’édification communiste ?

Par Alexia Fabre et Philippe Malgouyres, commissaires de l'exposition Les 50 ans de l’aventure lunaire offrent l’occasion d’étudier, de présenter et de célébrer la longue histoire qui relie les hommes à cet astre familier à travers les œuvres d’art et les objets qui ont incarné les innombrables visions et sentiments qu’il a inspirés. Le parcours propose un voyage sur la Lune à travers ses dimensions réelles et imaginaires. Chacune de ses étapes fait voyager le visiteur dans le temps depuis l’antiquité jusqu'à nos jours, avec des œuvres essentiellement produites en Europe mais venant aussi des civilisations africaines, arabes et extrême-orientales. L’exposition présente également des instruments scientifiques qui témoignent de nos recherches et de nos connaissances sur la Lune.

Épisode 5 : Projet chinois pour éclairer la Terre (Chine, 2020). "Fous de Lune – Chronologie d’un fantasme" est une série sonore immersive en 5 épisodes qui vous embarque dans les fantasmes de l’homme sur la Lune à travers le temps, de l’invention de l’astronomie au projet chinois de fabrication d’une seconde Lune. Une création originale réalisée à l’occasion de l’exposition « La Lune. Du voyage réel aux voyages imaginaires » du 3 avril au 22 juillet 2019 au Grand Palais.

Épisode 4 : Le tourisme de l’espace à la portée des milliardaires (2014-2015) "Fous de Lune – Chronologie d’un fantasme" est une série sonore immersive en 5 épisodes qui vous embarque dans les fantasmes de l’homme sur la Lune à travers le temps, de l’invention de l’astronomie au projet chinois de fabrication d’une seconde Lune. Une création originale réalisée à l’occasion de l’exposition « La Lune. Du voyage réel aux voyages imaginaires » du 3 avril au 22 juillet 2019 au Grand Palais. À suivre (épisode 5) : La Lune made in China (Chine, 2020)

Épisode 3 : Évocation de la face cachée de la Lune et des lunatiques de la sortie de l’album des Pink Floyd en 1973 à l’alunissage de la sonde chinoise en janvier 2019. "Fous de Lune – Chronologie d’un fantasme" est une série sonore immersive en 5 épisodes qui vous embarque dans les fantasmes de l’homme sur la Lune à travers le temps, de l’invention de l’astronomie au projet chinois de fabrication d’une seconde Lune. Une création originale réalisée à l’occasion de l’exposition « La Lune. Du voyage réel aux voyages imaginaires » du 3 avril au 22 juillet 2019 au Grand Palais. À suivre (épisode 4) : Les touristes de l’espace (2014-2015).

Épisode 2 : De Jules Vernes à Neil Armstrong, une courte histoire des lois de l’attraction (aux alentours de 1877). "Fous de Lune – Chronologie d’un fantasme" est une série sonore immersive en 5 épisodes qui vous embarque dans les fantasmes de l’homme sur la Lune à travers le temps, de l’invention de l’astronomie au projet chinois de fabrication d’une seconde Lune. Une création originale réalisée à l’occasion de l’exposition « La Lune. Du voyage réel aux voyages imaginaires » du 3 avril au 22 juillet 2019 au Grand Palais. A suivre (épisode 3) : La face cachée de la Lune (1973).

Episode 1 : Quand la fiction fait avancer la connaissance du cosmos (aux alentours de 1608) "Fous de Lune – Chronologie d’un fantasme" est une série sonore immersive en 5 épisodes qui vous embarque dans les fantasmes de l’homme sur la Lune à travers le temps, de l’invention de l’astronomie au projet chinois de fabrication d’une seconde Lune. Une création originale réalisée à l’occasion de l’exposition « La Lune. Du voyage réel aux voyages imaginaires » du 3 avril au 22 juillet 2019 au Grand Palais. À suivre, l'épisode 2 : On s'envole vers la lune ! (aux alentours de 1877)

Par Nicolas Liucci-Goutnikov, conservateur au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, commissaire de l’exposition. A travers une série d’œuvres majeures, l’exposition relate l’histoire artistique de la jeune Russie soviétique née avec la révolution d’octobre 1917. Elle montre à quel point le bouleversement de l’ordre social a eu des répercussions déterminantes sur la création artistique et comment nombre d’artistes ont adhéré au projet communiste. Elle décrit comment la mise en place progressive du régime stalinien mit fin aux débats suscités par les différents les secteurs de la création et comment le réalisme socialiste devint, dès la fin des années 20, la seule doctrine esthétique autorisée pour l’édification de la nouvelle patrie du socialisme.

Embarquez pour un voyage autour de la lune fantasmée avec le premier podcast natif de la Rmn-Grand Palais, à l'occasion de l'exposition "La Lune" (Grand Palais / 3 avril - 22 juillet 2019) ! 5 épisodes pour traverser 5 siècles allant de l’invention de l’astronomie au projet chinois de création d’une deuxième Lune pour illuminer la terre.

« Je ne fais aucune différence entre peinture et poésie »   J’étais très déprimé et déconcerté. (…) Je vivais à l’Hôtel Récamier, Place Saint-Sulpice. Ce n’était pas loin de la rue des grands Augustins où j’avais l’habitude d’aller manger dans un bistrot, « La grenouille ». Un jour en sortant, j’ai trouvé par terre une bouteille cassée enveloppée dans du papier. Et je me suis dit que j’allais faire une nature morte avec cette bouteille. J’ai sûrement mis le vieux soulier en pensant aux souliers de Van Gogh…Joan Miró   A l’occasion de la 3e édition de la Nuit de la lecture du 19 janvier 2019, le comédien Nicolas Struve a animé un atelier où chacun a pu lire ou écouter Miró.

Conférence par Sophie Orlando, historienne de l’art, professeure de théories de l’art, Villa Arson Pourquoi les images de Michael Jackson marquent-elles l’espace artistique ? La pluralité des représentations médiatiques de Michael Jackson et leurs usages par les artistes sont à lire dans le cadre des débats militants et théoriques sur les identités politiques des années 1970 à nos jours. Les artistes se saisissent des myriades de facettes de cette « figure » et produisent des interprétations qui sont parfois en contradiction avec les revendications d’une culture noire africaine-américaine ou d’un mouvement « post-black ». La grande variété des lectures des représentations de l’artiste pop en fait le symbole de la marchandisation d’une culture occidentale à portée universelle. Peut-on parler de « carrière post-mortem » de cette figure prolixe dans le champ des arts visuels?

Avec Nicholas Zmelty, maître de conférences à l'Université de Picardie Jules Verne. À la fin des années 1890, Alphonse Mucha s'impose comme le maître absolu de l'affiche Art nouveau. Avec son style si personnel qui conjugue ornementation foisonnante et figures féminines au charme envoûtant, il s'assure une renommée sans pareille même si d'aucuns l'accusent d'avoir sacrifié son talent sur l'autel du profit. À travers un panorama de la diversité de l'affiche fin de siècle, cette conférence mettra en lumière la singularité des œuvres de Mucha et questionnera la complexité des relations entre art et publicité.

Conférence par Isabelle Petitjean, docteure ès Musicologie, musiques actuelles, Université de Paris-Sorbonne Michael Jackson ne nous a pas confié une production, mais une Création, un Leg. Une oeuvre polyglotte et riche qui continue à toucher et à fédérer un public éclectique sans précédent. Un Corpus toujours vivant, en devenir... Novateur, avant-gardiste, il s’est aussi tourné vers les Maîtres. De même que sa musique renvoie à Beethoven ou à Moussorgski, son visuel de Dangerous cache des références à Bosch et à Bruegel, You are not alone renvoie à Maxfield Parrish, Scream à Münch… Un véritable jeu de piste conçu par un esprit intégratif, respectueux de toutes les cultures et porteur d’un message charismatique fraternisant qui attend d’être décrypté.

Avec Anna Pravdová, conservatrice à la Galerie nationale de Prague. Comme Mucha, de nombreux artistes tchèques sont venus se former à Paris ou tenter leur chance sur la scène artistique de la capitale à partir de la deuxième moitié du XIXè siècle. Spécialiste de la diaspora artistique tchèque, Anna Pravdová vous fait découvrir ces artistes célèbres ou moins connus ainsi que leurs œuvres, de la fin du XIXè siècle à la Deuxième Guerre mondiale.

Conférence par Patrick Barbier, historien de la musique et professeur, Université Catholique de l'Ouest La République de Venise vit au XVIIIe siècle ses dernières heures de gloire. Jamais on ne s’est autant diverti, jamais la fête et la musique n’ont occupé une telle place dans la vie quotidienne. Le Carnaval (qui dure entre cinq et six mois), les fêtes officielles, le jeu, mais aussi les concerts, les cérémonies religieuses et l’opéra provoquent l’admiration et l’envie des étrangers. Vivaldi, dont le nom est inséparable de Venise, écrit ses concertos pour les jeunes orphelines de la Pietà et cumule les fonctions de prêtre, professeur, compositeur et imprésario. Dans cette conférence, grâce aux images et aux extraits musicaux, Patrick Barbier fait revivre l’atmosphère de cette ville incomparable et le rôle capital qu’elle a joué dans le domaine musical.

Réécoutez la playlist de la soirée "Autour du tatouage" qui a eu lieu le 24 novembre 2018 au Musée du Luxembourg dans l'exposition Alphonse Mucha Les amateurs de tatouages ou simple curieux, ont assister en direct à la création d'un dessin de tatouage original inspiré des œuvres de l'exposition et découvrez, au travers de photographies, comment le travail de Mucha a influencé cet univers.

Conférence par Dominique Kalifa, professeur à l'université Paris 1 Panthéon - Sorbonne Pensée par Walter Benjamin comme la capitale du XIXe siècle, Paris, rénovée et "embellie" par le baron Haussmann s'impose aussi comme l'un des phares du XXe siècle naissant. L'éclat de la République, la puissance internationale et l'extraordinaire vigueur de sa création culturelle en font un lieu majeur de l'innovation. Cette conférence évoquera le contexte dans lequel évolue Mucha, alors que Paris attire artistes, intellectuels, étudiants et entre dans un nouveau siècle auquel elle entend bien imposer sa marque.

Conférence par Elena Juncosa Vecchierini, directrice de la Fondation Mas Miró à Mont-roig del Camp. Le Mas Miró se situe à Mont-roig del Camp, une petite ville de la région de Tarragone. Il a le privilège d'avoir été la maison et l'atelier de l'artiste mais aussi le modèle de « La Ferme », la création la plus emblématique de l’époque figurative de l'artiste. C'est là qu'en 1911, après une maladie, l'artiste a décidé de se consacrer à la peinture. Mais c'est aussi dans ce cadre que son œuvre postérieure a germé et mûri et que s’est esquissé le symbolisme complexe de son langage.

Rencontre autour de la céramique avec Joan Punyet Miró, petit-fils de Miró, et Joan Gardy Artigas, sculpteur et collaborateur de l’artiste. Miró, à partir de 1945, développe de nouvelles approches de son art. Avec la complicité de son ami Josep Llorens Artigas, céramiste et professeur aux Beaux-Arts de Barcelone, il se passionne pour la poterie et la céramique. La modestie des matériaux et la part aléatoire de la création par le feu stimulent l’énergie créatrice de Miró. Dans les années 60, Joan Gardy Artigas, alors âgé de 20 ans, prend le relais de son père. Il réalisera toutes les céramiques de Miró et de nombreuses sculptures en bronze. Cette rencontre propose aux visiteurs un moment privilégié avec deux proches de Miró.

Présentation par Vanessa Desclaux, commissaire associée pour l’exposition au Grand Palais Peintures, dessins, sculptures, photographies, vidéos ou performances, Michael Jackson est l’une des personnalités les plus représentées au monde. L’exposition, qui accueille plus d’une quarantaine d’artistes des années 1980 à aujourd’hui, suit la trajectoire du jeune garçon surdoué devenu une légende mondiale et fait émerger les enjeux esthétiques, culturels, sociaux et politiques de son œuvre en écho à son époque. A travers le prisme de l’art contemporain, l’exposition questionne la trajectoire singulière de cet artiste africain-américain hors norme et l’impact de son œuvre dans la culture actuelle.

Conférence par Elisabeth Crouzet-Pavan, historienne du Moyen Âge et professeur, Sorbonne Université Lettres Prenant appui sur certaines des œuvres exposées, cette conférence présentera Venise dans sa durée historique. On fera donc resurgir la ville dans l’organisation de ses canaux, de ses places et de ses ruelles, dans son décor de maisons, de palais et d’églises. Mais on évoquera aussi les vies successives d’une métropole qui domina la Méditerranée orientale et les échanges maritimes avant de devenir, à l’âge moderne, une des capitales européennes de la culture et des arts.

Conférence par Elisa Sclaunick, docteur ès Lettres, Université Paris Diderot. Miró est souvent qualifié de « poète », son langage et son univers de « poétiques ». Cette abolition des frontières entre les arts visuels et la poésie habite nombre de textes critiques sur l’œuvre du maître catalan ; elle est au centre de cette conférence. La fréquentation des textes et des poètes laisse une trace dans l’œuvre, érige la poésie en horizon de la peinture et impose un idéal : vivre en poète, pendant la période surréaliste notamment. Miró est-il pour autant poète ? La lecture des écrits du peintre sur la toile ou dans ses marges (celles du titre inscrit sur le cartel, des carnets...) suggère qu'il s'agit moins d'une abolition des frontières que d'une collision entre les arts visuels et la poésie. Les poèmes sont des puits d'images. L'artiste ne cesse d'être plasticien, avide des mots des écrivains avec lesquels il fait régulièrement - et tout au long de sa vie - œuvre commune au sein du livre, cet espace de rencontre et de confrontation.

Conférence par Stéphane Loire, conservateur général du patrimoine, adjoint au directeur du Département des peintures, Musée du Louvre Le XVIIIe siècle représente un moment particulièrement brillant pour l'histoire de la peinture à Venise. S'inspirant d'une riche tradition locale, plusieurs générations de peintres d'un excellent niveau contribuent à son prestige. Travaillant pour des commanditaires locaux ou pour des cours étrangères dans toute l'Europe, les peintres d'histoire remportent de brillants succès en renouvelant les formes du grand décor ; parallèlement, les paysagistes contribuent à diffuser l'image de Venise dans des vedute topographiquement exactes, mais aussi dans des caprices imaginaires.

Présentation de l’exposition par Jean-Louis Prat, historien de l’art, membre du Comité Joan Miró, ami de l’artiste et commissaire de l’exposition Miró est l’un des artistes les plus audacieux du XXe siècle. Grâce à cette exposition qui rassemble peintures, dessins, céramiques et sculptures, un panorama exceptionnel de son œuvre est présenté au Grand Palais. Jean-Louis Prat, membre du Comité Joan Miró et ami de l’artiste a réuni des pièces majeures qui mettent en lumière l’évolution technique et stylistique de l’artiste. Ami des poètes plus encore que des peintres, Miró a inventé un langage poétique qui lui est propre et qui sera déterminant pour l’art contemporain.

En présence de Tomoko Sato, conservateur de la Fondation Mucha, commissaire de l'exposition et Emmanuel Coquery, directeur scientifique de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais. Première grande exposition consacrée à Alphonse Mucha à Paris depuis près de quarante ans, la rétrospective du Musée du Luxembourg permet de découvrir les différentes facettes de cet artiste prolifique. Tomoko Sato et Emmanuel Coquery vous font entrer dans les coulisses de l'exposition.

Par Guillaume Cassegrain, professeur d’histoire de l’art moderne à l’Université Grenoble Alpes. Le jeune Tintoret a attentivement regardé les sculptures, contemporaines ou antiques présentes dans sa ville, ou connues par des dessins et gravures. Travaillant à partir de ce modèle, il a inventé des compositions singulières où le relief, les raccourcis donnaient à sa peinture une dimension sculpturale originale.

Présentation de l’exposition par Catherine Loisel, conservateur général du patrimoine et commissaire de l’exposition Éblouissante Venise !, au Grand Palais du 26 septembre 2018 au 21 janvier 2019. Singulière par son architecture et ses institutions la Cité des Doges est encore une ile au XVIIIe siècle. Attirés par le faste de ses fêtes, la musique omniprésente, la gaieté du Carnaval et les prestigieuses œuvres d’art de la Renaissance, les voyageurs ont laissé, au travers de leurs lettres et mémoires, des témoignages vivants de la Sérénissime. En s’appuyant sur une large sélection d’objets, de tableaux, de sculptures et dessins l’exposition a pour ambition d’offrir aux visiteurs la perception de la réalité de la vie de la République au cours du dernier siècle de son histoire.

Par François Boespflug, théologien, historien de l’art et des religions, professeur émérite de l’université de Strasbourg, titulaire de La Chaire du Louvre 2010. Venez percer les secrets de cette peinture par laquelle le jeune Tintoret rivalise avec ses illustres aînés sur un sujet très populaire à l'époque : un épisode de l'enfance du Christ tiré de l'Evangile de Saint Luc.

Conférence par Jean-Gabriel Ganascia, professeur à l’université Pierre et Marie Curie, chercheur en intelligence artificielle, président du comité d’éthique du CNRS Trois questions qui ont trait à la créativité seront abordés : trois questions déroutantes qui mettent en regard nos propres capacités créatives et celles des machines, trois questions dont l’élucidation devrait permettre de mieux comprendre nos facultés imaginatives en les confrontant avec celles, supposées, des ordinateurs. La première porte sur la possibilité d’une étude scientifique de la créativité, ce qui semble problématique au vu de la spontanéité même de la créativité. La deuxième envisage l’utilisation des machines pour comprendre la notion de créativité, ce qui heurte, là encore, notre intuition, tant la création paraît échapper à tout déterminisme mécanique. Enfin, la troisième explore les éventuelles capacités créatrices des machines. Point n’est besoin de dire à quelle point cette dernière choque toujours, même s’il ne devrait plus y avoir de tabou dans ce siècle.

Le double jeu de la créativité des robots Conférence par Laurence Devillers, professeur à l'université Paris-Sorbonne, chercheur au Limsi du CNRS et membre de la CERNA, commission de réflexion sur l'Ethique de la recherche en sciences et technologies du Numérique d'Allistène Le visiteur de l’exposition, confronté à ces œuvres fascinantes, se demande ce qu’il regarde. Comment perçoit-il ces créations issues d'une collaboration entre artistes et logiciels ? Comment réagit-il à l'interactivité qu'elles requièrent ? Quelles émotions développe-t-il devant les capacités « artistiques » de l'Intelligence artificielle ? Laurence Devillers, spécialiste des dimensions affectives et sociales dans les interactions humain-machines, explore nos relations avec les robots.

Conférence par Jean-Claude Heudin, professeur et chercheur en Intelligence Artificielle ; fondateur de Artificial-Creature.com Lorsque l’on pose la question de la différence entre l’homme et la machine, on obtient généralement cette réponse : les machines peuvent être intelligentes, mais elles sont incapables de créer quelque chose de nouveau et elles n’ont aucune émotion. Dans cette conférence, nous explorons ces deux idées reçues afin de comprendre si une machine créative et dotée d’émotions est une utopie ou bien si elle est envisageable. Nous verrons que les réponses sont parfois surprenantes et plus complexes qu’il n’y parait.

Conférence par Emmanuel Pernoud, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Avant de devenir l’un des premiers peintres abstraits, Kupka se fit connaître par de féroces caricatures parues dans « L’Assiette au Beurre » et d’autres journaux satiriques. Entrer dans l’avant-garde, c’était rompre avec cette imagerie sociale, quitter l’illustration pour le « fait pictural ». Comment penser le rapport entre des productions si différentes et chronologiquement si proches dans le parcours de Kupka ? Nous tenterons d’apporter des réponses à cette question qui concerne bien d’autres artistes de la même génération.

Conférence par Pascal Rousseau, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne Au Salon d'Automne de 1912, František Kupka présente « Amorpha, fugue à deux couleurs », une imposante composition construite sur un pur jeu d'arabesques, sans aucun référent figuratif. Retour sur la réception critique de cette œuvre pionnière dans l'épopée des premiers pas de l'abstraction, mais aussi sur le contexte culturel permettant d'expliquer ce geste de rupture qui est loin d'être isolé.

Présentation de l’exposition par Laurence Bertrand Dorléac, professeur d’histoire de l’art et Jérôme Neutres, directeur de la stratégie et du développement à la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, tous deux commissaires de l’exposition. Des œuvres d’art faites par des machines, elles-mêmes inventées par des artistes, l’histoire de l’art n’échappe pas à la révolution numérique. Avec l’avènement de l’intelligence artificielle est né le rêve d’un robot artiste auquel l’homme déléguerait le geste créatif. L’exposition « Artistes & Robots » ouvre un champ d’exploration inédit et propose une immersion interactive dans le futur de la création contemporaine.

Présentation de l’exposition par les trois commissaires : Brigitte Leal, conservateur général, directrice adjointe du musée national d’art moderne au Centre Georges Pompidou, Markéta Theinhardt, historienne de l’art, Sorbonne Université, et Pierre Brullé, historien de l’art František Kupka est né en Bohème en en 1871. Après avoir étudié à Prague et à Vienne, il se fixe définitivement à Paris en 1895. De ses recherches sur les rapports de couleurs, les formes géométriques, la décomposition du mouvement et de la lumière naitra l’art abstrait dont il sera l’un des pionniers. Au départ figurative, l’œuvre de Kupka, deviendra résolument abstraite au tournant des années 1910. Passionné par la philosophie, les sciences, les religions, la poésie et la musique, il poursuivra ses explorations formelles et ses recherches théoriques sur l’art, en restant volontairement à distance de tout mouvement artistique, jusqu'à sa mort en 1957.

Invité : Damien Deroubaix, artiste ; conversation menée par Claire Bernardi, co-commissaire de l'exposition Damien Deroubaix est né à Lille en 1972. Il a quitté Berlin en 2009 pour installer son atelier dans une vieille maison à Meseinthal en Moselle. En 2015, il réalise une variation du chef-d’œuvre peint par Gauguin en 1897 D'où venons-nous, que sommes-nous, où allons-nous ?

Julien Bastoen, Enseignant-chercheur à l'École Nationale Supérieure d'Architecture Paris-Belleville. Des deux cycles commandés à Rubens par Marie de Médicis, en 1622, seul celui consacré à la reine fut exposé au palais du Luxembourg, avant d'être transporté au palais du Louvre. Aubaine ou cadeau empoisonné, retour sur une aventure artistique... autant que muséographique.

Invitée : Zoé Valdés, écrivain ; conversation menée par Caroline Broué, journaliste, productrice de « La Matinale du samedi » sur France Culture Romancière, poète, scénariste, Zoé Valdés est née à Cuba en 1959 et vit exilée en France depuis 1995. Auteur de nombreux ouvrages, Le Néant quotidien, La Douleur du dollar, La Fiction Fidel ou Danse avec la vie… elle a écrit à l’occasion de l’exposition, Et la terre de leur corps, un beau texte implacable dans lequel elle brosse un Gauguin à l’agonie, assailli par ses souvenirs.

Bénédicte Lecarpentier-Bertrand, docteur en histoire moderne, Université Paris-Est, CRHEC. Comment le pouvoir se manifeste-t-il dans le portrait ? Costumes, bijoux, fraises, armures, découvrez ces attributs du pouvoir et leurs significations.

Nadeije Laneyrie-Dagen, professeure d'histoire de l'art à l'Ecole normale supérieure. Quelle place occupent les portraits princiers dans l’oeuvre de Rubens ? Quelle est leur destination, comment sont-ils diffusés et emploient-ils les mêmes ressorts esthétiques que les portraits intimes réalisés par le peintre ?

Conférence par Philippe Dagen, professeur, critique d’art et écrivain.    La gloire et la légende de Gauguin tiennent évidemment  à ses longs voyages et séjours en Océanie et à l'exaltation de la vie « sauvage » et « primitive » dans ses œuvres peintes et sculptées. Mais s'agit-il véritablement  d'exaltation  ou d'une forme de reconstitution bricolée et hétéroclite? D'une expérience de l'altérité ou d'une désillusion sans solution ? Gauguin est-il le poète de l'ailleurs et de « l'atelier des Tropiques » ou le contemporain consterné de la colonisation et de l'acculturation ?

Conférence par Philippe Peltier, conservateur général du patrimoine, responsable de l'unité patrimoniale Océanie - Insulinde au musée du quai Branly. Quelques jours avant l’arrivée de Gauguin à Tahiti, un peintre américain, John La Farge, quittait le port de Papeete. Il emportait dans ses valises un nombre considérable de dessins et d’aquarelles. Comme La Farge, Gauguin fut confronté à un monde qu’il ne connaissait pas, aux traces d’un Paradis perdu, à un temps mythique qui se dérobait. Tous deux, pour rendre compte de ce monde, inventèrent des images où se côtoient scènes quotidiennes, images exotiques et références savantes. La comparaison de certaines de leurs œuvres permet de comprendre ce que Gauguin voulut achever dans sa peinture, sa vision philosophique d’un monde idéal tel qu’il voulait la léguer aux sociétés futures.

Rencontre avec Jean-Baptiste Huynh, photographe, entretien mené par Jérôme Neutres co-commissaire de l’exposition Jean-Baptiste Huynh est né en France, en 1966, de mère française et de père vietnamien. Autodidacte, il développe une écriture photographique personnelle, épurée, intemporelle, déclinée à travers des thématiques variées : le portrait, le nu, la nature morte, les symboles spirituels et œuvres d’art emblématiques. Ses recherches sont principalement centrées sur le regard, l’altérité et la relation à l’infini. En 2006, l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts présente une rétrospective de ses portraits. En 2012, le Musée du Louvre lui consacre une exposition personnelle sur son étude de la lumière, rassemblant ses séries sur le feu, les crépuscules, les miroirs archéologiques, accompagnées de ses photographies inédites, inspirées des collections du musée. En 1999, il rencontre Irving Penn qui réalise son portrait en 2006. Pendant 10 ans, ils entretiennent une amitié particulière nourrie de nombreux échanges sur la photographie.

Rencontre débat avec Francis Giacobetti, photographe, entretien mené par Jérôme Neutres, co-commissaire de l’exposition Né en 1939, Francis Giacobetti est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands photographes contemporains; il bénéficie d'une reconnaissance mondiale et a reçu des récompenses prestigieuses pour son travail en tant que photographe et directeur artistique. La sensibilité esthétique et le raffinement visuel caractérisent sa longue -50 ans- et productive carrière. Les photographies de Giacobetti sont exposées dans les plus grands musées du monde. Maître de la lumière, grand directeur artistique, ses exceptionnelles compositions picturales intriguent autant qu'elles attirent.

Conférence par Vincent Gille, conservateur du patrimoine, Maison de Victor Hugo De Paris à Lima, de la marine à la bourse, de Panama à Pont-Aven, de la céramique à la peinture, de la Provence aux Marquises, la vie de Paul Gauguin ressemble à une quête sans fin, extrêmement solitaire, orgueilleuse et misérable, d'un Eden aussi merveilleux qu'inaccessible. « Je suis un sauvage », disait-il. Il faut le suivre dans ses errances, dans ses colères, dans ses enthousiasmes, dans son travail quotidien, pour mesurer ce qu'est vraiment la vie d'un peintre qui croit, seul contre tous, à la vérité de son œuvre.

Invité : Jean-Luc Monterosso, directeur de la Maison Européenne de la Photographie, entretien mené par Gabriel Bauret, spécialiste de la photographie En donnant une visibilité toujours plus grande à la photographie, Jean-Luc Monterosso est l’un de ceux qui ont contribué sans relâche à l’imposer comme une discipline artistique à part entière. Jean-Luc Monterosso débute sa carrière au Centre Pompidou en 1974 comme responsable de la division audiovisuelle et assure parallèlement une chronique photo au Quotidien de Paris. En 1980, il créé le Mois de la photo et l’Espace photographique de Paris. Sur sa proposition, la Ville de Paris lance le chantier de la MEP dont il dirige les travaux puis l’ouverture, en 1996. La MEP possède une importante collection de photos d’Irving Penn constituée d’une part par des acquisitions et, d’autre part, par une donation.

Par Claire Bernardi et Ophélie Ferlier-Bouat, toutes deux conservateurs au musée d’Orsay et commissaires de l'exposition Avec plus de 200 œuvres présentées et un grand nombre de prêts exceptionnels, « Gauguin l’alchimiste » est une immersion inédite dans le travail de l’artiste. Peinture, gravure, sculpture, dessin, céramique, Gauguin s’exprime sur tous les matériaux et explore toutes les disciplines. S’il reste dans l’imaginaire collectif le peintre des tropiques, l’exposition met l’accent sur l’étonnant processus de création de l’artiste, la récurrence de ses motifs et la remarquable complémentarité de ses œuvres dans les domaines de la peinture et des arts graphiques et décoratifs.

Avec Dominique Jacquot, conservateur en chef du musée des Beaux-Arts de Strasbourg, commissaire de l'exposition et Cécile Maisonneuve, conseillère scientifique à la Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais. Dans une discussion, les deux intervenants expliqueront en quoi les portraits princiers forment un corpus prestigieux et essentiel dans l'oeuvre de Rubens.

Présentation de l’exposition par Jeff L. Rosenheim, directeur du Département de la photographie au Metropolitan Museum of Art de New York, Maria Morris Hambourg, commissaire indépendante et ancienne directrice du Département de la photographie au Metropolitan Museum of Art de New York, et Jérôme Neutres, directeur de la stratégie et du développement à la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, tous trois commissaires de l’exposition.

Table ronde avec Louis Benech, Fernando Caruncho, Jacqueline Osty, paysagistes ; Emmanuelle Héran, conservateur en chef du patrimoine, scientifique responsable des collections des jardins du Louvre et des Tuileries ; et Eric Joly, directeur du département des Jardins Botaniques et Zoologiques Modération : Arnaud Laporte, animateur et producteur à France Culture. La fonction du jardin n’a cessé d’évoluer au fil du temps. Aujourd’hui ceux qui conçoivent et entretiennent les jardins, doivent prendre en compte les attentes multiples de ceux qui les fréquentent et des commanditaires qui les financent. Et demain ? Quels nouveaux paramètres ornementaux, esthétiques, hygiénistes, hédonistes, économiques ou écologiques faudra-t-il intégrer dans l’élaboration des jardins ? Autant de questions dont débattront les spécialistes réunis pour cette table ronde. En partenariat avec le Museum national d'Histoire naturelle.

Au moment de son installation à Eragny, Pissarro s’est constitué de solides convictions anarchistes, grâce à ses lectures et de longs dialogues avec d’autres artistes et intellectuels. Comment ces convictions se manifestent-elles dans la vie et l’œuvre du peintre ? Avec Christophe Charle, professeur à l’université Panthéon-Sorbonne

A l’occasion de l’exposition, a été réuni un ensemble rare d’ouvrages illustrés de gravures originales et publiés par Eragny Press, la maison d’édition créée par Camille Pissarro et son fils Lucien. Cette conférence revient sur cette aventure, qui permit la parution de textes de Villon, Flaubert ou encore Charles Perrault. Avec Lionel Pissarro, galeriste

Tandis que son ami Claude Monet faisait aménager son célèbre jardin de Giverny, Pissarro a souvent représenté le vaste potager ainsi que les arbres fruitiers de sa propriété d’Eragny. Plus qu’un jardin d’agrément, son jardin à lui nourrissait sa nombreuse famille comme les visiteurs de passage. Son intérêt pour une nature nourricière s’inscrit dans les préoccupations de son temps. Avec Gisèle Croq, ingénieur des Jardins du Luxembourg, et Florent Quellier, maître de conférences à l’université François-Rabelais de Tours

Conférence par Michael Jakob, professeur de théorie et histoire du paysage à la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture (Hepia) à Genève, professeur de littérature comparée à l’université de Grenoble et chargé de cours à l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Pendant des siècles, le jardin a été à la fois un objet de grand prestige, une composition complexe et une œuvre d'art. Cette tradition, interrompue au XVIIIe siècle, a été renouvelée à la fin du XXe siècle. Trois exemples parlants indiquent des directions pour les jardins du futur…

Conférence par Amina Taha-Hussein Okada, conservateur général au musée des arts asiatiques – Guimet et co-commissaire de l’exposition. De somptueux bijoux, d’extraordinaires pierres précieuses sont associés aux cours opulentes des Grands Moghols et des Maharajahs de l’Inde. Ces souverains fastueux nourrissaient une véritable passion pour les gemmes et les joyaux, symboles éclatants et ostentatoires de richesse et de pouvoir, mais également investis de vertus protectrices et de propriétés talismaniques. Car en Inde, les bijoux ne sont pas de simples ornements, de simples parures : en raison de l’origine mythique et des vertus talismaniques de l’or et des gemmes qui les constituent, ils sont perçus comme un microcosme de l’univers – un royaume métaphysique.

Conférence par Olaf Van Cleef, artiste et voyageur, spécialiste des princes indiens et de la joaillerie indienne. L’Inde a toujours produit des pierres précieuses d’exception travaillées par des joailliers de premier ordre. Au début du XXe siècle, des souverains indiens se mettent à fréquenter les palaces de la Riviera. La haute joaillerie occidentale les fascine tandis que l’aristocratie européenne tombe en admiration devant leurs propres bijoux. Des échanges d’influences et de savoir-faire débutent alors entre les joailleries de l’Inde et de l’Europe… Olaf Van Cleef, artiste peintre qui a résidé à Pondichéry une grande partie de sa vie et a été conseiller de vente chez Cartier pendant 33 ans, vient faire partager sa connaissance des relations historiques entre joailleries indienne et européenne. Un savoir nourri de son expérience personnelle qui conjugue avec bonheur souvenirs, anecdotes et érudition.

En résonnance avec le travail de Pissarro, écoutez la rencontre d’un de nos plus grands peintres contemporains. Gérard Fromanger a accompagné les principales innovations artistiques de son temps tout en élaborant une œuvre personnelle faite de recherche sur le motif et la couleur mais aussi de réflexion politique. Avec Gérard Fromanger, artiste peintre, et Marine Schütz, postdoc au Centre allemand d’histoire de l’art.

Rodin face à Hugo, Baudelaire et Mallarmé, une conférence par Sébastien Mullier, professeur de littérature française. Dans L’Art, le livre d’entretiens entre Rodin et Paul Gsell paru en 1911, on trouve cette phrase du sculpteur : « Représentez-vous cette clé de voûte à l’entrée d’un édifice dédié à la poésie ». Nous nous proposons de montrer comment Rodin a pu concevoir La Porte de l’Enfer comme la tentative de réaliser, de la métaphysique à la technique, un grand livre sculpté : c’est tout l’enjeu d’un éclairage sur les rapports que Rodin entretient avec les œuvres de trois écrivains qu’il admire, le Hugo de Notre-Dame de Paris, le Baudelaire des Fleurs du mal et le Mallarmé du Livre. Ces relations permettraient de situer Rodin dans l’histoire des formes et des idées, notamment dans l’histoire dialectique d’une rivalité millénaire entre le visible et le lisible, entre le minéral et le papier.

Conversation avec Maryline Desbiolles, écrivain, auteur de l’ouvrage « Avec Rodin » (Fayard, 2017), menée par Caroline Broué, journaliste, productrice de "La Matinale du samedi" sur France Culture. Comment vient-on à Rodin? Peut-être en tâchant de laisser tomber ce qu'on croyait connaître. En tâchant de laisser tomber ses croyances. En fréquentant Auguste Rodin, et, avec lui, les écrivains et les artistes qui l’ont aimé, en s’immisçant dans cet immense XIXe siècle qu’il projette dans le XXe. En y tissant un récit de sa vie. Mais aussi en fréquentant ses figures, en entrant dans la danse des corps inventés par lui. En fréquentant la sculpture qu'il a bouleversée. En prenant exemple sur lui. En accueillant le réel et ses surprises. En étant entièrement solidaire de sa manière de procéder. C'est-à-dire, somme toute, en faisant le pari d'être un peu plus libre.

Avec Coline Zellal, conservatrice du patrimoine, commissaire de l’exposition « Jardins extraordinaires » sur les grilles du jardin du Luxembourg et Marc Jeanson, responsable des collections de l'Herbier National au Museum National d'Histoire Naturelle. Le label « Jardin remarquable » vient distinguer des lieux de grande qualité ouverts au public. Il recouvre des réalités très différentes, du jardin d’eau au parc de château en passant par des arboretums et des jardins botaniques. Il propose ainsi la reconnaissance d’une conception ouverte du jardin public comme privé. En lien avec l'exposition Jardins extraordinaires sur les Grilles du Jardin du Luxembourg

Gilles Clément est ingénieur horticole, paysagiste, écrivain et jardinier. Il enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage à Versailles. Il est le créateur du parc André-Citroën et du jardin du musée du Quai Branly à Paris. Hormis son activité de créateur de parcs, jardins, espaces publics et privés, Gilles Clément poursuit des travaux théoriques et pratiques selon trois axes de recherche : le Jardin en Mouvement, le Jardin Planétaire et le Tiers-Paysage.

Cent ans après sa mort, Auguste Rodin demeure une personnalité artistique fascinante connue dans le monde entier. Son œuvre protéiforme qui préfigure nombre de procédés et techniques de la modernité (collage et assemblage, intégration de « l’accident » et du « non-fini ») continue d’inspirer les artistes aujourd’hui. En donnant à voir ses œuvres dans le contexte de son époque à travers le regard de collectionneurs, commanditaires et artistes qui lui étaient contemporains, l’exposition entend saisir au plus près l’esthétique novatrice de Rodin. En les confrontant à celles des grands sculpteurs ayant exploré la veine expressive durant le XXe siècle (Picasso, Matisse, Giacometti, Beuys, Baselitz, Gormley…), elle entend montrer en quoi cette esthétique constitue toujours un enjeu pour l’art de notre temps.

Fruit des nombreuses années de recherches, l’exposition du Musée du Luxembourg aborde un aspect inédit de l’œuvre de Pissarro. Joachim Pissarro, l’arrière-petit-fils de l’artiste, exposera ce qui fait de la période d’Eragny l’une des plus riches de l’artiste. Avec Joachim Pissarro, Bershard professeur d’histoire de l’art et directeur des espaces artistiques du Hunter College (The City University of New York), commissaire de l’exposition.

Avec Dominique de Font-Réaulx, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée national Eugène Delacroix. Comme bien de ses contemporains, Henri Fantin-Latour pratiqua et utilisa la photographie, mode d'appréhension du réel qui bouleversa les usages de représentation au XIXe siècle. Cette conférence montrera les singularités de l'approche de Fantin-Latour, au regard de son œuvre peint.

« Deux amis de vieillesse », a écrit un jour Michel Serres…le philosophe évoque à la fois son admiration et la relation très personnelle qu’il a tissée avec le créateur de Tintin. Il a consacré un ouvrage d’études et de portraits, « Hergé mon ami », en hommage aux « trésors » qu’Hergé lui a donnés : enchantement de l’enfance, rêves de jeunesse, amitié fidèle et méditations pendant l’âge mûr.

Paulo Antonio Paranaguá est l’auteur d’études et de plusieurs livres sur les cinémas d’Amérique latine ; il a notamment dirigé Le Cinéma mexicain (cinéma/pluriel – Centre Georges Pompidou), premier ouvrage à offrir un panorama d’ensemble des réalisateurs, stars et mythologies de la principale cinématographie de langue espagnole depuis ses origines. En introduction à cette conférence se tiendra une projection exceptionnelle des premiers films tournés au Mexique en 1896 par Gabriel Veyre auquel les frères Lumière avaient confié la double mission de filmer le pays et d’y faire connaître une extraordinaire invention : le cinéma.

LE 12 DÉCEMBRE 2016, UNE TABLE RONDE EXCEPTIONNELLE A ÉTÉ ORGANISÉE AU GRAND PALAIS POUR PRÉSENTER LES ENJEUX DE L’EXPOSITION « SITES ÉTERNELS ».

La musique de l'exposition Sites éternels au Grand Palais, composée par Olivier Lafuma.

Frida Kahlo, Nahui Ollin, Rosa Rolanda, Tina Modotti, Lola Álvarez Bravo… Betsabée Romero, artiste qui habite et travaille à Mexico, est invitée à parler de l’extraordinaire personnalité des femmes artistes mexicaines. Plasticienne multisupports (peinture, photographie, collage, sérigraphie, sculpture) proposant une réflexion critique sur les symboles de notre culture de consommation globale, le travail de Betsabée Romero, entre ironie et poésie, se concentre sur un matériau particulier : la voiture et tous les accessoires qui la constituent.

Conférence de Serge Fauchereau, écrivain et historien de l’art, spécialiste des Amériques : En se fondant sur l’itinéraire tracé par l’exposition et sur ses œuvres phares, on évoquera l’émergence d’un art moderne dans la puissante et ancienne culture du Mexique pré-colombien afin de retracer l’histoire de ses arts plastiques au XXe siècle, ses rebonds, ses enjeux, ses grands moments esthétiques et ses figures emblématiques.

Peu nombreuses dans les premiers rôles, les femmes des aventures de Tintin n’en sont pas moins des personnages qui ont fasciné les lecteurs. Pourvues de caractères forts et des dons exceptionnels, elles ont marqué l’imaginaire collectif. Et la Castafiore, plus qu’un être de papier, n’est-elle pas une véritable légende vivante ? Avec Albert Algoud, humoriste, animateur de radio et de télévision, François Rivière, écrivain et critique, biographe d’Hergé, et Ariane Valadié, journaliste et écrivain. Modération Arnaud Laporte, animateur et producteur à France Culture

Conférence par Joost Swarte, dessinateur et auteur de bande dessinée Quelque part entre la peinture et l'alphabet se trouve la ligne claire: un style de dessin qui donne vie aux personnages de bande dessinée et qui sait captiver des millions des lecteurs…

Bernar Venet : amitiés d'artiste (20 octobre 2016) Avec Bernar Venet, artiste plasticien et Jérôme Neutres, président exécutif de la Rmn – Musée du Luxembourg. En son temps, Fantin-Latour a pu être décrit par Adolphe Jullien comme "par excellence le peintre de l'amitié". Des années 1960 à aujourd'hui, l'artiste majeur Bernar Venet construit une œuvre à part, dans laquelle les liens amicaux avec d'autres artistes de premier plan jouent un rôle déterminant. Il reviendra sur la place de l'amitié dans son art.

Mexique des Renaissances Conférence de présentation de l’exposition par Agustin Arteaga, directeur du Musée national d’Art de Mexico et commissaire de l’exposition Depuis son indépendance en 1821, le Mexique s’est appuyé sur les arts, la littérature et la culture pour forger son identité dans un esprit de modernité. Plus grande manifestation consacrée à l’art mexicain depuis 1953, l’exposition offre un vaste panorama d’artistes célèbres ou moins connus et dresse un constat de la bouillonnante créativité artistique du pays dans la première moitié du XXe siècle.

Des natures mortes comme des « portraits de fleurs » - Henri Fantin-Latour (13 octobre 2016) Avec Laurent Salomé, conservateur en chef du patrimoine, directeur scientifique de la Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais et Pascal Mutel, fleuriste, designer floral. Comment comprendre les natures mortes de Fantin-Latour dans leur temps et par rapport à la tradition du genre ? Que peuvent-elles nous apprendre aujourd’hui ? Un historien de l’art et un fleuriste apportent leurs regards croisés sur ces œuvres attachées à l’image du peintre et si singulières dans l’histoire de l’art.

Rêves, démons et folie… étranges, les aventures de Tintin ? (17 octobre 2016) Rêves éveillés, somnambulismes et état de conscience modifiée traversent l’œuvre d’Hergé, interrogeant les limites du réel, l’inconscient ou encore le surnaturel. Folie douce ou démence, phénomènes inexpliqués, obsessions et superstitions, il n’est pas nécessairement besoin de whisky ou d’opium pour que les Aventures de Tintin ne se révèlent très inquiétantes. Rascar Capac, Didi ou Philippulus, le rire fait vite place à la peur ...mais par quels démons le sage crayon d’Hergé a-t-il été guidé ? Avec Emile Bravo, auteur de bande dessinée, Pierre Fresnault-Deruelle, sémiologue de l'image, Blandine Masson, directrice de la fiction à France Culture et Riad Sattouf, auteur de bande dessinée et réalisateur. Modération Arnaud Laporte, animateur et producteur à France Culture

Avec Blutch, auteur de bande dessinée et acteur, Katell Guillou, scénariste des feuilletons radiophoniques des « Aventures de Tintin », Bruno Podalydès, scénariste, réalisateur et acteur et Frederik Peeters, auteur de bande dessinée. Modération Arnaud Laporte, animateur et producteur à France Culture Créateur à l’humour potache et au verbe haut, Hergé n’a eu de cesse de rire de tout, et surtout de lui-même. Il s’est placé parmi les plus grands génies du comique visuel en créant une galerie de personnages exceptionnels dont les aventures délectent petits et grands depuis plus de 80 ans. Mais les gags et calembours dont il infuse ses albums n’ont-ils pas pris quelques rides ? Séduiront-ils encore le public de demain ? L’humour d’Hergé est-il indémodable ?

Les rencontres du mercredi 18h30. Table ronde : Jean-Pierre Raynaud et Pat Andrea, artistes ; Stéphane Janssen, galeriste et collectionneur. Modération Benoît Mouchart Hergé s’est passionné pour l’art abstrait dans la dernière période de sa vie, fréquentant des galeries, achetant des œuvres et en peignant lui-même. Pat Andrea, dont il admirait le trait, Jean-Pierre Raynaud et Stéphane Janssen, qui furent ses amis, évoquent ce goût souvent méconnu pour l’abstraction. Hergé y trouvait, d’après le critique Pierre Sterckx, le « versant de la contemplation », pendant et complément du « versant de la narration » où le faisait évoluer son propre travail de dessinateur à la ligne claire.

Conférence par Benoît Mouchart, directeur éditorial de Casterman et Benoît Peeters, écrivain et scénariste, tous deux biographes d'Hergé. Bien qu’issu d’un milieu aux convictions étroites, Georges Remi dit Hergé (1907-1983) a su forger une œuvre ouverte et universelle. Pour Hergé, la bande dessinée ne fut jamais un art mineur. Il voulut tout exprimer dans Les Aventures de Tintin : ses curiosités et ses angoisses, ses passions et ses rêves, sa sensibilité au siècle. Quelques semaines avant sa mort, il déclarait y avoir mis toute sa vie. Il y avait en tout cas livré la plus belle part de lui-même. Images à l’appui, Benoît Mouchart et Benoît Peeters évoqueront l’itinéraire complexe d’Hergé et cet art de la bande dessinée qu’il a contribué à porter au plus haut.

Hergé avec un grand A (28 septembre 2016) Conférence par Cécile Maisonneuve, historienne de l’art, conseillère scientifique à la Rmn-Grand Palais, et Jérôme Neutres, directeur de la stratégie et du développement à la RMN-Grand Palais En faisant entrer Hergé au panthéon des artistes, l’exposition du Grand Palais célèbre un grand créateur du XXe siècle, pionnier de la bande dessinée européenne. Elle met en lumière l’excellence graphique de son œuvre et invite à explorer plus avant les rapports qu’il entretient avec les autres arts visuels. L’intérêt qu’Hergé portait lui-même à l’art contemporain, parfois le plus avant-gardiste, invite à analyser son style et ses dessins à la lumière de ses propres appétences artistiques.

Présentation de l’exposition, le mercredi 21 septembre 2016 Avec les commissaires Laure Dalon, conservateur à la Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais, Xavier Rey, conservateur au Musée d’Orsay et Guy Tosatto, conservateur du patrimoine, directeur du musée de Grenoble. C’est un regard neuf que les commissaires de l’exposition ont souhaité poser sur l’œuvre de Fantin-Latour. Cet artiste, dont le nom résonne dans la mémoire collective mais qui est finalement peu connu, dévoile ici quelques mystères... Propos, choix d’œuvres, accrochage : découvrez les coulisses de l’exposition !

Les anti-héros n’existent-ils que dans les histoires ? Avec Joël Schmidt, historien et romancier (Les 100 histoires de la mythologie grecque et romaine aux Pufs), Jean Canavaggio, professeur de littérature espagnole, spécialiste de Don Quichotte, Ollivier Pourriol, philosophe et Thierry Rogel, sociologue. Le anti-héros, depuis le Don Quichotte de Cervantès jusqu’au Walter White de Breaking Bad, est une figure fondamentale qui égrène les histoires. Cassant le manichéisme supposé par le héros classique, il interroge les valeurs morales, quand ce ne sont les valeurs du réel. Si toutes mythologies expriment et extériorisent certains traits de ses sociétés, que le anti-héros nous apprend-il de l’Homme d’hier et d’aujourd’hui ?

Série, ciné, BD…à fiction moderne, héros moderne ? Avec Anne Besson, professeure de littérature comparée, Olivier Fournout, chercheur à l’Institut Interdisciplinaire de l’Innovation, Pierre-Elie de Pibrac, photographe et Aurélien Lemant, auteur (Vies et morts des super-héros, aux Puf). Les fictions actuelles mettent-elles en scène des héros d’un nouveau genre, ou, au contraire, réactivent-elles inlassablement d’ancestrales figures héroïques ? Les supports, eux, se diversifient à n’en pas douter, exprimant des particularités du monde contemporain. Mais peut-on en dire autant des protagonistes y évoluent de série en bd ? Le héros est-il un type universel défiant les lois de l’espace et du temps ou incarne-t-il les traits de son époque ? A fiction moderne, héros moderne ? En partenariat avec les Puf, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Huang Yong Ping, l’artiste et le monde Table ronde avec Hou Hanru, directeur du Maxxi, musée national des Arts du XXIe siècle à Rome et en présence de l'artiste. Modération : Bernard Marcadé, historien de l’art – Nef Trois personnalités de l’art contemporain échangent leur point de vue sur le travail de Huang Yong Ping. Né en 1954, figure de l’avant-garde chinoise des années 80, Huang Yong Ping s’est exilé en France en 1989 où il vit et travaille depuis. « Frapper l’Orient par l’Occident et vice-versa » : son œuvre, nourrie de références religieuses, philosophiques et artistiques multiples, cherche à confronter les cultures. Elle se développe dans des installations spectaculaires privilégiant un bestiaire symbolique du rapport de l’Homme à son environnement et des transformations qu’il lui fait subir (Un homme, neuf animaux, 1999 ; Arche, 2009 ; Pieuvre géante Wu Zei, 2010 ; Serpent d’océan, 2012…). Gratuit avec le billet de l’exposition

Avons-nous tous une âme de héros ? Avec Fabienne Brugère, philosophe, Jean-Manuel Roubineau, historien, auteur aux Puf de Milon de Crotone ou l’invention du sport, Alex Nikolavitch, scénariste et traducteur de bande dessinée et Gabriel Plus, pompier de Paris et porte-parole et chef du bureau communication de la BSPP. Le vrai héros, loin des représentations imaginaires qui le campent tantôt en Superman tantôt en Hercule, ne s’incarne-t-il pas dans un quotidien dépourvu d’éclat ? N’est-ce pas à travers le don de soi, la conscience du collectif ou encore l’aide aux plus démunis que s’illustre un héroïsme concret ? Dans une actualité et un contexte social où, plus que jamais, solidarité et soin du prochain seraient de mise, qu’en est-il du citoyen moyen ? Sans artifice ni maquillage, avons-nous tous une âme de héros ? En partenariat avec les Puf, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Et aujourd’hui Amadeo ? Table ronde avec Pedro Cabrita Reis, artiste plasticien et Christophe Fonseca, auteur-réalisateur ; modération : Jean-François Chougnet, président du musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), directeur de la Fondation Berardo à Lisbonne de 2007 à 2011 Pedro Cabrita Reis vit et travaille à Lisbonne. Artiste incontournable de la scène portugaise et internationale depuis près de trente ans, il a reçu une large reconnaissance et participé à de nombreuses expositions à travers le monde. Entre autres, il a représenté le Portugal à la Biennale de Venise en 2003. Christophe Fonseca a fréquenté pendant quinze ans les conservatoires de musique et de beaux-arts avant de suivre des études universitaires de cinéma et d’audiovisuel. Lors de ces vingt dernières années, il a réalisé une quarantaine de films, de documentaires et de grands reportages, régulièrement salués par la presse et récompensés par diverses distinctions.

Un monde sans frontières : une utopie ? Avec Christian Chavagneux, journaliste économique, Anne-Laure Amilhat-Szary géographe, auteure de Qu’est-ce qu’une frontière aujourd’hui ? (Puf) et Christophe Bertossi, directeur du Centre migrations et citoyennetés à l’Institut français des relations internationales (IFRI). Texte : Effacer les barrières qui se dressent entre les états et les peuples semble être un rêve ancien, voire utopique. Pourtant, il n’a de cesse de se réactualiser au gré des événements et aujourd’hui plus que jamais, la question se pose, s’impose : un monde sans frontières est-il possible ? Alors que les tragédies humaines se multiplient au seuil de nos foyers, peut-on imaginer un monde où les barrières seraient déchues, où les frontières seraient abolies pour laisser individus et biens circuler librement dans un monde global ? En partenariat avec les Puf, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Art et culture métissés : que nous apporte l’autre ? Que serait l’art sans la rencontre, fortuite ou non, de l’altérité ? Que serait la culture si elle n’ouvrait ses horizons à l’ailleurs, à la différence ? Le métissage se porte garant d’un enrichissement mutuel, il grandit les perspectives et élargit les prismes, de réflexion, de connaissances, de pratiques … Pourtant, peut-on risquer de regretter une globalisation des identités culturelles et artistiques, qui affadirait les saveurs et réduirait les diversités ? Que nous apporte l’autre ? Avec Alexandra Galitzine-Loumpet, anthropologue, Fabrice Raffin, sociologue et Franck Bergerot, rédacteur en chef de Jazz Magazine.

Santa Rita, Sá-Carneiro, Pessoa, Almada et Amadeo : le “Modernismo” futuriste portugais Conférence par Fernando Cabral Martins, écrivain, professeur à l’Universidade Nova de Lisboa Le mouvement d’avant-garde artistique qu’on a nommé le « Modernismo » futuriste portugais s’est développé à travers deux canaux principaux : d’une part grâce à de jeunes artistes tels Santa Rita Pintor et Mario de Sá-Carneiro qui, tout comme Amadeo de Souza-Cardoso, se trouvent à Paris au moment où s’y diffusent vers 1910 les idées futuristes venues d’Italie et vont s’en inspirer ; d’autre part autour des deux revues-flambeau – Orpheu et Portugal Futurista – fondées à Lisbonne par Fernando Pessoa et Jose de Almada Negreiros et qui voient graviter toute l’avant-garde artistique et intellectuelle portugaise entre 1914 et 1917.

La vie et l’œuvre d’Amadeo de Souza-Cardoso Conférence par Helena de Freitas, historienne et critique d’art au musée Calouste Gulbenkian de Lisbonne, commissaire de l’exposition et Catarina Alfaro, conservateur en chef à la Casa das Histórias Paula Rego Né en 1887 dans une famille aisée de Coimbra, Amadeo de Souza Cardoso abandonne ses études d’architecture et s’installe à Paris en 1906. Il fréquente les ateliers de Montparnasse, dessine et réalise des caricatures avant de s’orienter vers la peinture. A l’affut des nouvelles tendances, lié avec Modigliani, Juan Gris, Delaunay, Archipenko et Brancusi, il intègre successivement dans sa palette, le cubisme, l’expressionnisme, le primitivisme, le futurisme. En 1912, il illustre un exemplaire manuscrit de La Légende saint Julien l’Hospitalier de Flaubert puis expose en 1913, à l’Armory Show de New York, huit œuvres qui font sensation. Il expose également à Berlin avant de rentrer au Portugal où il poursuit son activité artistique auréolée de scandale. Il produit pendant la guerre des œuvres majeures à la croisée de tous les courants de la modernité mais est emporté par la grippe espagnole en 1918, à l’âge de seulement 31 ans.

La terre, le feu, et l’esprit, chefs-d’œuvre de la céramique coréenne Conférence par Stéphanie Brouillet, conservatrice du patrimoine chargée des collections de céramiques asiatiques à Sèvres - Cité de la céramique La céramique coréenne a une histoire riche et ancienne et ses productions sont réputées dans le monde entier. La conférence propose un parcours chronologique depuis les grès de l'époque des Trois Royaumes jusqu'aux porcelaines blanches au décor épurée de l'époque Choson en passant par les céladons considérés comme "premiers sous le Ciel".

« Je n’y comprends rien. Comment a-t-il tiré ceci de cela ? » Amadeo de Souza et Flaubert : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier Conférence par Maria Filomena Molder, philosophe, professeur émérite de l’Universidade Nova de Lisboa Le titre est une citation de la lettre envoyé par Gustave Flaubert à Georges Charpentier, le 16 février 1879. « Ceci » se rapporte au conte « Saint Julien l’Hospitalier » pour lequel Charpentier avait promis une « édition de luxe avec polychromie ». L’illustration puisée dans le livre de Langlois sur les vitraux, et qu’il faudrait seulement colorier, ne serait pas vraiment une illustration, « mais un document historique ». Voilà le « Cela ». Comment Amadeo Souza-Cardoso, qui en 1912 a copié intégralement au pinceau et illustré le conte, a-t-il réussi à fuir l’aversion de Flaubert concernant l’illustration ?

Au-delà des clichés, une histoire en noir et blanc (13 avril 2016) Conférence à deux voix par Catherine Coquery-Vidrovitch, historienne, spécialiste de l’histoire du continent africain et professeur émérite de l'Université Paris Diderot et Anne Grosfilley, ethnologue, spécialiste des textiles et de la mode en Afrique L’omniprésence des textiles dans les photographies de Seydou Keïta, des vêtements aux toiles de fonds, renvoie à une histoire des échanges entre l’Europe et l’Afrique. Une rencontre avec l’historienne Catherine Coquery-Vidrovitch et l’ethnologue Anne Grosfilley nous invite à décrypter ce dialogue des cultures et à découvrir comment le Mali et l’Afrique de l’Ouest se sont réappropriés des objets et des influences d’ailleurs, notamment apportées par l’Occident.

Seydou Keïta et la photo africaine Avec Françoise Huguier, photographe, Amadou Chab Touré, professeur d’esthétique et directeur des galeries Carpe Diem (Ségou) et AD (Bamako), et André Magnin, galeriste, spécialiste de l'art contemporain africain (sous réserve) ; modération : Brigitte Ollier, journaliste

Trop nombreux sur terre : rendez-vous sur Mars ? Alors que le compte-à-rebours semble enclenché, les ressources naturelles diminuent et la population mondiale, parait-il, ne cesse de croître. L’impact de la surpopulation sur l’environnement n’est plus à prouver … Une seule solution, la colonisation ? Ce bien ce que le projet Mars One affirme en envoyant bientôt 24 volontaires sur la planète Rouge … Mais l’espace peut-il vraiment nous accueillir ? Les planètes et leurs atmosphères nous sont-elles favorables ? En somme, demain, aurons-nous rendez-vous sur Mars ? Avec Yves Charbit, démographe, auteur aux Puf de La bombe démographique en question, François Forget, planétologue, André Brahic, astrophysicien et Andy Richard, médiateur scientifique dans l’unité d’Astronomie du Palais de la Découverte. En partenariat avec les Puf, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Le robot est-il l’avenir de l’homme ? Avec Pascal Chabot, philosophe, auteur puf de Chabot le robot, Tristan Cazenave professeur d'intelligence artificielle au LAMSADE à l'université Paris-Dauphine PSL, Pierre-Yves Oudeyer, roboticien et directeur de recherche à l’Inria et Denis Vidal, anthropologue et roboticien. L’intelligence artificielle gagne petit à petit du terrain sur l’échiquier des compétences humaines, et le temps où la supériorité des machines n’était qu’un fantasme post-apocalyptique semble aujourd’hui éculé. Entre excitation et crainte, le cœur balance … Quel avenir nous promettent ces robots qui surpassent désormais nos plus grands cerveaux aux jeux d’échecs ou de go ? Quelles promesses du quotidien portent avec elles ces machines sophistiquées ? En partenariat avec les Puf, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

En proposant un parcours d’œuvres plastiques qui, sans critères de genre, de lieu ni d’époque, se succèdent selon une logique de juxtapositions purement visuelle, l’exposition « Carambolages » questionne aussi le mode institutionnel de présentation des collections muséales. Trois tables rondes réunissant artistes, collectionneurs, conservateurs et historiens d’art s’interrogent sur le sens et le devenir des musées. Quel sera le musée de demain ? (3/3) Avec Pierre Bayard, professeur de littérature française à l'Université Paris 8 et psychanalyste, Thierry Dufrêne, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université Paris Ouest Nanterre et Alain Fleischer, écrivain, directeur du Fresnoy, Studio national des arts contemporains et Jean-Hubert Martin, commissaire de l’exposition « Carambolages ». Modération : Jean Lebrun, journaliste, producteur de l’émission de France Inter « La Marche de l’histoire » Peut-on imaginer demain, à l’heure d’une culture définitivement mondialisée, des musées écartant les rassemblements géographiques et chrono-historiques de genres et d’artistes d’ordinaire utilisés pour baliser la réception des visiteurs ? Et qui leur substitueraient des rapprochements d’œuvres fondés sur la seule analogie d’images transcendant frontières, âges et sociétés ?

En proposant un parcours d’œuvres plastiques qui, sans critères de genre, de lieu ni d’époque, se succèdent selon une logique de juxtapositions purement visuelle, l’exposition « Carambolages » questionne aussi le mode institutionnel de présentation des collections muséales. Trois tables rondes réunissant artistes, collectionneurs, conservateurs et historiens d’art s’interrogent sur le sens et le devenir des musées. Quel sera le musée de demain ? (2/3) Avec Marie-Anne Lescourret, rédacteur en chef adjoint de la revue « Cités », ancien professeur d'esthétique de l’Université de Strasbourg, Anne et Patrick Poirier, artistes et Jean-Hubert Martin, commissaire de l’exposition « Carambolages » Modération : Philippe Régnier, directeur de la rédaction du Quotidien de l’art. L’iconologie, vision neuve de l’histoire de l’art imaginée par Aby Warburg (1866-1929) privilégie une approche anthropologique des œuvres reposant sur l’idée d’archétypes créatifs visuels qui circuleraient à travers les individus et les civilisations : pourrait-elle servir de base à ces nouveaux musées dont la finalité dernière serait de restituer au regardeur sa liberté entière d’interprétation ?

Ni masculin, ni féminin...êtes-vous du genre neutre ? Avec Clotilde Leguil, psychanalyste et auteur puf (L’être et le genre, homme/femme après Lacan, puf, 2015), Christine Detrez, sociologue, Bérénice Levet, philosophe, et Thierry Hoquet, philosophe. Au jour où le genre neutre s’inscrit dans l’état civil de certains pays, qu’en est-il de la clacissime partition « féminin/masculin » ? Le genre, entre construction sociale et déterminisme biologique, tend-il à disparaitre pour faire place à un individu aux contours incertains ? Le queer est-il l’avenir de l’Homme ? Choisir son genre va-t-il devenir banal ? En partenariat avec les Puf, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Quel avenir pour les MOOC culturels ? Table ronde modérée par Christine Vaufrey : directrice de CVDL / MOOC et Cie, coordinatrice pédagogique des MOOC Picasso et Louis XIV à Versailles. Intervenants : Armelle Pasco : Directrice des Partenariats Culturels d’Orange Christine Pinault : responsable des autorisations à l’administration Picasso Mélanie Bourdaa, enseignante à Bordeaux III qui travaille sur le "transmedia storytelling" et la culture populaire Roei Amit : Directeur adjoint, en charge du numérique à la RMN Grand Palais À partir de l’expérience tiré des « MOOC impressionnistes », « MOOC Picasso » et autres, comment la matière culturelle s’inscrit dans cette nouvelle forme d’apprentissage en ligne ? Quelles en sont les perspectives et enjeux concernant les nouveaux publics ? Quels acteurs institutionnels ou privés peuvent s’inscrire dans cette démarche ?

En proposant un parcours d’œuvres plastiques qui, sans critères de genre, de lieu ni d’époque, se succèdent selon une logique de juxtapositions purement visuelle, l’exposition « Carambolages » questionne aussi le mode institutionnel de présentation des collections muséales. Trois tables rondes réunissant artistes, collectionneurs, conservateurs et historiens d’art s’interrogent sur le sens et le devenir des musées. Quel sera le musée de demain ? (1/3) Avec Gilles Barbier et Christian Boltanski, tous deux artistes, Jérôme Glicenstein, maître de conférences en arts plastiques à l'Université Paris 8, et Jean-Hubert Martin, commissaire de l’exposition « Carambolages ». Modération : Bernard Marcadé, critique d’art et commissaire d’expositions. De la Renaissance jusqu’aux révolutions à l’origine de notre modernité, rois, princes et prélats faisaient appel à des artistes pour constituer leurs collections. Les acteurs de l’élaboration des œuvres, processus à l’évidence invariant par-delà la diversité des cultures, ne seraient-ils pas de nouveau les mieux placés pour les présenter au public dans leur vérité universelle ?

Picasso érotique dans l'art contemporain Conversation entre Catherine Millet, écrivain, directrice de la revue Artpress et Diana Widmaier-Picasso, historienne de l’art et co-commissaire de l’exposition.

Découvrez la promenade musicale pour accompagner la visite de l'exposition Carambolages (2 mars - 4 juillet 2016 au Grand Palais). Parcours sonore composé par Jean-Jacques Birgé. Pour profiter du parcours musical lors de votre visite, pensez à amener vos écouteurs !

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Picasso est-il le dernier génie artistique ? Avec Natalie Heinich, sociologue, chercheur au CNRS, Yves Hersant, historien, directeur d’études émérite à l’EHESS, Laurence Devillairs, normalienne, philosophe, et Didier Ottinger, directeur adjoint du Musée national d’Art moderne et commissaire de l’exposition Picasso.Mania. Si le génie a besoin de temps pour être reconnu comme tel, ne peut-on pour autant pas se douter que ceux du XXIe siècle seront plus versés dans l’informatique, la robotique ou la technique, que dans les Beaux-Arts ? La valeur du génie varie-t-elle avec les époques et ses codes ? La Renaissance proclame-t-elle le même génie que le siècle romantique ? Picasso, figure fascinante du XXe siècle, incarne-t-il le dernier génie artistique ? En partenariat avec les Puf, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Nos enfants sont-ils tous des génies ? Avec Gabriel Wahl, pédopsychiatre, Les enfants intellectuellement précoces, paru aux Puf, Olivier Renet, Grand Maître international d'Echecs, Caroline Goldman, psychologue pour enfants, docteur en psychologie clinique et psychopathologie et Jean-Pol Tassin, neurobiologiste. Nos petits chérubins sont-ils tous des perles de créativité et d’intelligence que nous bridons à force de carcans moraux et sociétaux ? L’enfance, par la liberté et la spontanéité qui la caractérisent, est-elle le lieu du génie ? Pourquoi tant de parents se trouvent-ils démunis face à des enfants dont l’intelligence les dépasse ? Et qu’en est-il de ces enfants dits surdoués, qui peinent à s’adapter tant ils oscillent entre grandes capacités et comportements hors-normes ? En partenariat avec les Puf, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Picasso et les trois cents Mousquetaires (3 février 2016) by Grand Palais

Va te faire voir Picasso ! Avec Arnaud Labelle-Rojoux et Vincent Corpet ; Modération : Didier Ottinger Il y a les aspects formels mais également la manière d’être un artiste, la capacité de tout réinventer, l’approche multidisciplinaire, l’inépuisable vitalité créatrice. Cependant les artistes sont-ils tous fascinés par Picasso ? Les participants évoquent à l’occasion de cette rencontre, les relations qu’ils entretiennent - ou non - avec l’œuvre de Picasso.

À quoi reconnaît-on un génie ? À chaque époque ses génies, admirés et reconnus de tous : qu’ils versent dans les sciences, la poésie ou les échecs, ils imposent par leur fulgurance un respect universel. Mais le terme est galvaudé, équivoque, presque flou. Le génie possède-t-il des caractéristiques bien précises qui permettent de le discerner entre tous, voire de le distinguer avant que son éclair ne surgisse au grand jour ? Le génie se développe-t-il ou, au contraire, est-il inscrit dans un déterminisme généalogique ? Alors, finalement, à quoi reconnait-on un génie ? Avec Nicolas Gauvrit, mathématicien, auteur des Surdoués Ordinaires, paru aux Puf, François Laroque, professeur émérite de littérature anglaise, Etienne Klein, philosophe des sciences et physicien et Henriette Chardak, écrivain, journaliste et réalisatrice. En partenariat avec les Puf, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Guernica : une peinture de guerre ? Table ronde avec Pascal Ory, historien ; Lydie Salvayre, écrivain, Prix Goncourt 2014 et Maurice Ulrich, journaliste à L’Humanité ; Modération : Emilie Bouvard Les variations inspirées par Guernica montrent quelle place occupe cette peinture dans l’histoire de l’art moderne, et au-delà, dans l’imaginaire collectif. D’une lecture historique de Guernica par Emir Kusturic à l’utilisation du tableau dans les manifestations de rue qui en brandissent l’image, Guernica s’est muée en icône sociale et politique.

L’art, est-ce l’œuvre originale ? L’art, est-ce l’œuvre originale ? La peinture a représenté la nature, la sérigraphie a dupliqué, la photographie répliqué, et la reproduction n’est plus persona non grata dans le monde de l’art …Seul le réel peut-il se vanter d’être « original », le reste n’est-il qu’imitation ? Qu’en est-il au jour de la numérisation des œuvres classiques ? Quelles dimensions la question revêt-elle alors qu’il devient usuel d’assister à une exposition projetée, ou encore mise en ligne ? Avec Annie Cohen Solal, historienne (La valeur de l'art contemporain, à paraitre aux PUF le 17/02/2016), Isabelle Reusa, responsable du projet Images d’art, Jean-Marie Schaeffer, philosophe, et Ganfranco Iannuzzi, artiste numérique. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Peut-on tout apprendre en ligne ? Internet semble offrir à ses utilisateurs un champ des possibles sans fin et sans limites. L’ailleurs est dans l’écran, le savoir à portée de clic, les cours se font en ligne … Mais peut-on se fier absolument à cette nouvelle manière d’apprendre, à ces enseignements dématérialisés ? Le changement de support se fait-il au détriment de la qualité didactique, ou, au contraire, peut-on tout apprendre en ligne ? Avec Dominique Moulon, fondateur du site MediaArtDesign.net, Milad Doueihi, historien des religions et numéricien, Christine Vaufrey, fondatrice et directrice de CVDL – MOOC et Cie et Olivier Rollot, spécialiste de l’éducation. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Existe-t-il un art numérique ? Qu’est-ce que l’art numérique ? Dans quelles mesures existe-t-il ? Il surprend, tant il côtoie l’immatériel, et il semble par la même rétif à toute définition. Pourtant, imprévisible, il s’incarne parfois dans des objets tout aussi concrets, physiques que des vases ou des fleurs produites par des imprimantes 3D. L’éloignement, tantôt du réel, tantôt de la matière, que produit le médium numérique, n’exclut-il pas cette pratique du champ artistique ? Au contraire, l’art numérique vient-il grandir l’horizon de l’art tel que nous le connaissons aujourd’hui ? Avec Gilles Alvarez, fondateur de la biennale d’art numérique Némo, Félicie d’Estienne d’Orves, artiste numérique, Marina Wainer, directeur artistique des soirées *di*/zaïn, un événement consacré à la création numérique organisé par *designers interactifs*et Nils Aziosmanoff, directeur du Cube, centre de création numérique. Débat modéré par Arnaud Laporte, animateur sur France Culture. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

« il y en a bien peu qui en connoissent le fin ». Connoisseurs, demi-connoisseurs et goût pour le dessin en France au XVIIIe siècle Delphine Chambon: Delphine Chambon est doctorante en Histoire de l’art moderne au sein du laboratoire IRHiS à l’université de Lille. Ses axes de recherches sont actuellement l’art français du XVIIIe siècle, l’histoire du collectionnisme, le marché de l’art au XVIIIe siècle et le goût pour le dessin. Elle prépare actuellement un article intitulé Conserver et présenter sa collection de dessins en France au XVIIIe siècle.

« Finissez monsieur Robert ! »: La rapidité du geste d’Hubert Robert Sarah Catala: Sarah Catala débute actuellement son Doctorat en Histoire de l’art avec Sophie Raux au sein du Laboratoire IRHiS également à l’Université de Lille. Ses axes de recherches sont principalement l’art français du XVIIIe siècle, le dessin ancien et les pratiques sérielles. Elle a été conseillère scientifique pour de nombreuses expositions, dont la prochaine consacrée au peintre Hubert Robert qui se tiendra au musée du Louvre de mars à mai 2016. Parmi ses publications, nous pouvons citer La matière à l’oeuvre. Redécouverte du Lion de Fragonard, éditée cette année par la galerie Eric Coatalem à Paris.

Nocturnes libertins, ou la mise en scène de la spontanéité dans l’art d’aimer du siècle des Lumières Marine Ganofsky: Marine Ganofsky est Maître de conférences à l’Université de St Andrews. Elle vient de finir son premier livre sur les nuits libertines, projet pour lequel sa thèse avait été une ébauche. Le prochain, déjà commencé, se penchera sur la nuit et les ombres au siècle des Lumières. Ses recherches tournent surtout autour du libertinage et de la littérature libertine, avec quelques détours heureux du côté de la peinture rocaille et de la philosophie matérialiste. Elle va éditer quelques nouvelles galantes peu connues pour la collection Lire le dix- huitième siècle.

Pétiller d’esprit: les sociabilités du bon mot au XVIIIe siècle Jean-Alexandre Perras Jean-Alexandre Perras est chercheur postdoctoral de la British Academy et Junior Research Fellow à Jesus College, à l’université d’Oxford. Ses travaux portent sur les représentations et les pratiques de la sociabilité sous l’ancien régime. Sa thèse, L’Exception exemplaire : Inventions et usages du génie, XVIe-XVIIIe siècle, sera bientôt publiée aux Éditions Classiques Garnier (2015). Il s’intéresse présentement à l’histoire culturelle et littéraire de la frivolité et à ses relations à la question du luxe, au papillotage, au persiflage, et aux représentations de la légèreté au XVIIIe siècle.

« Plus de grâce que les plus beaux ornements » : la quête de la spontanéité dans le portrait féminin du XVIIIe siècle Elise Urbain Elise Urbain est doctorante en Histoire de l’art moderne en co-direction entre l’Université Lille 3 et l’Ecole du Louvre. Ses axes de recherches sont actuellement l’art français et anglais du XVIIIe siècle, en particulier le portrait peint et sculpté ainsi que l’histoire de la mode. Elle participe actuellement à la préparation d’une future exposition au musée des Arts Décoratifs consacrée à la notion de transgression dans l’histoire de la mode du XIVe siècle à nos jours et qui sera intitulée Tenue correcte exigée. Une histoire de vêtements qui ont fait scandale. Elle rédigera un chapitre de ce catalogue consacré au négligé vestimentaire et au manque de tenue.

Comment enseigner l’histoire de France aujourd’hui ? Dans un monde globalisé où l’échelle nationale perd peu à peu de sa suprématie, comment enseigner l’histoire de France aujourd’hui ? Quand certains crient à l’écriture d’un roman national, d’autres pleurent la restructuration des programmes qui ne laissent pas suffisamment de place à l’Histoire franco-française … Quand il s’agit de passer le témoin d’une identité nationale qui n’a de cesse d’être questionnée, les avis divergent … Comment se positionner au sein d’un débat dont la flamme se ravive régulièrement ? Quelle attitude adopter face aux nouvelles générations, qui, issues de cultures variées, partagent les bancs d’une seule et même école républicaine ? Ludivine Bantigny, historienne. Ludivine Bantigny est historienne, maître de conférences à l’université de Rouen. Ses recherches portent sur les engagements politiques et la conscience historique au XXe siècle, et son travail en cours sur les « années 1968 ». Thibault Leroy, professeur. Thibault Leroy est un jeune professeur. Il enseigne au lycée Adolphe Chérioux à Vitry-sur-Seine pour sa deuxième année dans le secondaire, après avoir enseigné deux ans à l’Université Paris 1. Il cherche à pratiquer une pédagogie alternative en classe, dans le secondaire et dans le supérieur. Laurence De Cock, professeure. Laurence De Cock est professeure agrégée d’histoire-géographie en lycée à Paris et chargée de cours en didactique de l'histoire à l'université Paris-Diderot. Enseignante associée à l’IFE, elle est l’auteure d’articles sur l’enseignement de l’histoire et chercheuse en sciences de l’éducation. Shakila Zamboulingame, professeure. Shakila Zamboulingame est professeur d'histoire-géographie au lycée Eugène Delacroix de Drancy et prépare une thèse d'histoire de la photographie à l'Université Paris 3. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Élisabeth Louise Vigée Le Brun et la mode (14 décembre 2015) Conférence de Juliette Trey, conservatrice au musée du Louvre et auteur de « La mode à la cour de Marie-Antoinette » Gallimard, 2014 La mode investit pleinement les portraits de Vigée Le Brun. Costumes nouveaux ou anciens, voire même inventés, l’artiste n’habille jamais ses modèles au hasard : chaque tenue est chargée d’une symbolique et appuie le message que le portrait doit transmettre. A partir des œuvres présentées dans l’exposition, nous évoquerons donc la manière dont Vigée Le Brun utilisa la mode dans sa peinture mais aussi son rôle en tant qu’initiatrice de modes nouvelles.

Conférence de Geneviève Haroche Bouzinac, professeur à l’Université d'Orléans et biographe de l’artiste Louise Élisabeth Vigée Le Brun a placé son destin sous le signe de l’amitié : complicité fidèle avec les compagnes de sa jeunesse, partage avec ses confrères avec qui elle parle le langage de l’atelier, émerveillement des émotions musicales avec les amis compositeurs ou interprètes, liens renforcés par les épreuves de l’émigration. La vie lui apprend que l’âge ne tarit pas la source des rencontres : c’est à l’amie de l’exil russe, Natalia, que sont dédiées les mémoires de l’artiste, les Souvenirs. [Au siècle des Girouettes, elle suit le cap de la constance]. En observant tous ces visages pour les portraiturer, elle a compris que seuls « les cœurs purs » peuvent atteindre l’amitié.

Les Rencontres d’Arles, une aventure photographique Avec Maryse Cordesse, présidente des Rencontres d’Arles de 1977 à 1983 et François Hébel, co-commissaire de l’exposition Lucien Clergue. Modération : Natacha Wolinski, critique d’art et écrivain

Le Libertinage aujourd'hui : avec Aurélie Charon, productrice à France Culture, Philippe Combessie, sociologue, Gaëlle Bourges, danseuse et chorégraphe. Le terme de libertinage est encore employé de nos jours, mais dans quel sens exactement ? Peut-on réduire ce terme à la liberté des pratiques sexuelles, encouragées par le développement d’Internet et des réseaux sociaux ? N’exprime-t-il pas aussi une certaine posture de libre penseur face à un modèle de société qui nous est imposé ? Mercredi 25 novembre 2015.

Lucien Clergue et la photographie Avec François Hébel, commissaire de l’exposition Lucien Clergue. Modération : Natacha Wolinski, critique d’art et écrivain Les premiers albums de Lucien Clergue montrent une fulgurance et une sensibilité hors de l’ordinaire qui sont restées inconnues jusqu’à la mort de l’artiste en 2014. Venez découvrir les rouages de cette immense créativité poétique au sein de l’Auditorium du Grand Palais !

Histoire et fiction : accords et désaccords ? À l’occasion de la sortie aux PUF du Dictionnaire de l’Historien, les Lundis du Grand Palais questionnent les frontières, aussi poreuses soient-elles, entre la grande et la petite Histoire … L’Histoire et la fiction bien souvent se font face, s’épaulent ou se confrontent. La première tend à une vision objective et scientifique, tandis que la deuxième use de l’imaginaire pour retisser les faits, pour recréer les époques. Deux approches d’un même passé peuvent-elles s’enrichir ou au contraire s’excluent-elles l’une l’autre ? L’Histoire et la fiction peuvent-elles trouver un terrain d’entente ou sont-elles condamnées à s’abjurer ? Avec Philippe Artières, historien, Cécile Berly, historienne, Virginie Girod, historienne, Alexandra de Broca, auteure, productrice et scénariste. Débat modéré par Arnaud Laporte, animateur sur France Culture. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Élisabeth Louise Vigée Le Brun et Adélaïde Labille-Guiard : deux femmes dans la tourmente (4 novembre 2015) Conférence de Xavier Salmon, conservateur général, directeur du département des Arts Graphiques du musée du Louvre et co-commissaire de l’exposition Toutes les deux portraitistes, toutes les deux reçues à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1783, Élisabeth Louise Vigée Le Brun et Adélaïde Labille-Guiard ont été rapidement mises en concurrence par la critique et le public à partir du moment où elles exposèrent leurs œuvres aux Salons. Avec les années les deux rivales marchèrent à grands pas vers la perfection. On loua Vigée Le Brun pour la beauté de ses modèles et le caractère vivant de ses compositions. On concéda à Labille-Guiard un caractère moins flatteur, plus de vigueur et de vérité, plus de justesse dans les ressemblances, des compositions plus sagement composées, des tons plus vrais et plus harmonieux. 1789 sépara les deux artistes. L’une, en émigrant, diffusa son art du portrait en Europe. L’autre, demeurant à Paris, plaça son pinceau au service des élites de la Révolution.

Fragonard dans la vie de son temps : avec Michel Delon, professeur de littérature française du XVIIIe siècle. Une présentation historique et littéraire de la société du XVIIIe, de l’évolution des moeurs et du libertinage, permettra de mieux appréhender l’œuvre de Fragonard. Mardi 6 octobre à 18h30. Durée : 1h30

Quelles leçons tirons-nous de l’Histoire ? Jusqu’à l’orée du XXe siècle, la confiance en un progrès constant de l’Histoire domine : les sciences résolvent, l’industrie innove, et l’humanité pense tendre à son perfectionnement … Et pourtant, la Première Guerre survient, la Seconde la talonne, puis de nouvelles les remplacent … Pourtant le XXIe siècle est agité de conflits aux échos affolants … Une question dérangeante s’impose alors : quelles leçons tirons-nous de l’Histoire ? Est-ce le propre de l’Homme, ou de l’Histoire elle-même, d’effectuer un perpétuel retour sur ses erreurs, ses bévues, ses exactions ? Pouvons-nous aujourd’hui nous livrer à l’optimisme souriant de nos prédécesseurs, ou, au contraire, ne pouvons-nous que craindre de sombres répétitions ? Participants : Gilles Vervisch, philosophe. Né en 1974, Gilles Vervisch est agrégé de philosophie. A côté de son enseignement dans un lycée de la région parisienne, il anime une chronique philo sur le Mouv, à Radio France. Sara Daniel, journaliste. Grand Reporter au Nouvel Observateur, elle crée en 2008 une maison d’édition de livres de Géopolitique : les Editions DELAVILLA. Claude Gauvard, Professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Madame Claude Gauvard est professeure émérite d’Histoire du Moyen Age à l’Université Paris Panthéon-Sorbonne. Jean-François Sirinelli, Historien, Professeur des universités à l’institut d’études politiques de Paris. Jean-François Sirinelli est un historien français spécialiste de l’histoire politique et culturelle de la France au XXe siècle. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.

Picasso.mania Présentation de l’exposition par Didier Ottinger, directeur adjoint du Musée national d'Art moderne - Centre Pompidou, Diana Widmaier-Picasso, historienne de l'art, et Emilie Bouvard, conservatrice au Musée national Picasso-Paris Quelles relations les artistes contemporains entretiennent-ils avec l’œuvre inépuisable et le personnage hors du commun de Picasso, figure dominatrice de l’art du XXe siècle chez qui vie et création semblent n’avoir fait qu’un ? Les trois commissaires de l’exposition rendent compte dans cette présentation de la place centrale que Picasso n’a cessé d’occuper dans l’imaginaire artistique depuis les années 60 jusqu’à aujourd’hui.

Fragonard dans la vie de son temps : avec Michel Delon, professeur de littérature française du XVIIIe siècle. Une présentation historique et littéraire de la société du XVIIIe, de l’évolution des moeurs et du libertinage, permettra de mieux appréhender l’œuvre de Fragonard. Mardi 6 octobre 2015

Avec Guillaume Faroult, commissaire de l’exposition et Jean-Julien Simonot, scénographe. Découvrez les coulisses de l’exposition en compagnie du commissaire et du scénographe qui reviendront sur la genèse du projet, son contenu scientifique et son expression architecturale.

Avec Pascal Bonafoux et Gérard Traquandi.

Avec Philippe Dagen et Bettina Rheims.

Avec Mauro Carbone, Professeur d’Esthétique à la faculté de Philosophie à l’Université Jean-Moulin Lyon 3.

Avec Marilyne Assante di Panzillo, conservateur au département des peinture, Petit-Palais.

Avec Jacques Darriulat maître de conférence en philosophie esthétique à l’université de Paris IV-Sorbonne.

Avec Denis Coutagne, conservateur en chef du patrimoine.

Le 8 décembre à 18h30 avec Alain Madeleine-Perdrillat, Institut national d’histoire de l’art.

Avec Christian Fauré et Anne Réach-Ngô.

Avec Michel Hochmann, professeur díhistoire de l’art à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.

Avec Isabelle Bouvrande, Chercheur associé au Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance, Tours.

Avec Isabelle Raviolo et Joël Kermarrec.

Avec les étudiants de l’Université de Paris-Dauphine.

Avec Nadeije Laneyrie-Dagen, professeure d’histoire de l’art à l’Ecole normale supérieure.

Avec Hervé Brunon chargé de recherche au CNRS et directeur-adjoint du centre André Chastel.

Avec Cécile Maisonneuve, docteur en histoire de l’art, chargée de programmation à la Réunion des Musées nationaux.

Avec James Rubin professeur d’histoire de l’art à la State University of New York.

Avec Annette Haudiquet, conservateur du musée d’art moderne André Malraux du Havre et commissaire de l’exposition, Véronique Ellena et Manuela Marques, photographes.

Avec Fabienne Chevallier, historienne de l’art.

Avec Chantal Georgel, conservateur du Patrimoine, INHA.

Avec Géraldine Lefebvre, attachée de conservation au musée d’art moderne André Malraux du Havre et commissaire de l’exposition.

Avec l’historienne Anne Martin-Fugier, les collectionneurs Hélène Senn Foulds et Stéphane Corréard et les artistes Philippe Mayaux et Insook Hong.

Avec Pierre Vilar maître de conférences à l’université de Paris VII.

Avec Nadeije Laneyrie-Dagen, professeure d’histoire de l’art à l’Ecole Normale Supérieure.

Avec Catherine Wermester, Maître de Conférences en Histoire de l’art contemporain à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Avec Yves Hersant, directeur d’études à l’Ecole desHautes Etudes en sciences sociales.

Avec Naïma Ghermani, maître de conférences en histoire moderne à l’université de Grenoble.

On considère généralement qu’une des forces de la pensée française vient de son ouverture sur la société et de sa capacité à forger le public au débat. Au siècle des Lumières, elle était éclaireur et moteur de réflexion intellectuelle. Or, certains penseurs perçoivent aujourd’hui un affaiblissement de la pensée critique et de ses supports –notamment la presse– et dénoncent son repli sur elle-même. Mais peut-on vraiment parler d’une pensée française ? Qu’en est-il de son dynamisme et de son rayonnement à l’étranger ? Autant de questions que souhaite soulever ce débat, à l’occasion d’un cycle de rencontres sur le savoir. Avec Lucie Campos, Maître de conférences au Collège de France et rédactrice en chef de la revue La vie des idées, Ivan Jablonka, Maître de conférences à l’Université du Maine et rédacteur en chef de laviedesidees.fr, Olivier Mongin, Directeur de la revue Esprit, et Xavier North, Délégué général à la langue française et aux langues de France. Modérateur Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture.

Selon une étude TNS Sofres réalisée en juin 2012, acquérir un bon niveau de savoir s’avère primordial pour la quasi-totalité des Français (95%). Si l’université est reconnue comme un lieu primordial de diffusion des connaissances et de production de savoir, de multiples autres formes de partage et de transmission du savoir voient le jour, notamment sur internet. Quelles sont donc aujourd’hui les lieux et les formes de la diffusion du savoir ? Quelles sont les limites et les enjeux de ces volontés de vulgarisation ? Avec Bernard Stiegler, directeur de l’Institut de recherche et d’innovation (Centre Pompidou) et universitaire, Marc-Arthur Gauthey, co-fondateur de Cup of teach, Michel Erman, écrivain et philosophe, auteur de Eloge de la vengeance (PUF, 2012), et Michel Lévy-Provençal, fondateur et organisateur des conférences TEDx Paris. Modérateur Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture.

Rembrandt, Le Caravage, Van Gogh, Munch, Frida Kahlo, Basquiat… Quand le cinéma s’empare de grandes figures de peintres, c’est d’abord à la dramaturgie de leur vécu qu’il s’intéresse en privilégiant souvent des artistes marginaux, malades, isolés, scandaleux, en conflit ouvert avec la société. Mais ces biographies fictionnelles de l’artiste ne permettent-elles pas également une approche des enjeux picturaux et du travail créatif ? Comment les cinéastes s’y prennent-ils alors pour conjuguer nécessité narrative et analyse du travail de création ? Avec Vincent Amiel, professeur d'études cinématographiques à l’Université de Caen et critique à la revue Positif, auteur de Joseph L. Mankiewickz et son double (PUF, 2010), Agnès Merlet, auteur-réalisateur, réalisateur du film Artemisia (1997), Alain Masson, critique à la revue Positif, auteur de Gene Kelly (Folio, 2012), Patricia-Laure Thivat, chercheur au CNRS/ARIAS, auteur (dir.) de Biographies de peintres à l’écran (PUR, 2011). Modérateur Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture.

« Un grand cinéaste est un grand peintre ». Lumière, cadrage, mise en scène, agencement des couleurs… Quelles sont les affinités et les préoccupations esthétiques communes aux artistes des deux disciplines ? A l’occasion de l’exposition Edward Hopper, ce débat interrogera les relations entre peinture et cinéma. Avec Jean-Loup Bourget, professeur d'études cinématographiques à l'Ecole normale supérieure et critique à la revue Positif, Jacques Rancière, philosophe, auteur de Figures de l’histoire (PUF, 2012), Didier Semin, professeur aux Beaux-Arts de Paris, auteur de Edward Hopper et la modernité (L’Echoppe, 2012). Modérateur Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture.

Retrouvez les conférences du Cycle Nomades' Land, dans le cadre des Lundis du Grand Palais.

Retrouvez les conférences du Cycle Nomades' Land, dans le cadre des Lundis du Grand Palais.

Retrouvez les conférences du Cycle Nomades' Land, dans le cadre des Lundis du Grand Palais.

Retrouvez les 3 conférences du Cycle américain, dans le cadre des Lundis du Grand Palais.

Retrouvez les 3 conférences du Cycle américain, dans le cadre des Lundis du Grand Palais.

De l'art cinétique à l'art perceptuel, les notions d’espace, de vision, de mouvement et de lumière traversent l’art abstrait du XXe siècle et concernent de nombreux artistes contemporains mondialement reconnus, comme Ann Veronica Janssens, Anish Kapoor, John Armleder, Carsten Höller... Retrouvez la programmation culturelle autour de l'expo : cinq descriptions d'oeuvres des tables rondes des rencontres...

Par Lilian Pestre de Almeida, professeur de littérature française et littératures francophones au Brésil, au Québec et en France – Paris III – Sorbonne nouvelle

Par Bertrand Marchal, professeur de littérature à l’université de Paris IV - Paris-Sorbonne, responsable de la nouvelle édition des Œuvres complètes de Mallarmé dans la Bibliothèque de la Pléiade

Par Xavier Clément, comédien

Par Cécile Debray, conservateur au musée national d’Art moderne, Centre Pompidou

Par Laurence Madeline, conservateur en chef, chef du service culturel du musée d’Orsay et commissaire en 2007 de l’exposition Redon, le ciel, la terre, la mer à la Réunion.

Par Nicolas Struve, comédien À soi-même, Editions Corti, 2000

Par Corinne Bayle, écrivain, professeur de littérature française, université de Bretagne Occidentale

Réunis autour d’Antoinette Le Normand-Romain, conservateur général et directeur général de l’INHA, les trois commissaires Rodolphe Rapetti, conservateur général à l’INHA, Marie-Pierre Salé, conservateur en chef au musée d’Orsay, Valérie Sueur-Hermel, conservateur au département des Estampes et de la Photographie de la BNF présentent l’exposition. Ils expliquent comment l’étude de nombreux documents inédits apporte un éclairage nouveau sur un artiste d’exception que cette rétrospective, la première en France depuis 1956, va permettre de redécouvrir.

Par Olivier Renaudeau, conservateur du Patrimoine, chef du département Ancien, musée de l’Armée, Paris

Par Jean Guillaume, professeur émérite, Université de Paris IV-Sorbonne

Par Michel Pastoureau, historien, archiviste paléographe et directeur d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes

Par Didier Le Fur, historien, spécialiste du XVIe siècle

Par Elisabeth Taburet-Delahaye, directeur du musée de Cluny-musée national du Moyen Âge, Geneviève Bresc-Bautier, directeur du département des Sculptures du musée du Louvre, Thierry Crépin-Leblond, directeur du musée national de la Renaissance, Château d’Écouen

Par Dominique Fernandez, écrivain, membre de l’Académie française

Par Yves Hersant, professeur, directeur d’études à l’EHESS

Par Alain Mérot, professeur d’histoire de l’art moderne, université de Paris IV – Paris-Sorbonne

Par Francesca Cappelletti, historienne à l’université de Ferrare, Patrizia Cavazzini, research fellow à la British School de Rome, Silvia Ginzburg, professeur d’histoire de l’art moderne à l’université de Rome III, Andrés Úbeda de los Cobos, conservateur en chef de la peinture italienne et française au musée du Prado et Stéphane Loire, conservateur en chef au département des Peintures au musée du Louvre. Les cinq concepteurs de l’exposition retracent la genèse du projet et présentent leur contribution respective.

Par Stéphane Loire, conservateur en chef au département des Peintures, musée du Louvre

Par Rémi Mathieu, directeur de recherches au CNRS

Par Fañch Thoraval, enseignant en musicologie, spécialisé dans l’étude des musiques rituelles, Université de Paris-La Sorbonne

Par Alain Arrault, École Française d’Extrême-Orient

Par Elisabeth Rochat de la Vallée, directrice de l’enseignement à l’École Européenne d’Acuponcture

Par Catherine Delacour, conservateur au musée Guimet et commissaire de l’exposition

Par Guillaume Faroult, conservateur au musée du Louvre et commissaire de l’exposition

Par Barthélémy Jobert, professeur, vice-président du Conseil Scientifique de Paris-Sorbonne

Par Pierre Wat, professeur d’histoire de l’art, Université de Provence, Aix-Marseille

Par David Blayney Brown, senior curator à la Tate Britain

Par Kathleen Nicholson, professeur, Université de l’Oregon

Par Nicolas Struve, comédien

Par Edhem Eldem, professeur d’histoire, Université du Bosphore, Istanbul.

Par Nedim Gürsel, écrivain, directeur de recherche au CNRS.

Par Jannic Durand, conservateur en chef, département des Objets d’art, musée du Louvre, Paris.

Par Frédéric Hitzel, Chargé de recherche CNRS, Centre d’Études Turques, Ottomanes, Balkaniques et Centrasiatiques, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris.

Avec Jean-Paul Betbèze, chef économiste du Groupe Crédit Agricole et professeur de faculté, auteur de l’ouvrage 2012 : 100 jours pour défaire ou refaire la France (PUF, 2012) ; Robert Castel, sociologue et directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, auteur de l’ouvrage La montée des incertitudes : Travail, protections, statut de l’individu (Seuil, 2009) ; Jean-Michel Carré, scénariste, directeur général des productions Les Films Grain de Sable, réalisateur du documentaire J’ai (très) mal au travail (2006) ; Bernard Lacroix, professeur de sciences politiques à l’université Paris X-Nanterre et membre de l’Institut Universitaire de France, auteur de l’ouvrage L’utopie communautaire (PUF, réed. 2006).

Par Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque française

Par Emmanuelle Héran, conservateur du patrimoine à la Réunion des musées nationaux.

Par Anne Distel, conservateur général du patrimoine honoraire.

Par Sylvie Patry, conservateur au musée d’Orsay et commissaire de l’exposition.

Avec Dominique Reynié, professeur des universités à Sciences Po et directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, auteur de l’ouvrage Valeurs partagées (PUF, 2012) ; Catherine Kintzler, professeur émérite à l'université Charles de Gaulle Lille-III et Vice- présidente de la Société française de philosophie Visiting Fellow à l’université de Princeton, auteur de l’ouvrage Qu’est-ce que la laïcité ? (Vrin, 2008) ; Serge Paugam, directeur de recherche au CNRS et directeur d ́études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, auteur de l’ouvrage Repenser la solidarité : l’apport des sciences sociales (PUF, réed. 2011) ; Olivier Abel, professeur de philosophie éthique à l’Institut Protestant de Théologie et auteur de l’ouvrage Le mariage a-t-il encore un avenir ? (Bayard, 2005).

Par Alain Berthoz, neurophysiologiste, professeur au Collège de France.

Par Ségolène Le Men, professeur à l’université de Paris X - Nanterre, membre de l’Institut universitaire de France;

Par Bruno Trentini, enseignant en esthétique et sciences de l’art à l’Université de Paris I - Panthéon-Sorbonne.

Par Thierry Dufrêne, professeur à l’Université de Paris X - Nanterre.

Par Jeanette Zwingenberger, historienne de l’art et commissaire associée.

Par Jean-Hubert Martin, conservateur général du patrimoine, commissaire de l’exposition, et Dario Gamboni, historien de l’art et commissaire adjoint.

Avec Jean-Hubert Martin (conservateur général du patrimoine et commissaire d’expositions) ; Raphaël Abrille (conservateur au Musée de la Chasse et de la Nature) ; Françoise Petrovitch (artiste) ; Jérôme Glicenstein (maître de conférences au département Arts plastiques de l’Université Paris 8, auteur de l’ouvrage L’Art : une histoire d’expositions - PUF, 2009).

Avec Jean Digne, Président du Centre national de ressources des arts de la rue et des arts du cirque HorsLesMurs et Directeur de publication de la revue Stradda ; Pascale Goetschel, Maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre du Centre d'histoire sociale du XXème siècle, auteur de Renouveau et décentralisation du théâtre, 1945-1981 (PUF, 2004) ; Fabien Granier, Administrateur du Footsbarn Travelling Theatre ; Jean-Marie Songy, Directeur du Festival International de théâtre de rue d'Aurillac et du Parapluie, Centre national des arts de la rue. (Avertissement : il manque les vingt premières minutes de cet enregistrement).

Avec Christiane Page, Professeur des Universités, Rennes 2, auteur de Éduquer par le jeu dramatique, Pratique théâtrale et éducation (ESF, 3e éd. 2006) ; Stéphane Guitline, Professeur de Lettres et responsable d’un atelier théâtre au collège Jean Jaurès de Montfermeil ; Alain Viala, Professeur à l'Université d'Oxford, titulaire de la chaire de Lettres Françaises, auteur des ouvrages Le Théâtre et Histoire du Théâtre (PUF, 2011-2012) ; Gérard Gallego, Metteur en scène et formateur, fondateur de l’association de théâtre social Instant Présent à Vincennes.

Avec Sophie Proust, Maître de conférences en études théâtrales à l’Université de Lille 3, directrice de l’ouvrage Mise en scène et droits d’auteur. Liberté de création scénique et respect de l’oeuvre dramatique (L’Entretemps, 2012) ; Daniel Mesguich, metteur en scène et acteur, Directeur du Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris, auteur de l’ouvrage Le Théâtre (« Que sais-je ? », PUF, 2011) ; Philippe Tesson, critique dramatique et Directeur de L’Avant-Scène Théâtre ; Helene Cinque, metteur en scène et directrice de la Compagnie L’Instant d’une résonance, auteur de la mise en scène du Roi Cymbeline au Théâtre du Soleil (mars 2012).

Avec Violeta Sanchez, actrice ; Marcel Partouche Sebban, photographe et Directeur du Festival International de la Photographie de Mode ; Jorge Alvarez, photographe ; Frédéric Monneyron, écrivain et universitaire, sociologue de la mode.

Avec Jean-Marie Périer, photographe ; André Rouillé, maître de conférence à l’université Paris 8 et directeur du site internet paris-art.com, auteur de La Photographie. Entre document et art contemporain (Gallimard, 2005) ; Dimitri Beck, rédacteur en chef de Polka Magazine ; Eric Scherer, directeur de la prospective du groupe France Télévisions, auteur de A-t-on encore besoin des journalistes ? Manifeste pour un « journalisme augmenté » (PUF, 2011).

Avec Simone Klein, directrice du Département Photographie, Europe, chez Sotheby’s France ; Sebastiao Salgado, photographe ; Anne-Marie Garcia, conservatrice chargée du fonds de photographie de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, auteur de l’exposition L’Arbre et le photographe ; Anne Sauvagnargues, philosophe, auteur de La littéralité et autres essais sur l’art (PUF, 2011), co-directrice de la collection « Lignes d’art » aux PUF.

Table ronde avec Jean-Baptiste Clais, conservateur, commissaire de l’exposition Game story ; Catherine Monnot, professeur, auteur de Petites filles d’aujourd’hui, l’apprentissage de la féminité (Éditions Autrement) ; Céline Sciamma, réalisatrice, auteur de Tomboy ; Vanessa Saab, directrice de rédaction à Psycho Enfants ; Franck Mathais, directeur des ventes et des relations clients à La Grande Récrée – Modérateur Arnaud Balme.

Par Gilles Brougère, professeur en sciences de l’éducation à l’université de Paris XIII.

Par Pascal Pinteau, auteur de l’ouvrage « Jouets cultes » et co-réalisateur avec Michel Viotte du documentaire « Histoires de jouets »

Par Dorothée Charles, conservatrice au département des jouets du musée des Arts décoratifs et Bruno Girveau, chef du département scientifique et culturel à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, commissaires de l’exposition

Avec Antoine Schneck, photographe, auteur de l’exposition Leur chien (Musée de la Chasse et de la Nature, 2010) ; Laurence Bruder-Sergent, comportementaliste spécialiste des relations hommes/chiens, fondatrice et directrice de VOX ANIMAE, auteur de Mon chien c’est quelqu’un de bien (Les Petites Vagues, 2011) ; Jean-François Quinton, vétérinaire exclusif NAC, auteur de l’Atlas des Nouveaux Animaux de Compagnie (Masson, 2009) ; Karim Daoues, spécialiste des reptiles et de la terrariophilie, auteur de Reptiles (Editions du Chêne, 2002)

Avec Georges Chapouthier, directeur de recherche au CNRS, auteur de Kant et le chimpanzé - Essai sur l'être humain, la morale et l'art (Belin, 2009) ; Florence Burgat, directeur de recherche en philosophie (Inra-Université Paris Descartes/Cnrs), auteur de Une autre existence. La condition animale (Albin Michel, 2012) ; Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, docteur en sciences politiques et en philosophie, auteur de L’Ethique animale (PUF, 2011) ; Jean-Luc Guichet, enseignant à l’Université de Picardie Jules Verne (IUFM de Beauvais), auteur de Problématiques animales (PUF, 2012)

Avec Antoine Cadi, conseiller scientifique du Fonds de Dotation pour la Biodiversité ; Patrick Degeorges, professeur de philosophie et chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle sur la question de l’anthropocène ; Valérie Chansigaud, historienne de l’environnement ; Sébastien Mouret, sociologue et membre du Centre de recherche Sens, Ethique et Société (CNRS/Université Paris Descartes), auteur de Elever et tuer des animaux (PUF, 2012).

Explorez les métiers du monde de l'art : focus sur le responsable de la fabrication.

Explorez les métiers du monde de l'art : que fait un conférencier ?

Explorez les métiers du monde de l'art : cet épisode est axé sur l'atelier de moulage.

Explorez les métiers du monde de l'art : l'atelier de chalcographie est au centre de cette vidéo.

Explorez les métiers du monde de l'art : en quoi consiste le métier de coordinateur de mouvement des oeuvres ?

Par Pierre Arizzoli-Clémentel et Xavier Salmon, commissaires de l’exposition.

Par Herman Lindqvist, historien, écrivain.

Par Xavier Salmon, conservateur, commissaire de l’exposition.

Par Jean Tulard, historien.

Par Catriona Seth, professeur de littérature française à l’université de Nancy II.

Par Chantal Thomas, directeur de recherche au CNRS, spécialiste du XVIIIe siècle.

Avec Alain Tapié, conservateur du patrimoine, 14 novembre

Avec Yves Hersant, commissaire de l’exposition, 7 novembre, 18h30

Avec Christophe Paradas, psychiatre, psychanalyste, Mireille Naturel, maître de conférences en lettres, et Thomas Schlesser, historien de l’art, 27 novembre, 18h30

Avec Sylviane Bokdam, maître de conférences de littérature française du XVIème siècle, 5 décembre, 18h30

Avec Jean-Pol Tassin, neurobiologiste, 9 janvier, 18h30

Avec Jacqueline Kelen, écrivain et Baldine Saint-Girons, philosophe, analysent, commentent et débattent de l’exposition à la lumière de l’actualité de leurs recherches.

Découvrez la présentation de l'exposition Helmut Newton, « la star des photographes ».

Ami intime du couple, l'éditeur José Alvarez décrypte l'alchimie créative qui a uni Helmut Newton et sa femme, June, pendant plus de cinquante ans.

Directeur des Editions du Regard, José Alvarez a partagé une amitié de plus de trente ans avec Helmut Newton. Co-auteur du catalogue de l’exposition, il évoque le parcours d’un « dandy insolent à l’attitude morale exemplaire », d’un grand créateur dont la conscience narrative a révolutionné la photo de mode à partir des années soixante puis la photographie au sens le plus large et, à partir des années 70, l’exploration systématique de l’univers du nu féminin dans son expression la plus classique.

En 1979, le travail de la jeune photographe est repéré par Helmut Newton dans la revue "Egoïste". S'en suivra une longue amitié et de nombreuses discussions autour de leurs travaux dont Bettina Rheims se fait ici l'écho.

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Avec Thierry Savatier, spécialiste de l'histoire et de la littérature du XIXe siècle

Avec Jean-Luc Mayaud, professeur à l'Université de Lyon III

Avec Jérôme Thélot, professeur de littérature française à l'Université de Lyon III

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Par Philippe Dagen, professeur, critique d’art

Par Sylvain Amic, conservateur au musée Fabre, commissaire de l’exposition

Par Lionel Richard, écrivain et historien

Par Daniel Dobbels, chorégraphe, écrivain, philosophe et professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris

Par Benoît Decron, conservateur en chef du musée de l’Abbaye Sainte-Croix

Par Nicolas Struve, comédien

Par Angela Lampe, conservateur au musée national d’art moderne

Par Itzhak Goldberg, historien d’art, maître de conférences à l’Université Paris X

Les notions d’espace, de vision, de mouvement et de lumière en rapport avec la perception ont traversé l’art abstrait du xxe siècle et concernent aujourd’hui de nombreux artistes contemporains comme Ann Veronica Janssens, Anish Kapoor, John Armleder, Philippe Decrauzat, Jeppe Hein ou Felice Varini.

Né en Argentine, Julio Le Parc s’est établi à Paris en 1958. Pionnier de l’art cinétique, membre fondateur du GRAV (Groupe de Recherche d’Art Visuel), il a travaillé dès les années 60 sur la dématérialisation de l’oeuvre, la lumière artificielle, le trouble sensoriel, l’implication du spectateur ou encore les seuils de perception – autant d’interrogations fondatrices toujours au centre du travail de nombreux artistes contemporains.

Les génériques de films ont toujours représenté un terreau propice aux expérimentations optiques y compris l’art cinétique à partir des années 60. Interstice, surimpression, épingle, banc-titre pop, split-screen, dessin, typo animée, nature morte, motion design… Alexandre Tylski explore les techniques utilisées par des maîtres du générique comme Lye, Alexeiev, Fouchet, Ferro, Topin, Lenica ou Saul Bass parmi beaucoup d’autres…

L’oeuvre de Carlos Cruz-Diez se présente comme une suite d’expérimentations sur la couleur conçue comme une réalité autonome, dépourvue d’anecdote, de forme et de support. Curateur et historien d’art, Ariel Jimenez a rassemblé dans Carlos Cruz-Diez in conversation with Ariel Jimenez les dizaines d’entretiens réalisés avec l’artiste autour de sa quête pour dématérialiser la couleur.

Une œuvre commentée : Beyond the fan de Zilvinas Kempinas

Autour d’Emmanuel Guigon, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée de Besançon : Pamela Golbin, conservatrice en chef mode et textile au musée des Arts décoratifs, Peter Knapp, artiste peintre, photographe, ancien directeur artistique du magazine Elle, Aurélien Lemonier, architecte, conservateur au musée national d’art moderne et Malte Martin, graphiste et plasticien, échangent leurs expériences sur l’emploi des jeux d’optique dans le travail de création.

Dynamo : 5 œuvres commentées

Une œuvre commentée : Blaues Sege de Hans Haacke

Une œuvre commentée : Light Corner de Carsten Höller

Une œuvre commentée : le grand mobile de Xavier Veilhan

Une œuvre commentée : Pénétrable BBL bleu de Rafael Soto

Avec Jean-Louis Gaillemin, commissaire de l'exposition.

Benjamin Loyauté, critique d'art.

Olivier Gabet, conservateur au musée d'Orsay.

Avec Macha Makeïeff, auteur, metteur en scène.

Avec Pascal Dibie, ethnologue, professeur à l'Université Paris 7 Denis Diderot.

Avec Adrienne Alix (directrice des programmes de Wikimedia France) ; Arnaud Beaufort (directeur général adjoint et directeur des services et des réseaux à la Bibliothèque Nationale de France) ; Martine Lemalet (directrice des Editions Le Manuscrit, leader de l’édition des livres numériques) ; Paul Mathias (philosophe).

Avec Thomas Gaon (psychologue clinicien et ethnométhodologue) ; Aude Mathey (consultante en communication culturelle et auteure) ; Tristan Schulmann (scénariste et réalisateur) et Yves Charles Zarka (philosophe, directeur de la revue Cités, PUF).

Avec Nicolas Arpagian, directeur scientifique du cycle « Sécurité Numérique » à l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ) et auteur de La Cybersécurité (PUF, 2010) ; Stéphanie Lacour (chargée de recherche au CNRS) ; Jean-Marc Manach (journaliste et blogueur) et Alexis Mons (directeur général délégué de Emakina.fr).

Thème de la conférence : procréation, progrès de la science, et éthique.

Conférence axée sur le thème du genre dans la société moderne.

Avec Alain Jaubert (écrivain, journaliste, auteur-réalisateur de la série « Palettes » depuis 1988) ; Claude Mollard (ancien magistrat à la Cour des comptes, consultant en ingénierie culturelle, photographe plasticien) ; Nathalie Heinich (sociologue, directrice de recherche au CNRS) ; Thierry Geffrotin (musicien, journaliste, auteur des 100 mots de la musique classique - PUF, 2011).

Avec Fabien Bejean-Leibson (directeur et expert en art moderne et contemporain chez Pierre Bergé & associés) ; Grazia Quaroni (conservateur à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris) ; Carole Talon-Hugon (professeur de philosophie et d’esthétique, auteur de Morales de l’art - PUF, 2009) ; Edwart Vignot (historien de l’art, collectionneur, chroniqueur de l'émission "Un soir au musée" - France 5).

Avec Alexandre Carel (directeur du département d'art contemporain et d’après-guerre, Christie's France) ; Hervé Chayette (président du SYMEV - Syndicat national des maisons de ventes volontaires, auteur des 100 mots du marché de l’art - PUF, 2012) ; Vincent Noce (journaliste spécialiste du marché de l’art à Libération) ; Didier Rykner (fondateur et le directeur de la rédaction de La Tribune de l'Art).

Avec Sylvie Craipeau, (professeur à Télécom Ecole de Management et chercheur associée au Cectopra de Paris 1, auteur de La société en jeu(x) - PUF, 2011) ; Georges Fornay (secrétaire général du Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs) ; Clément Malherbe (chargé d'études nouveaux médias au CNC) ; Jean-François Rodriguez (directeur des Jeux et du Transmédia de France Telecom).

Avec Guillaume Blanchot (directeur de l’audiovisuel et de la création numérique au CNC) ; David Cage (PDG et fondateur du studio français Quantic Dream) ; Erwan Cario (journaliste, rédacteur en chef d’Ecrans - Libération) ; Stéphane Vial (philosophe du design, professeur à l'École Boulle, auteur du Court traité du design - PUF, 2010).

Avec Etienne Armand Amato (chercheur en sciences de l’information et de la communication et sociologue des technologies numériques) ; Thomas Gaon (psychologue clinicien et ethnométhodologue) ; Mathieu Triclot (maître de conférences en philosophie à l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard).

Blogs, réseaux sociaux, sites participatifs, supports d’informations et éditeurs de presse en ligne : autant de plates-formes virtuelles dans lesquelles circule l’information à un rythme vertigineux, à l’heure où internet est le média planétaire par excellence. Cependant, la massification informative numérique, caractérisée par l’accélération et la réduction du temps de la vérification pour les journalistes, fait grandir le doute et la confusion chez le lecteur : les théories du complot font florès sur internet, la vérité et le fantasme se mêlent dans la lecture donnée de l’actualité. Autant d’inquiétudes qui interrogent sur les véritables enjeux de la diffusion de l’information aujourd’hui. Entre aspirations éthiques et préoccupations mercantiles, quel avenir pour la presse en ligne ? La « religion du clic » : cultiver la seule audience de masse au détriment d’un journalisme qualitatif ? Face au diktat de l’urgence et du sensationnel : la « slow information », une entrée en résistance ?

Réchauffement climatique, toxicité des OGM, catastrophe nucléaire, retrait de médicaments, études contradictoires sur les nanotechnologies et les ondes électromagnétiques… autant de scandales sanitaires, sociaux et environnementaux qui engendrent une forte défiance du citoyen vis-à-vis des scientifiques. Dans ce climat d’incertitudes et de risques permanents, peut-on se fier à la science et à son expertise ? Que signifie la notion de « progrès » aujourd’hui, compte tenu des conséquences des innovations scientifiques ? Le citoyen a-t-il raison de s’inquiéter ? A-t-il son mot à dire face à l’autorité scientifique ?

Avec Gérald Bronner, Professeur de sociologie à l’université de Paris-Diderot et membre de l’Institut Universitaire de France, auteur de La démocratie des crédules (PUF, 2013), Jean Garrigues, Professeur d’Histoire contemporaine à l’université d’Orléans et à Sciences Po, président du Comité d’histoire parlementaire et politique (CHPP), Jean-François Kahn, journaliste et écrivain, auteur de Menteurs ! (Plon, 2012) et Laurent Mauduit, écrivain et journaliste, co-fondateur de Mediapart.

Par Cécile Debray, conservateur au musée national d’Art moderne du Centre Pompidou, commissaire de l’exposition. Venue d’Amérique, la fratrie Stein s’installe à Paris au début du XXe siècle. Premiers acheteurs de Matisse et Picasso, Leo et Gertrude d’un côté, leur frère aîné Michael avec son épouse Sarah de l’autre constituent une collection d’œuvres exceptionnelle en jouant un rôle actif de mécènes. Durant l’entre-deux-guerres, Gertrude, écrivain d'avant-garde, devient une figure centrale du Paris littéraire et artistique.

Portraiturée tout au long de sa vie par des peintres ou des sculpteurs, Gertrude Stein a aussi été « mise en mots » à de très nombreuses reprises – et d’abord par elle-même ! À travers ses propres textes donc, ceux d’autres écrivains (Hemingway, Paul Bowles…), d’artistes (Picasso, Matisse…) ou de proches (ses frères, sa compagne), portrait littéraire d’une personnalité et d’une créatrice hors-norme.

Par Nadine Satiat, docteur en littérature comparée, auteur de la biographie de Gertrude Stein publiée en 2010 (Editions Flammarion). De la relation entre Gertrude Stein et Alice B. Toklas, on ne connaît en France que ce que l'une et l'autre en ont raconté, Gertrude dans la fameuse Autobiographie d'Alice Toklas, et Alice dans Ma vie avec Gertrude Stein. Mais on en sait aujourd'hui beaucoup plus qu'elles n'ont bien voulu en dire… Et la réalité, dans toute sa complexité, est encore plus passionnante que la légende.

Par Claudine Grammont, historienne de l'art, prépare le Dictionnaire Matisse (Editions Robert Laffont). La collection des Stein eut un impact important dans l’histoire du goût en Amérique dans la mesure où elle mettait en pratique une approche esthétique spécifique. Leo Stein fut en effet avec Roger Fry et Bernard Berenson l’un des premiers théoriciens de la pensée formaliste dans laquelle Matisse apparaissait avec Cézanne et Renoir comme l'un des champions du modernisme. Mais c'est Albert C. Barnes qui fit connaître son approche de l’art à travers sa fondation et sa collection.

Par Anne Roquebert, conservateur en chef au musée d’Orsay et co-commissaire de l’exposition.

Réunis autour d’Emmanuel Bréon, directeur du musée de l’Orangerie, plusieurs artistes évoquent leur travail inspiré par l’oeuvre de Claude Monet : Chantal Picault, réalisatrice et scénariste du film Monet, la lumière blanche, Louis Dandrel, compositeur, auteur d’une création musicale autour des Nymphéas, Stéphane Lambert, écrivain, auteur de L’Adieu au paysage, et Gilbert Vahé, responsable du service jardin de Giverny depuis 1976.

Par Sylvie Patin, conservateur général au musée d’Orsay et co-commissaire de l’exposition.

Par Marianne Alphant, écrivain, auteur de Monet, une vie dans le paysage Hazan, 2010.

Par Vincent Noce journaliste, et David Quéré, physicien. Publié à l’occasion de l’exposition, l’ouvrage de Vincent Noce interroge les scientifiques et les physiciens sur la vision et la perception du peintre : les propos des spécialistes en neurosciences vont-ils nous aider à mieux connaître la peinture du maître de l’Impressionnisme ?

Par Richard Thomson, Watson Gordon Professor of Fine Art, Université d’Edimbourg, co-commissaire de l’exposition.

Par Diego Candil, directeur du musée des impressionnismes, Giverny.

Micheline Presle lit L'Adieu au paysage : les Nymphéas de Claude Monet.

Marie-Christine Barrault lit Monet et Venise.

Par Sylvie Patry, conservateur au musée d’Orsay et co-commissaire de l’exposition.

Interview avec Guy Cogeval, Président du musée d’Orsay et commissaire général de l'exposition Claude Monet (1840-1926) aux Galeries nationales, Grand Palais (22 septembre 2010 - 24 janvier 2011).

Par Sylvain Amic, directeur des musées de Rouen, commissaire de l’exposition. Dans l’imaginaire collectif, Bohémiens et bohèmes partagent marginalité et liberté, misère et mystères, comme en témoignent de nombreuses œuvres d’art, à travers les âges.

Visionnez la vidéo de présentation de l'exposition Les Bohèmes, présentée par Sylvain Amic, directeur des musées de Rouen, commissaire de l’exposition..

Par Luc Ferry, philosophe. A Paris, entre 1830 et 1900, une succession d’écrivains et d’artistes aussi créatifs qu’anticonformistes forgent un mode d’existence nouveau et mettent à mal les canons esthétiques traditionnels, inventant ainsi une « vie de bohème » fondée sur trois critères essentiels : esprit de révolte, haine du monde bourgeois et appartenance à la jeunesse.

Peintre de toutes les bohèmes, Otto Mueller mène une existence de fête et de liberté en compagnie des expressionnistes allemands du début du XXe siècle. Fasciné par les tsiganes, il ira jusqu'à vivre avec eux pour en réaliser des portraits à la modernité frappante. Découvrez le parcours de cet artiste hors normes accompagnée par Chloé Ledoux, historienne de l'art.

Laboratoire créatif et collectif, le Jardin d'Alice réunit des artistes de tous horizons au cœur du 18ème arrondissement de Paris. Peintres, musiciens, écrivains s'y rencontrent, créent, échangent et font vivre un lieu resté longtemps vide. "Ici c'est chez personne, donc c'est chez tout le monde"...

Homme de pouvoir et amateur d'art, Octave devenu Auguste laisse derrière lui une Rome transformée. Avec Cécile Giroire et Daniel Roger, commissaires de l'exposition, découvrez le parcours et l'héritage d'un personnage historique hors normes !

Homme de pouvoir et amateur d'art, Octave devenu Auguste laisse derrière lui une Rome transformée. Avec Cécile Giroire et Daniel Roger, commissaires de l'exposition, découvrez le parcours et l'héritage d'un personnage historique hors normes !

L'époque moderne n'a pas inventé la communication politique ! Si dès l'Antiquité, l'iconographie du pouvoir se répand sur les territoires grâce aux monnaies, aux inscriptions ou à la statuaire, ces dynamiques s'accélèrent à l'arrivée d'Auguste.

Héritages, luttes de pouvoir et trahisons, la dynastie d'Auguste c'est un peu le "Dallas" de la Rome antique. Découvrez-en les grandes étapes et les personnages-clés en moins de deux minutes !

Par Emmanuelle Héran, conservateur du patrimoine, directeur scientifique adjoint à la Réunion des Musées Nationaux.

Par Nadeije Laneyrie-Dagen, historienne de l’art, professeur à l’École Normale Supérieure.

Par Jacques Cuisin, responsable de la plate-forme de préparation-restauration, direction des Collections, Muséum national d’Histoire naturelle.

Regardez la vidéo de présentation de l'exposition Beauté animale au Grand Palais !

Par Claude d’Anthenaise, conservateur en chef, directeur du musée de la Chasse et de la Nature.

Suivez le voyage de l'Ours blanc de Pompon du Muséum d'Histoire Naturelle aux Galeries nationales du Grand Palais !

Par Alain Cueff, commissaire de l’exposition.

Par Elisabeth Lebovici, historienne et critique d’art.

Par Jean-François Chevrier, professeur à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Paris.

Alain Cueff, commissaire de l’exposition Le Grand monde d’Andy Warhol, et Didier Ottinger, co-commissaire de La Force de l’Art 02, invitent des artistes présentés dans l’exposition du Grand Palais à discuter de l’influence de Warhol sur la création contemporaine : Stéphane Calais et Philippe Mayaux.

Par Cécile Guilbert, essayiste, romancière et critique, auteur de Warhol Spirit, Prix Médicis Essai 2008.

Par Judicaël Lavrador, critique d’art.

Le 28 février 2013 avec Julia Garimorth, commissaire de l’exposition.

Le 20 mars 2013 avec Sylvie Forestier, conservateur général du Patrimoine honoraire, Bruno Gaudichon, directeur de la Piscine à Roubaix et Delphine Horvilleur, rabbin, Mouvement Juif Liberal de France.

Le 11 avril 2013 avec Elisabeth Pacoud-Rème, conservateur du Patrimoine.

Le 17 avril avec Wajdi Mouawad, écrivain, metteur en scène, et Georges Banu, critique de théâtre.

Le 16 mai 2013 avec Claire Garnier, chargée de mission au Centre Pompidou-Metz.

Le 22 mai 2013 avec Laurence Sigal, philosophe, ancienne directrice du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme et François Boespflug, dominicain, historien des religions.

Le 29 mai avec Pierre Provoyeur, conservateur général du Patrimoine.

Signes d’identité corporels, chirurgie esthétique, régimes alimentaires… la volonté de transformer son corps est devenue monnaie courante dans notre société moderne, où le culte du corps est grandissant. Mais si ces transformations semblent répondre à des diktats sociétaux d’apparence, ne sont-elles pas aussi des façons de de se reconnaître dans un corps dont on se sent différent ? Peut-on être étranger à son propre corps ? Mon corps m’appartient-il ? Est-ce que mon corps c’est moi ? Autant de questions que souhaite soulever de débat, à l’occasion d’un cycle sur « Le corps contemporain ».

Un corps que l’on dissimule, par pudeur ou pour se protéger, un corps que l’on expose à outrance pour s’affirmer ou se différencier… Les codes sociaux et les références morales autour du corps, lieu de l’espace intime mais aussi moyen d’interaction avec autrui, sont diverses. Le corps en public : quels sont les enjeux culturels et sociétaux de l’apparence aujourd’hui ? Le rôle ambigu du vêtement : s’habiller pour se cacher ou se montrer ? Pour soi-même ou pour les autres ? La nudité : du tabou à l’instrument de pouvoir ?

Implants, prothèses, manipulations génétiques… Si la science-fiction a imaginé depuis longtemps l’homme bionique et les cyborgs, la fiction semble aujourd’hui se faire réalité. A l’heure où des technologies robotiques de pointe peuvent réparer ou « augmenter » le corps humain, l’avenir de l’homme hybride interroge. Quels sont les enjeux, notamment éthiques, de tels prolongements mécaniques performants du corps ? A quoi ressemblera le corps de demain ? Le corps « amélioré » deviendrait-il la norme ?

Mercredi 15 octobre 2008 Par Anne Baldassari, conservateur du patrimoine, directrice du musée Picasso et co-commissaire de l’exposition.

Mercredi 29 octobre 2008 Par José Enrique Ruiz-Domenec, professeur d’histoire médiévale et directeur de l’Institut d’études médiévales de l’Université autonome de Barcelone, membre titulaire de l’Académie royale des Belles Lettres de Barcelone et de l’Académie royale doctorale de Catalogne L’une des 27 leçons d’histoire européenne, manifestation organisée par les Rendez-vous de l’histoire dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet - 31 décembre 2008)

Mercredi 5 novembre 2008 Par Annabelle Ténèze, conservateur au musée Picasso

Vendredi 7 novembre 2008 Par Xavier Clément, comédien.

Mercredi 26 novembre 2008 Pierre Buraglio et Danièle Cohn Marc Desgrandchamps et Marie-Laure Bernadac Erró et Jean-Paul Ameline.

Vendredi 28 novembre 2008 Par Nicolas Struve, comédien.

Mercredi 7 janvier 2009 Par Carsten-Peter Warncke, écrivain et professeur d’histoire de l’art à l’université Göttingen, auteur de nombreux articles et ouvrages sur Picasso Lue par Anaïs Bonnel, assistante des commissaires de l'exposition.

Mercredi 10 décembre 2008 Par Brigitte Léal, conservateur au musée national d’art moderne.

Mercredi 21 janvier 2009 Par Pierre Daix, écrivain et historien d’art.

Mercredi 28 janvier 2009 Par Marie-Laure Bernadac, conservatrice générale, chargée de l’art contemporain au Louvre, co-commissaire de l’exposition Découvrez également en ligne une interview d'Anne Baldassari et d'autres vidéos sur l'exposition.

Cycle Couture Le costume : de l’accessoire au premier rôle ? Source magique de métamorphoses, incarnation de l’indicible… quelle place détient le costume dans la mise en scène ? Accompagner le comédien, guider le spectateur, révéler le personnage ? Comment les costumiers, les scénographes et les metteurs en scène collaborent-ils dans le travail de conception du costume ? Théâtre, cinéma, opéra, ballet, music-hall… depuis quand la haute couture s’invite-t-elle dans le spectacle ? Comment l’imagination des créateurs s’ajuste-t-elle au langage codifié du costume de scène ? Couturiers, costumiers… comment les créateurs ont-ils libéré le costume de scène ? Avec Marion Laporte, auteur de l’ouvrage La Mode aux Presses universitaires de France, Delphine Pinasa, directrice du Centre national du costume de scène, et Gilles Taschet, scénographe, chargé d'enseignements à l’Institut Français de la Mode. Débats organisés en partenariat avec les Presses universitaire de France et l’Institut Français de la Mode. Modération : Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture.

Cycle Couture La mode : la beauté du geste ? Stylisme, design, mannequinat, marketing … À côté des professions associées à l’image des défilés quels sont les métiers qui se cachent dans les coulisses de la mode ? Quel est cet univers qui réconcilie la tradition et l’innovation, l’imaginaire et la réalisation technique ? Faire vivre les ateliers pour faire vivre le podium : qui sont les jeunes optant pour ce secteur professionnel ? Gantiers, brodeurs, dentelliers, plumassiers, chapeliers modistes, bottiers… sont-ils nombreux à vouloir s’épanouir dans l’ombre de la haute couture… pour la beauté du geste ? Avec Hans de Foer, directeur du Programme Postgraduate de Création à l’Institut Français de la Mode, Marion Laporte, auteur de l’ouvrage La Mode aux Presses universitaires de France, Anne-Cécile Sonntag, enseignante du département Mode à l’école Duperré et Stéphane Wargnier, président exécutif de la Fédération Française de la Couture, du Prêt à Porter des Couturiers et des Créateurs de Mode. Débats organisés en partenariat avec les Presses universitaire de France et l’Institut Français de la Mode. Modération : Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture.

Cycle Couture Le couturier est-il un artiste ? Une collection est-elle une vision d’artiste ? Une usine à rêve ? Une performance ? Un savoir- faire ? Partagés entre la haute couture et le prêt-à-porter, les couturiers aspirent-ils à ériger leurs collections au rang d’œuvre d’art ? Quand considère-t-on qu’un vêtement est une œuvre d’art ? Les enjeux financiers ont-ils changé la donne ? Créateurs, stylistes, couturiers … les liens étroits entre les beaux-arts et la mode, leur réservent-ils une place particulière ? Aujourd’hui le couturier est-il un artiste ? Avec Jean-Marc Chauve, directeur général de l’International Fashion Academy de Paris et chargé d'enseignements à l’Institut Français de la Mode, Farida Khelfa, mannequin, actrice et réalisatrice, Frédéric Monneyron, écrivain, auteur de La frivolité essentielle, Du vêtement et de la mode aux Presses universitaires de France. Débats organisés en partenariat avec les Presses universitaire de France et l’Institut Français de la Mode. Modération : Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture.

Après la projection du film La folie des Grandeurs à l'Auditorium du Grand Palais le 27 mai 2015, découvrez la discussion savoureuse entre Danièle Thompson, scénariste du film et Guillaume Kientz, commissaire de l'exposition Velázquez.

L’exposition Les Tudors démontre à quel point le costume est un élément de représentation et de pouvoir. Quelques habits ou pièces conservés dans les collections muséales permettent aujourd’hui d’appréhender les matériaux et les lignes de ces vêtements historiques. Mais quand il s’agit de le reconstituer pour le spectacle ou le cinéma, d’autres approches et contraintes entrent en scène… Avec Delphine Pinasa, directrice du Centre National du Costume de Scène (Moulins) et Muriel Barbier, conservateur au Musée national de la Renaissance (Ecouen)

Conférence par Benoît Pellistrandi, historien, membre correspondant de la Real Academia de la Historia et ancien directeur des études de la Casa de Velázquez à Madrid. Le souvenir qu'irradie le Siècle d'Or espagnol passe par les tableaux de Velázquez et notamment les portraits de la famille du roi Philippe IV, mais aussi de sa cour et de son premier ministre le comte-duc d'Olivares. Dès son accession au trône en 1621, le jeune Philippe IV est confronté aux lourdeurs d'une monarchie contestée aux Pays-Bas et dont l'hégémonie est disputée par la France à partir de 1630. Velázquez est le témoin de son temps et sa peinture grandit ce combat espagnol aux dimensions d'un message esthétique et moral, devenu, par la génialité de son art, universel.

Avec Sarah Hatchuel, Présidente de la société française Shakespeare, Marjolaine Boutet, historienne et les étudiants de la FEMIS (section série TV). Qu’implique la représentation d’Henri VIII (et de son contexte historique) en série télévisée ? Cette table ronde, organisée en partenariat avec la FEMIS, entend dépasser la simple question de la fidélité aux faits réels pour envisager les enjeux narratifs, visuels et idéologiques qu’implique une fiction télévisée fondée sur un personnage historique passé dans la légende. Marjolaine Boutet (historienne, spécialiste des séries) et Sarah Hatchuel (spécialiste de Shakespeare au cinéma) livreront leur éclairage croisé sur deux séries, The Tudors (Showtime, 2007-2010) et Wolf Hall (BBC/PBS, 2015).

Aimer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…et en mourir ? Comment expliquer cette dépendance irraisonnée, cet aveuglement pathétique du point de vue sociologique, philosophique et psychanalytique ? La fin tragique ne relève-t-elle donc pas du monde romanesque ? Des Roméo et Juliette, des Carmen, des Anna Karénine et des Emma Bovary risquent-ils de nous côtoyer dans la vraie vie ? Passion, addiction, déraison… peut-on encore mourir d’amour aujourd’hui ? Avec Patrick Pharo, chercheur en sociologie morale et auteur de l'ouvrage La dépendance amoureuse aux PUF, Jean-Claude Kaufmann, sociologue et directeur de recherche au CNRS, Anne Dufourmantelle, philosophe et psychanalyste et Anne Villacèque, réalisatrice et scénariste.

Table ronde en partenariat avec le Mona Bismarck American Center. Dations, donations, dons, legs comment les collections entrent-elles (ou non) dans les musées ? Comment les collectionneurs organisent-ils la transmission de leur collection ? Quelles sont les différences entre les pratiques françaises et américaines ? Avec Ruth Berson, Deputy Director of Curatorial Affairs at the San Francisco Museum of Modern Art , Florence et Daniel Guerlain, collectionneurs, créateurs d’une Fondation d’art contemporain et du Prix du dessin contemporain, Hervé Loevenbruck, galeriste et Alfred Pacquement, directeur du musée national d’Art moderne de 2000 à 2014. Discussion modérée par Arnaud Laporte, animateur-producteur à France culture.

Facilité de nouvelles rencontres, phobie de l’engagement, priorité à la carrière et au développement personnel, si le modèle conjugal demeure une norme, il se transforme au fil des années. La vie à deux s’inscrit de moins en moins dans une perspective à long terme et les couples résistent mal aux premières années. Le nombre de célibataires augmente. L’engagement dans une vie de couple n’est-il plus compatible avec nos exigences de réalisation personnelle ? Comment l’évolution de nos modes de vie bouscule-t-elle nos relations amoureuses ? Solo ou no solo, quel avenir pour l’amour ? Avec Fabienne Kraemer, psychanalyste et auteur aux PUF de l’ouvrage Solo no solo, Isabelle Motrot, rédactrice en chef adjointe du journal « Causette », Christophe Giraud, sociologue, spécialiste du couple et de la vie privée.

Souvent méconnue en France, la Renaissance anglaise est étroitement associée au pouvoir centralisateur de la monarchie. Après les conflits fratricides de l’automne du Moyen Age, Henri VII entame en 1485 une conquête du royaume qui connaît des prolongements politiques, militaires, et esthétiques. L’Eglise elle-même se transforme lorsqu’Henri VIII prend la tête de son Eglise et nationalise les biens monastiques. Sa fille la très catholique Marie Tudor ne parvient pas à instituer un régime durable sur le plan religieux, et lorsqu’ Elisabeth arrive à son tour sur le trône, elle arrive à imposer un pouvoir au féminin merveilleusement résumé par Victor Hugo à l’âge romantique : « Élisabeth est vierge, comme l’Angleterre est île. » Intervenant : Bernard Cottret, historien et spécialiste de l’histoire britannique

Cycle Amour 2.0 Applis, réseaux sociaux : embrassez qui vous voudrez ! Hyper-communicants et ultra-connectés, nous invitons désormais Internet à gérer notre vie sociale. Mais notre identité numérique est-elle très différente de notre personnalité dans la vie réelle ? L’outil web change-t-il vraiment notre façon de vivre une relation ? Les applications de dating et les sites de rencontre sont-ils un refuge pour les timides et les désespérés, un oasis pour les aventuriers ou simplement la solution de demain ? Et qu'attendons-nous de ce nouveau type de rencontres : un coup de foudre ou un choix rationnel ? S’ouvrir sur le monde ou faire la connaissance de son voisin ? Passez, likez, charmez…embrassez qui vous voudrez ! Avec Fabienne Kraemer, psychanalyste et auteur aux PUF de l’ouvrage Solo no solo, Maroussia Dubreuil, réalisatrice du documentaire « Rencontres », Nina Boutléroff, journaliste chez Stylist, et Didier Rappaport, fondateur de l’application Happn. En partenariat avec les Presses universitaires de France et le soutien de l’Express, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi de 18h30 à 20h à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité ou portant sur des sujets de société.

Conférence par Laurent Salomé, directeur scientifique de l'établissement public de la Réunion des musées nationaux Grand Palais. Fondé en 1935, le San Francisco Museum of Modern Art est aujourd’hui l’un des plus grands musées d’art moderne et contemporain du monde. Le Grand Palais accueille une sélection d’œuvres des artistes américains les plus emblématiques de la deuxième moitié du XXe siècle, représentés aussi bien dans le fonds du musée que dans l’extraordinaire collection constituée par Donald et Doris Fisher, les fondateurs de GAP. Les œuvres sont réunies en avant-première, annonçant la donation de la collection Fisher au musée où elle sera présentée après une importante extension. Alexander Calder, Chuck Close, Richard Diebenkorn, Ellsworth Kelly, Cy Twombly, Roy Lichtenstein, Agnes Martin ou Andy Warhol : chacun est représenté par un groupe d’œuvres majeures. L’art minimal est particulièrement à l’honneur avec Carl Andre, Sol LeWitt et Donald Judd.

Conversation entre Jean Paul Gaultier et Thierry-Maxime Loriot, commissaire de l¹exposition. Formé chez les plus grands couturiers, Jean Paul Gaultier a créé sa première collection pour Cardin en 1976 avant de fonder sa maison qui vient de fêter ses trente ans. Cuissardes avec marinière, robes corsets, jupes pour hommes, perfecto sur tutu… Ce détourneur d’idées reçues et métisseur de styles n’a cessé de réinventer la mode. Créateur visionnaire, il a toujours su allier avec élégance la provocation à la séduction, portant un regard aussi généreux qu’anticonformiste sur son époque. Jean-Paul Gaultier s’entretiendra avec Thierry Maxime Loriot, auteur de cette magique et surprenante exposition.

Conférence par Guillaume Kientz, conservateur chargé de l’école espagnole au Département des Peintures du musée du Louvre et commissaire de l’exposition. Né à Séville en 1599, formé très jeune dans l’atelier de Francisco Pacheco, Diego Velázquez est nommé peintre du roi dès 1623. Une charge qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1660. Sa carrière est marquée par deux voyages en Italie, autour de 1630 puis de 1650. Maître dans l’art du portrait dont il libère et renouvelle le genre, Velázquez n’excelle pas moins dans le paysage, la peinture d’histoire ou, dans sa jeunesse, la scène de genre et la nature morte. Cette conférence présentera les connaissances les plus récentes concernant le contexte et l’œuvre d’un artiste qui exerça une influence profonde sur ses contemporains, avant d’être consacré « peintre des peintres » par Manet.

Avec Cécile Maisonneuve, commissaire de l’exposition et Hubert Le Gall, scénographe de l’exposition

Avec le photographe Olivier Roller, l’écrivain Adrien Goetz et les étudiants de Sciences Po. L’exposition est centrée sur le portrait des souverains Tudors, image puissante, symbolique, conçue comme un véritable outil de propagande. L’image du pouvoir est une constante dans l’histoire politique et artistique. Par la photographie, Olivier Roller prend aujourd’hui le contrepied de ce genre bien établi. Au plus près des visages des puissants de nos jours, il traque l’incarnation du pouvoir dans sa dimension fragile et éphémère.

Comment La BD a-t-elle envahi notre quotidien(19 janvier 2015) Bande dessinée, comics, mangas… cette forme d’expression inventive est progressivement devenue un phénomène économique et culturel. Des pages des journaux vers des séries poids lourds, d’une lecture de détente peu recommandée au passe-temps de l'élite intellectuelle, comment la bande dessinée a-t-elle évolué au fil du temps ? Comment est-elle devenue un objet littéraire et artistique ? De tout genre et de tout registre, comment a-t-elle su conquérir tous et chacun ? Avec Antoine Guillot, journaliste et critique de bande dessinée, Pascal Ory, spécialiste de bande dessinée et auteur aux PUF, Jean-Jacques Launier, président fondateur de Art Ludique-Le Musée, et Marion Montaigne, illustratrice et auteur de bande dessinée. Débat modéré par Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture.

Le marché de la BD, une bulle qui monte ? (2 février 2015) La bande dessinée, dont les prix ne cessent de grimper, a rejoint le marché de l’art dans la cour des grands. Mais depuis quand parlons-nous de 9e art ? Comment la bande dessinée a-t-elle fait son entrée dans les musées et dans les maisons de vente ? Quels sont les conséquences de cette flambée des prix des planches originales pour les auteurs et les institutions ? Comment les collectionneurs et les passionnés réagissent-ils à cette nouvelle donne ? Avec Eric Leroy, expert en BD chez Artcurial, Carine Picaud, conservateur à la Réserve des livres rares de la BnF, commissaire de l'exposition Astérix à la BnF en 2013, Michel Coste, expert du 9e art, collectionneur et conférencier, et Jean-Baptiste Barbier, directeur associé de la galerie Barbier-Mathon

Le 9ème art, un métier d'avenir ? Certains auteurs de la bande dessinée sont considérés comme des figures de l’art actuel. Est-ce une belle promesse pour les jeunes qui se lancent dans cette aventure ? Comment le secteur de la bande dessinée se porte-t-il aujourd’hui ? Le numérique bouleverse-t-il les métiers de la BD ? Quel avenir pour le 9e art ? Avec Benoît Peeters, auteur, président des états généraux de la bande dessinée, Thierry Groensteen, éditeur, historien, chargé de mission à la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image, Pénélope Bagieu, auteur de BD, et Gabrielle Roque, 1ère lauréate du Concours Jeunes Talents du Festival de la bande dessinée d’Angoulême 2014.

Retrouvez les conférences du Cycle La folie made in France des Les Lundis du Grand Palais.

Retrouvez les conférences du Cycle La folie made in France des Les Lundis du Grand Palais.

Retrouvez les conférences du Cycle La folie made in France des Les Lundis du Grand Palais.

Lecture : Catherine Hiegel lit le texte de Lyonel Trouillot paru aux éditions Actes Sud Mise en scène : José Pliya. Une mère qui va mourir parle à sa fille pour qui la vie s’ouvre. Voyageant à travers ses souvenirs, elle revisite son passé, raconte ses haltes et ses errances. Des paysages défilent, des musiques circulent, des rêves interdits se dévoilent. En dépit des épreuves et des échecs, le « doux parfum des temps à venir » est toujours promis aux enfants nouveaux… Un récit initiatique. Un texte à la poésie intense. Catherine Hiegel a passé quarante ans à la Comédie-Française dont elle est aujourd’hui sociétaire honoraire. Cette comédienne d’exception donne vie à la langue vibrante de Lyonel Trouillot, l’un des grands écrivains francophones de notre temps.

Organiser cette grande exposition consacrée à Hokusai s’est avéré un véritable défi pour chacun des membres de l’équipe mobilisée autour du projet. De l’idée d’une monographie parisienne jusqu’à son ouverture au public, plusieurs années se sont écoulées, riches d’échanges entre la France et le Japon, de problèmes à résoudre et d’informations à partager. Avec pour seul objectif de donner à voir au public du Grand Palais l’artiste dans toute sa richesse et sa complexité. Conférence par Laure Dalon, conservateur, adjointe du directeur scientifique de la Rmn-Grand Palais et commissaire de l’exposition

Katsushika Hokusai (1760-1849), artiste de génie, ne cessa, sa vie durant, de créer des œuvres d’une grande originalité. Son nom est souvent lié à celui de sa célèbre Manga qui a profondément inspiré les artistes des générations suivantes, les peintres contemporains comme les mangakas, c'est-à-dire les dessinateurs de bandes dessinées japonaises contemporaines. Quelle fut l’influence que continue encore d’exercer Hokusai sur l’art de son pays ? C’est la question à laquelle Brigitte Koyama-Richard tentera de répondre au cours de cette conférence. Conférence par Brigitte Koyama-Richard, professeur à l’université Musashi, Tokyo

Les artistes du XXe siècle ont bousculé les codes de représentation du corps féminin. Disloqué, géométrisé, déformé… qu’est-il devenu aujourd’hui ? Comment ce corps est-il traité, représenté, perçu ? Comment ces représentations nous racontent-elles notre époque ? Corps-objet ? Corps-support ? Corps au cœur du débat ! Avec ORLAN, artiste plasticienne, Anne Creissels, chercheure en art et performeure, Sabine Prokhoris, psychanalyste, et Jean-Marc Lachaud, professeur d'Esthétique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Réunion des musées nationaux-Grand Palais propose d’assister tous les lundis à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses en écho avec l’actualité.

Corps parfaits ou corps en souffrance ? Jusqu’où allons-nous pour avoir un corps normé, attractif et désirable ? Quels stratagèmes utilisons-nous pour le transformer selon les diktats d’une société qui ne n’aime que la beauté et la jeunesse ? Les femmes sont-elles libres dans cette quête de perfection ? S’éloigner des canons de la beauté, est-ce là la vraie souffrance ? Aujourd’hui être belle est-ce un choix ou un devoir ? Avec Noëlle Chatelet, philosophe et écrivain, Muriel Flis-Trèves, médecin psychiatre et psychanalyste, auteur de Les 100 mots de la maternité, (PUF, "Que sais-je ?", 2014) et Laury Thilleman, journaliste et Miss France 2011. Débat modéré par Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture.

Nu ou déshabillé ? Exhibé ou libéré ? Choquant ou attirant? Support d’expression, médium artistique, arme de contestation, le corps des femmes n’est plus le corps objet d’hier. Quels sont les liens historiques et sociaux tissés entre la nudité et le féminisme ? Quelle signification acquiert le corps dénudé dans l’espace public ? Audacieux, ironique impudique, à l’heure où les photos circulent partout dans le monde, ce corps mis à nu sert-il ou dessert-il la cause des femmes ? Avec Emmanuelle de L’Ecotais, chargée des collections photographiques au musée d’art moderne de la Ville de Paris et commissaire de l’exposition Linder ; Geneviève Fraisse, philosophe, historienne de la pensée féministe, auteur de Les excès du genre, concept, image, nudité, Editions Lignes, 2014 et Joseph Paris, réalisateur du documentaire Naked War. Débat modéré par Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Réunion des musées nationaux-Grand Palais propose d’assister tous les lundis à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses en écho avec l’actualité.

Dialogue entre Bloum Cardenas, petite-fille de l¹artiste et directrice de la Niki Charitable Art Foundation et Camille Morineau, conservatrice du patrimoine et commissaire de l¹exposition.

Conférence par Germain Viatte, conservateur général du patrimoine. Qui a connu la bande amicale et créative des artistes réunis autour de Jean Tinguely dans ces années entre 1959 et 1983 ne peut que rester toujours émerveillé par l’incroyable vitalité du groupe, par l’énergie communicative qui y régnait en toute liberté et qui donne encore envie d’en témoigner. La présence de ses deux épouses, Eva Aeppli puis Niki de Saint-Phalle, fut alors déterminante, Niki devenant peu à peu son partenaire privilégié et souvent prépondérant.

Conférence par Catherine Francblin, critique et historienne d’art, auteur de Niki de Saint-Phalle, la révolte à l’œuvre (Hazan, 2013). Les Nanas sont les œuvres les plus célèbres de Niki de Saint Phalle. Gigantesques, colorées, elles incarnent une féminité libre et rayonnante. Mais pourquoi ces figures de la plénitude, rappelant les déesses ancestrales et les représentations de la fécondité à l’aube des civilisations, ont-elles une si petite tête ? La symbolique du monstre, hors-la-loi par définition, a toujours fasciné l’artiste. Ses Nanas s’inscrivent-elles dans cette catégorie ?

Arnaud Laporte s'entretient avec Claude Ponti, illustrateur de l'ouvrage Les lois fondamentales de la stupidité humaine, de Carlo M. Cipolla. Un Lundi exceptionnel avec Claude Ponti. ( En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Réunion des musées nationaux-Grand Palais propose d’assister tous les lundis à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses en écho avec l’actualité.

Humour ou insultes ? Critique ardente ou agressivité ? Où s’installe la frontière entre le politiquement correct et l'empiètement sur la liberté d'expression ? Dans le monde actuel accroché aux réseaux sociaux où la parole dérape facilement, est-il encore possible de mener un débat constructif ? Ou bien les internautes, sont-ils toujours amenés à atteindre le fameux « Point Godwin » ? Avec Didier Porte, chroniqueur et humoriste ; Christophe Conte, journaliste et auteur ; François de Smet, philosophe et auteur aux PUF de l’ouvrage Reductio ad hitlerum. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Réunion des musées nationaux-Grand Palais propose d’assister tous les lundis à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses en écho avec l’actualité.

L’art protège-t-il de la bêtise ? La rébellion de Niki de Saint Phalle, son engagement total dans la création semble bien être un rempart contre la stupidité sociale. Au-delà de cet exemple le débat abordera plusieurs questions : le processus de création développe-t-il l’intelligence ? Individuelle ou collective notre matière grise gagne-t-elle de à se confronter à l’art ? Contempler une œuvre d’art est-il bon pour les neurones ? Avec FX Combes, artiste ; Luc Lang, romancier ; Kamel Mennour, galeriste, et Carole Talon-Hugon, auteur aux PUF de l’ouvrage Une histoire personnelle et philosophique des arts En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Réunion des musées nationaux-Grand Palais propose d’assister tous les lundis à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses en écho avec l’actualité.

Sylvie Patin, conservateur général au musée d'Orsay (16 décembre 2014)

Modération : Valérie Marin la Meslée Dialogue : Dany Laferrière, écrivain canadien d’origine haïtienne, est l’auteur d’une œuvre considérable comptant plus d’une vingtaine de livres (Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer, L’Odeur du café, Le Goût des jeunes filles, L’Enigme du retour…). Elu à l’Académie française en décembre 2013, il a écrit de nombreux textes sur les artistes présentés dans l’exposition. Mario Benjamin est une personnalité remarquable de l’art contemporain en Haïti. Invité à prendre part à des manifestations majeures comme les Biennales de Venise, de Kwangju, de Sao Paulo, de Johannesburg ou encore à de nombreuses expositions aux Etats-Unis, il a acquis une stature internationale.

Sylvie Patry, commissaire de l'exposition et BGC studio, scénographe de l'exposition (mercredi 12 novembre 2014)

Retour sur les transformations majeures du métier de marchand d’art, depuis les pères fondateurs jusqu’aux entrepreneurs actuels.

Moi Auguste Empereur de Rome - l'interview des commissaires de l'exposition au Grand Palais.

Par Alain Fleischer, directeur du Fresnoy, Studio national des arts contemporains Très tôt, Bill Viola a considéré que la vidéo pouvait être autre chose qu'une nouvelle technique et un nouveau support pour continuer le cinéma. Il a opéré un déplacement et un dépassement, à la fois en extrayant l'image animée du dispositif historique de la salle obscure, avec ses rangs de sièges où le spectateur est assigné à place fixe, pendant un temps déterminé, face à un écran, avec un projecteur dans son dos, et en exploitant des caractéristiques particulières à l'image électronique: sa réflexivité immédiate (ce qui est filmé peut être instantanément projeté) et sa capacité d'assemblage homogène de fragments hétérogènes. Bill Viola partage avec Nam June Paik d'avoir pensé l'ouverture (au sens physique et au sens musical) de l'art vidéo.

Découvrez les conférences et débats autour de l'exposition Bill Viola au Grand Palais.

Découvrez les conférences et débats autour de l'exposition Bill Viola au Grand Palais.

Peter Sellars, metteur en scène, s’entretient avec Jérôme Neutres, commissaire de l’exposition Peter Sellars et Bill Viola ont travaillé ensemble lors de la création du Tristan et Isolde de Wagner à l’Opéra Bastille en 2005, spectacle repris cette année dans le même lieu. L’artiste a conçu pour le célèbre metteur en scène américain un tableau vidéo projeté en toile de fond comme décor. Peter Sellars parle de leur collaboration et du regard qu’il porte sur l’œuvre de Bill Viola.

Table ronde avec Anne-Marie Duguet, professeure émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Raymond Bellour, directeur de recherche émérite au Cnrs et Jean-Paul Fargier, auteur et réalisateur. Modération : Mathilde Roman, théoricienne, critique d'art et enseignante. Comment accompagne-t-on des formes artistiques naissantes ? Les intervenants ont en commun d'avoir écrit sur la vidéo dès ses débuts, cherchant à exprimer ses enjeux et ses effets au fur et à mesure qu’elle s’est imposée comme un outil de prédilection pour de nombreux artistes contemporains. Particulièrement attachés à l'œuvre de Bill Viola, ils ont construit avec l'artiste une relation forte nourrie tant d'amitié que de regards critiques.

Des photos et des mots : Edmund White raconte Robert Mapplethorpe Entretien d’Edmund White avec Jérôme Neutres, commissaire de l’exposition. « J’ai interviewé Truman Capote pendant que Robert Mapplethorpe nous photographiait… » Romancier, biographe et critique littéraire américain, Edmund White est un acteur et témoin incontournable de la scène artistique newyorkaise ainsi qu’un chroniqueur engagé des combats de la cause gay. Ce francophile averti (auteur de biographies de Proust et Genet) a bien connu l’homme comme le photographe Robert Mapplethorpe.

Invitée : Patti Smith, discussion avec Jérôme Neutres, commissaire de l’exposition Robert Mapplethorpe Patti Smith a partagé la vie de Robert Mapplethorpe de 1967 à 1970. Restée très proche du photographe jusqu’à sa mort, elle a relaté dans Just Kids le récit de leurs apprentissages amoureux et artistique. La célèbre musicienne, chanteuse, poète, écrivaine, peintre et photographe a accepté de venir évoquer ses souvenirs dans le cadre de l’exposition.

Dans le cadre des conférences les Lundis du Grand Palais, découvrez la thématique du Cycle Sport : - Le sport : fabrique des héros modernes ?

Dans le cadre des conférences les Lundis du Grand Palais, découvrez la thématique du Cycle Sport : - Le cyclisme, toute une histoire ?

Dans le cadre des conférences les Lundis du Grand Palais, découvrez la thématique du Cycle Sport : - Le foot : un monde de gagnant ?

Retrouvez la table ronde tenue à l'occasion de Monumenta 2014, l'Etrange Cité d'Ilya et Emilia Kabakov.

Retrouvez la table ronde tenue à l'occasion de Monumenta 2014, l'Etrange Cité d'Ilya et Emilia Kabakov.

«Le monde n’est pas fait de beautés exceptionnelles ni de points de vue pittoresques. Il est tout simplement des lumières sur des entrées de villes, des campagnes sans histoires. Je me dois de décider de ces hasards. Au fond, c’est ça… des photographies.» Raymond Depardon Entretien de Raymond Depardon avec Michel Guerrin, directeur adjoint de la rédaction du Monde, auteur notamment de Raymond Depardon (Nathan, 1999) et "Profession : Photoreporter" (Gallimard, 1988).

Jean Tulard, historien, le 19 juin, 18h30

Eliane Viennot, historienne de l’Ancien Régime, Christine Bard, historienne de l’époque contemporaine et Françoise Gaspard, sociologue et femme politique, 4 juin, 18h30

A l’occasion de la clôture du cycle guerre, il convient de s’interroger sur la nature et les enjeux des conflits contemporains. Qu’est-ce qu’une guerre juste au XXIe siècle ? Pour qui, ou contre qui, est-il encore justifiable de se battre ? Se bat-on pour son pays, pour sa religion, pour ses idées ? La paix mérite-t-elle qu’on tue en son nom ? Avec Paulina Dalmayer, journaliste et écrivain, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, chargé de mission Affaires transversales et sécurité au Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie (CAPS) du Ministère des Affaires Etrangères, auteur d’une Ethique des relations internationales (PUF, 2013), et Sami Makki, sociologue et historien, chargé de conférences à l’Ehess.

Autour de Stéphane Paoli, Raymond Depardon et Hervé Chandès, directeur général de la Fondation Cartier pour l’art contemporain et commissaire de l’exposition, s’entretiennent de la naissance du projet Un moment si doux. L’exposition d’une centaine de photographies récentes, ainsi que de plus anciennes, inédites, permettra de montrer l’attachement particulier que Raymond Depardon porte à la couleur.

Conférence par Wilfried Zeisler, docteur en histoire de l’art. 1899 : Cartier s’installe rue de la paix où fleurissent de nombreuses maisons de luxe. Perpétuant un savoir-faire traditionnel, les créateurs implantés dans ce quartier en font le centre mondial du luxe. Les aristocraties européennes et la grande bourgeoisie du commerce et de l’industrie forment la clientèle cosmopolite du luxe parisien. La multiplication des innovations techniques et stylistiques, favorisant le développement du «luxe artistique», répond aux attentes d’une clientèle élégante qui s’adonne à de multiples activités sociales et aux nouveaux loisirs que sont le sport, l’automobile ou l’aéronautique.

Témoignage d’une identité qui s’est forgée au fil des décennies, 600 pièces parmi les plus emblématiques de la Collection Cartier sont exposées au Grand palais. Accompagnées de documents d’archives, de robes, de tableaux et d’illustrations diverses, ces œuvres d’art à part entière sont éclairées par le contexte de leur création. l’exposition ouvre ainsi la porte d’un extraordinaire laboratoire de formes.

« Il faut cultiver notre jardin » arguait Voltaire par la voix de Candide. Un jardin bien cultivé c’est préparer, semer, entretenir, récolter … est-ce ainsi que nous nous cultivons ? Supprimée depuis 2012 du concours d’entrée à Science Po, l’épreuve de « culture gé », est pointée comme discriminante. Elle pâtit aussi de la forme caricaturale qui fait le succès des jeux de télévision. Ne nous sert-elle pas surtout à « briller en société » ? Et comment se cultive-t-on à l’aune des nouvelles technologies : favorisent-t-elles réellement la dynamique et la transmission des savoirs ? Avec Rémi Mathis, président de Wikimédia France ; Dominique Ottavi, maître de conférences en sociologie de l’éducation et Florence Braunstein (Docteur ès Lettres) et Jean-François Pépin (Agrégé d’Histoire, docteur ès Lettres, professeur de chaire supérieure), auteurs de 1 kilo de culture générale aux PUF.

« L’épreuve de philosophie, idéal républicain, est « l’épreuve reine » par laquelle débute le baccalauréat. Sorte de rite de passage à l’âge adulte - celui de la sagesse ? - elle développe notre réflexion critique et donne du sens à nos vies. Si la philosophie interroge, à nous aujourd’hui de la questionner : est-elle l’emblème de la sagesse ou de l’audace ? Si son but est de former des « citoyens éclairés », la philosophie est souvent remise en question car elle serait peu audible et élitiste. Comment la partager au plus grand nombre ? C’est aussi la figure même du philosophe qui doit être interrogée : simple moralisateur ou voix de la sagesse ? Avec Vincent Citot, philosophe et enseignant, directeur de la revue Le Philosophoire ; Raphaël Enthoven, philosophe et écrivain ; Philippe Petit, journaliste et philosophe et Nathalie Simondon, Professeur de philosophie en khâgne. Modérateur Arnaud Laporte, animateur-producteur à France Culture.

Rythmes effrénés, addiction aux nouvelles technologies, Stress … autant de maux anxiogènes dont souffrirait notre société : Quand tout s’accélère, comment ne pas perdre le contrôle ? Comment se « déconnecter » et opérer un retour sur soi ? Où trouve-t-on du réconfort ? L’enjeu est-il de ralentir ou de s’adapter ? Avec Fabrice Midal, philosophe, fondateur de l’Ecole occidentale de méditation et auteur ; Amaury da Cunha, photographe et critique ; Rémy Oudghiri, chargé de prospective du consommateur chez IPSOS et écrivain et Nathalie Sarthou-Lajus, philosophe et rédactrice en chef adjointe de la revue Etudes.

L‘économie du luxe semble à première vue épargnée par la crise économique. Quelle est la réalité de ce marché à part ? Quel rôle peut-il jouer dans la croissance économique française ? Le luxe est-il un modèle durable ? Avec Jean-Paul Betbeze, président de Betbeze conseil et auteur des 100 mots de l’économie (PUF, 2013), Franck Delpal, professeur d’économie de la mode et du luxe à l’Institut Français de la Mode, Alain Petitjean, directeur général de Semaphores, cabinet de conseil et d’expertise-comptable spécialisé dans les acteurs publics , et Donald Potard, fondateur d’Agent de luxe, ancien président la Chambre syndicale du prêt-à-porter, des couturiers et des créateurs, et du Groupe Jean-Paul Gaultier.

Convoitise ou rejet : les sentiments que suscite le luxe sont contradictoires. Synonyme de débauche et d’excès, le secteur est-il en voie de moralisation ? Le luxe ostentatoire fait-il encore rêver ? Avec Jean Castarède, économiste, éditeur et historien, Cécile Lochard, consultante en luxe et développement durable, et Alexandre Murat, président-directeur général d’Adamence.

L’art et le luxe : deux univers de plus en plus proches ? Comment se rencontrent-ils ? L’art n’a-t-il pas toujours eu recours au soutien des maisons de luxe ? Le luxe lui-même ne devient-il pas un art ? Avec Jean-Michel Bertrand, professeur de luxe et communication de marque à l’Institut Français de la Mode, Pierre Rainero, directeur Image, patrimoine et style de la marque Cartier, et Marie-Aurore de Boisdeffre, auteur des 100 mots du marché de l’art (PUF, 2014)

Dissuasion nucléaire, guerre économique, drones, cyberconflits : quelles sont les techniques, stratégies, théories appliquées à la guerre au XXIè siècle ? Sont-elles nouvelles ou s’inscrivent-elles dans la continuité du progrès technologique ? Jusqu’où cette dématérialisation des conflits a-t-elle des effets dévastateurs ? Avec Christian Harbulot, directeur de l’école de guerre économique, auteur de Manuel d’intelligence économique (PUF, 2013), Bruno Tertrais, politologue et maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, et Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’institut de relations internationales et stratégiques.

La grande Guerre, premier évènement historique du XXe siècle, est aussi le marqueur des destins individuels des européens. A travers la littérature, la collecte de souvenirs, la recherche historique et la numérisation des archives, comment vivons-nous aujourd’hui la mémoire de ce conflit ? Que nous apprend l’Histoire cent ans après ? Le centenaire de la grande Guerre nous invite-t-il à une nouvelle forme de commémoration ? Avec Stéphane Audoin-Rouzeau, historien et président du Centre international de recherche de l'Historial de la Grande Guerre, Catherine Dhérent, conservateur à la Bibliothèque nationale de France, coordinatrice de La Grande Collecte , Pierre Lemaître, écrivain, auteur d’Au revoir là-haut (Prix Goncourt 2013) et André Loez, docteur en histoire contemporaine, auteur des 100 mots de la grande Guerre (PUF, 2013) Ce débat inaugurera le cycle « Guerres d’hier, guerres d’aujourd’hui »

« Transports saturés, boboïsation des quartiers, vie nocturne menacée : quelles perspectives pour la capitale ? Dans quel Paris souhaitons-nous vivre ? Avec Clément Léon R., maire de la nuit à Paris, Jacques Lévy, géographe et urbaniste, Marie-Hélène Massot, professeur à l’Institut d’Urbanisme de Paris, et Jean-Laurent Cassely et Camille Saféris, auteurs de Je parle le parisien (2013). »

Par Didier Ottinger, commissaire de l’exposition, directeur adjoint du musée national d’Art moderne - Centre Pompidou. Les peintures d’Edward Hopper donnent forme à nos mythologies américaines. Leur apparente simplicité est toutefois des plus trompeuses. Dès les années trente, le terme « hanté » est associé à leur description. Quels sont les fantômes qui parcourent les salles de ces maisons mystérieuses ? Ceux, assurément, d’une peinture américaine qui a refoulé sa propre histoire, ceux, plus nombreux encore qui agitent leurs chaînes dans les couloirs des musées de la vieille Europe.

Par Pierre Fresnault-Deruelle, professeur émerite de l’Université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne. Les tableaux de Hopper sont le résultat d’un patient filtrage. « Sous » les scènes peintes percent des images déjà données par la photographie, le cinéma ou les toiles réalistes de son époque. Ce faisant, l’artiste fixe, en des synthèses qui n’appartiennent qu’à lui, les interstices ou les temps réputés « morts » de la vie. Curieusement, tout cela nous importe au plus haut point.

Projection du film Hopper vu par… : huit réalisateurs européens ont imaginé une courte fiction à partir d’un tableau de Hopper (Arte / En haut des marches) Trois de ces réalisateurs, Dominique Blanc, Valérie Mréjen et Sophie Barthes débattent de leur projet : choix du tableau, élaboration de la fiction, travail de mise en scène…

Par Didier Aubert, maître de conférences, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (ARIAS) En 1959, Edward Hopper affirmait que son but était de retranscrire « de la manière la plus exacte possible » ses « impressions les plus intimes » tirées de la nature. Cette tension entre la transcription précise du monde et la subjectivité des impressions suggère la complexité du concept de « réalisme » qu’on accole le plus souvent au style caractéristique du peintre. Nous nous attacherons à rappeler la place d’Hopper dans la tradition réaliste américaine, depuis l´Ecole de la poubelle qui influença ses débuts jusqu´au mouvement pop art qu´il vit émerger dans les années 60, et dont il semble par certains aspects un précurseur.

« …Ce que j’ai cherché à peindre, ce ne sont ni les grimaces ni les gestes des gens ; ce que j’ai vraiment cherché à peindre, c’est la lumière du soleil sur la façade d’une maison». Les réalisateurs Benoît Jacquot , Olivier Assayas (sous réserve), Bruno Dumont et Jean-Pierre Naugrette, auteur d’Edward Hopper, Rhapsodie en bleu (Nouvelles Editions Scala/2012), parlent de leur travail et de leur perception de l’œuvre d’Edward Hopper.

Brian O’Doherty, artiste et écrivain ami de Hopper, vient présenter son film Hopper’s silence primé au Festival d’art de Montréal à sa sortie : explorant l’impassibilité muette et mystérieuse qui habite les personnages, les intérieurs, les rues et les paysages de Hopper, ce documentaire inspiré s’essaie à une méditation visuelle sur le « silence » de l’œuvre aussi bien que de l’artiste lui-même.

Retrouvez les 3 conférences du Cycle américain, dans le cadre des Lundis du Grand Palais.