durée : 00:56:30 - La source - Joviale et sauvage à la fois, Violaine Bérot surprend et intrigue. Cette spécialiste des intelligences artificielles, puis éleveuse de chèvres accueille Cécile au cœur des Pyrénées pour parler de montagne, de lectures et de son rapport intransigeant à l'écriture.

durée : 00:56:19 - La source - Illustratrice et autrice, Maureen Wingrove (alias Diglee) aime "marcher entre les fleuves". Elle évoque ses lectures et la relation particulière qu'elle noue avec les mots et le dessin.

durée : 00:56:37 - La source - Une heure à guetter l’imprévu, une heure à goûter les mots et leur capacité de faire naitre des mondes. Une heure en compagnie d’un journaliste et auteur qui, pour une fois, nous dévoile son propre univers.

durée : 00:56:38 - La source - Marie Desplechin nous ouvre sa cuisine. Une heure à savourer en sa compagnie le goût des mots et le goût des autres.

durée : 00:56:19 - La source - Pendant une heure, au bord du cascade dans le Var, la philosophe et écrivain Vinciane Despret nous invite à partager son insatiable curiosité et son amour du vivant. Il est question de nature, de France et de Belgique et du glissement de l'essai à la fabulation.

durée : 00:55:27 - La source - par : Cécile COULON - Amoureuse des mots, Juliette jette des ponts entre littérature et musique. Pendant une heure, elle évoque ses lectures d'hier à aujourd'hui, et le plaisir que lui donne l'écriture des chansons. - Juliette : Chanteuse française - réalisé par : Anne WEINFELD

durée : 00:56:17 - La source - par : Cécile COULON - Face aux quais de la gare Montparnasse, Laurent Gaudé nous parle de voyages et d'écriture, de départs, de rencontre et de quête. « L'écriture n'est pas un endroit de morale ou de politesse, mais d'exigence, oui. » Si on vous demandait votre définition du verbe "partir", quelle serait votre réponse ? C'est une question difficile : la fuite, l'exil, la quête d'une identité, la poursuite d'un rêve, d'une vengeance, les départs forcés et volontaires, les retours timides ou victorieux, les ventes, la mort évidemment, un seul mot pour tant de peur, d'angoisses, de joies et surtout, de voyages. Peut-on trouver sa place dans le monde sans avoir le courage de partir ? Et que choisit-on de connaître de ses semblables lorsque l'on se jette dans les voyages ? À l'inverse, celles et ceux qui restent, qui ont fait de leur terre natale, de leur rue ou de l'appartement familial un univers entier, ceux-là sont-ils moins courageux, moins aventuriers ? En France, Laurent Gaudé sillonne, depuis plus de vingt ans, les définitions multiples, changeantes, douces et cruelles, de ce mot si difficile à décrire. Les traversées sont au cour de ses ouvrages : il n'existe pas dans ses textes de pays immobiles ou d'hommes sans âme, tout est question de bouleversement, de déploiement, d'ivresse des ailleurs et des possibles. D'abord dramaturge, Laurent Gaudé publie son premier roman, Cris, en 2001 après avoir écrit trois pièces de théâtre. Suivent La Mort du roi Tsongor, en 2002, prix Goncourt des Lycéens, puis le Soleil des Scorta, en 2004, pour lequel il reçoit le prix Goncourt. Depuis, Laurent Gaudé a publié dix autres romans, écrit deux longs poèmes publiés chez Actes Sud, et raconté à travers quatorze pièces de théâtre les vagues du corps et des pays, les longs silences et les déchirements politiques. Nous nous sommes retrouvés sur un quai de la gare Montparnasse, avant de nous rendre dans le studio où il écrit, à Paris. Cécile Coulon « Le moment du voyage est un moment de repos de soi que j'aime beaucoup. L'écriture et le voyage sont liés, j'y trouve le même paradoxe d'une présence qui essaie de se dissoudre. » Laurent Gaudé Dans le dernier roman de Laurent Gaudé, les check-points sont omniprésents. L'auteur poursuit sa réflexion sur la migration empêchée, il nous parle de demain et cela résonne amèrement avec le présent. Chien 51, actes Sud, 2022 « Le passage dans le tunnel n'a pas d'importance. Se mettre à quatre pattes à certains endroits ou s'arrêter soudainement de bouger parce que le type devant moi a entendu un bruit et veut vérifier que ce n'est pas dangereux de poursuivre, non plus. Rien ne m'affecte. Je suis Ira Cuprack. Je vais d'une zone à l'autre. Les réflexions grivoises du passeur, la main qu'il ose parfois et qui s'arrête sur mes fesses comme si le fait de me faire passer d'un monde à l'autre l'autorisait à prélever un échantillon de ce que je vais offrir là-bas, n'ont pas d'importance. Je continue. Je sais vers quoi je vais. Une fois le tunnel passé, il y a cette nuit qui débute et qui est à moi. Je n'ai plus qu'à me changer derrière la première voiture, glisser mon pantalon noirci aux genoux dans mon sac à dos et je ne suis plus Ira Cuprack. Les portes s'ouvrent. Celui qui m'attend a le don de se faire obéir. Il lui suffit d'un geste, d'un mot. J'ai rendez-vous, moi, la petite Ira de rien, que personne ne connaît, que le passeur se croit autorisé à peloter, la petite Ira qui n'a que sa beauté, j'ai rendez-vous avec la chance et rien ne m'arrêtera. Vous dites que je ne devrais pas ? Que c'est vendre plus que son corps ? Qu'il y a des étreintes qui salissent ? Vous ne savez rien. Je suis née du mauvais côté mais je n'y resterai pas. Les femmes qui vivent dans ces rues que j'ai envie de lécher tellement elles sont propres et brillantes, n'ont jamais connu la violence qui m'a élevée. Je suis née par malchance mais rien ne dit qu'il faille se contenter de cela. » Cécile Coulon : On a parlé de votre écriture et de vos sources, et demai - réalisé par : Anne WEINFELD

durée : 00:56:21 - La source - par : Cécile COULON - Le ciel est gris au-dessus du jardin des Tuileries, mais la rencontre est joyeuse au milieu des statues dénudées et des tracteurs qui arpentent les allées. La rencontre se poursuit au chaud pour parler de rêveries, de la nature, des lectures et du dessin. - réalisé par : Anne WEINFELD

durée : 00:57:40 - La source - Pendant une heure Baptiste Beaulieu, médecin et écrivain évoque son enfance, l'amour des mots et son métier de soignant. La "littérature nous traite en adulte", tout y est : la souffrance, la mort, la perte et la beauté.

durée : 00:55:04 - La source - Sabyl Ghoussoub a grandi entre le Liban et la France. Pour écrire "Liban sur Seine" il est remonté aux sources de sa propre histoire. tout commence par un micro tendu à ses parents exilés pour échapper à la guerre. Sabyl, signifie "le chemin", "la source" en arabe.

durée : 00:57:24 - La source - Le désir d'écrire est longtemps resté secret chez l'écrivain Philippe Besson et puis un jour il s'est libéré. Pendant une heure, l'écrivain évoque ce plaisir fou de l'écriture, son enfance et ses lectures.

durée : 00:56:48 - La source - Laurent petit Mangin a beaucoup voyagé, d’où peut-être cette sensibilité particulière à la lumière des lieux, une des sources de son écriture. Dans sa maison envahie de livres et d’images, il évoque la genèse de ses romans.

durée : 00:57:02 - La source - Cécile Ladjali écrit en pensant au lecteur, dans l'idée secrète d'être "accueillie" et entendue. Lectrice passionnée, elle partage son amour de la littérature avec ses élèves. En une heure de temps, elle nous ouvre sa porte et son univers.

durée : 00:56:31 - La source - par : Cécile COULON - Dans le huis clos de son bureau, Sorj Chalandon convoque tout un monde : son enfance sans tendresse ni livres, l'école buissonnière pour se sauver des griffes du père, ses débuts au sein du journal Libération, ses émotions de lecteur, son expérience de reporter et son travail d'écrivain.

durée : 00:57:14 - La source - Benjamin Fogel est un écrivain 2.0. Il nous parle de sa pratique de l'écriture, affranchie du papier et du stylo, mais indissociable des écrans et des réseaux. Il évoque ses lectures, son expérience de chroniqueur passionné de musique et d'éditeur.

durée : 00:57:43 - La source - Emmanuelle Bayamack-Tam aime lire, écrire dans les cafés et se réinventer en usant d'un pseudonyme. Joyeuse conversation autour de la littérature, depuis le vivant café Nana, en banlieue parisienne.

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